Pour fêter Noël en famille, deux prix Nobel plaident pour un confinement du 1er au 20 décembre (le Figaro)
C’est l’idée de Abhijit Banerjee et Esther Duflo, couple franco-indien, ayant obtenu le prix dit Nobel d’économie pour leur “approche expérimentale de la lutte contre la pauvreté dans le monde” (lire plus bas…).
Ils déroulent leur raisonnement enfantin :
«décréter un confinement dans tout le territoire pour la période de l’Avent, disons du 1er au 20 décembre, en demandant aux familles de rester chez elles et de ne pas anticiper les vacances en se précipitant chez les grands-parents». «Le coût éducatif serait très faible : les deux dernières semaines de cours avant les vacances pourraient se faire en ligne».
Il est ironique de parler du “coût éducatif”… mais pas du coût économique alors qu’il s’agit de leur domaine d’étude…
Fermer le pays pendant 3 semaines est le parfait moyen pour lutter -objectivement- contre la pauvreté puisque… tout le monde s’appauvrit en même temps ! Pas de jaloux. 😉
Et quid des autres événements ? Le déjeûner dominical avec les grands-parents ? Et Pâques ? Et le premier tour des élections ? Et l’anniversaire du petit dernier ? On confine ses amis pendant 20 jours, avant de souffler les bougies le jour J ?
Ou mieux : on confine tout le pays perpétuellement, plus de soucis alors ! Et finie la pauvreté (au point où nous en sommes…) ! Et la guerre c’est mal et l’eau ça mouille.
Ce couple fait penser à l’artiste qui peignait un carré blanc sur une toile blanche.
Une fraude.
On crie au génie alors qu’au mieux c’est l’humour dernière année de primaire. Au pire : un profond sida mental.
Un exemple de leurs “travaux” au sujet de la pauvreté…
A Udaipur, dans l’ouest de l’Inde, où la vaccination était gratuite, mais peu réclamée par les familles, une intervention a été montée avec trois groupes de villages : le premier, groupe témoin, restait dans le système traditionnel ; le deuxième recevait la visite une équipe de vaccination mobile ; le troisième groupe avait aussi la visite de l’équipe mobile mais en plus les familles recevaient un kilo de lentilles lorsqu’elles amenaient leurs enfants. Le taux de vaccination passe de 6,2 % dans le village témoin à 38,3 % dans l’expérience avec distribution de lentilles gratuites. (source)
On s’est extasié alors que c’est profondément pervers et malsain… face à des populations qui crèvent de faim.
Avec 2 kilos de lentilles, en plus du vaccin, tu peux même acheter leurs femmes, non ?
Voilà un moyen efficace, non-théorique (leur credo) de lutter contre la pauvreté, n’est-ce pas ?
En ajoutant une vache, tu peux même t’offrir la nubile de 18 ans avec toutes ses dents. C’est cadeau.
C’est la pensée neuneu.
C’est la pensée culcul la praline.
Que de tels maniaques bas de plafond puissent être encensés par les universitaires américains et par les médias français est… symptomatique pour le coup de notre époque couilllonavirale.