« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Le couillonavirus monopolise les médias et les gouvernements. Nous sommes à la merci des “bilans quotidiens“, des communiqués de telle ou telle ARS, ou de tel préfet à côté de ses pompes, des couleurs (jaune, rouge, écarlate), des alertes qu’elles soient normales (?), renforcée ou maximales etc.
On glose sur la couleur du masque du petit Olivier, la coupe de cheveux de Salomon (ah non zut il est chauve), l’homme qui remonte obstinément le courant de sa bêtise en pensant pouvoir devenir un jour intelligent.
Bref, on se perd.
Le temps est suspendu, comme disait Lamartine…
Et pendant ce temps justement… Plus personne ne parle de la destruction économique forcenée que le couillonavirus provoque.
Car enfin, avant de détruire quelques corps épuisés de vieillesse et perclus de pathologies aussi médiévales que terminales… la covidémence c’est d’abord cela : la destruction folle, obstinée de la richesse du monde.
C’est l’appauvrissement volontaire de centaines de millions d’individus.
Les gouvernements ont bien entendu sorti les kits de morphine pour gagner un peu de temps, ou pour calmer un peu le cheptel… Mais l’effet n’est pas permanent. Et il n’y en a pas pour tout le monde…
Exemple concret : même encore aujourd’hui, 8 mois après le début de la covidémence (lockdown de Wuhan le 24 janvier)… un gouvernement de glands est encore capable de détruire d’un trait de crayon des petits commerces à Paris, Marseille, avec un ordre de fermeture de 15 jours (minimum).
Et pour… rien. La terrible pandémie n’existe plus, à part dans un délire de tests, de “cas asymptomatiques” et de quelques lits de réanimation occupés (l’hôpital public est un tel bordel qu’en réalité, ils sont débordés depuis des années en permanence, virus ou pas virus).
L’une des premières industries qui fut ravagée est bien sûr celle du tourisme.
Les arrivées internationales de touristes se sont effondrées globalement de 65 % entre janvier et juin (source Organisation mondiale du tourisme) par rapport à janvier/juin 2019.
Voici une infographie faite avec leurs données et publiée dans ZeroHedge.
“And…. it’s gone“. Pouf.
L’Asie Pacifique est la région qui souffre le plus (le tourisme inter et intra Asie avait explosé ces dernières années, sous l’impulsion de la Chine bien entendu).
Et le tourisme c’est tout une chaîne depuis les constructeurs d’avions, et leurs milliers de sous-traitants et d’employés hyper qualifiés… jusqu’aux serveurs et femmes de ménage dans les hôtels, et tous les services liés (restauration, blanchisserie, transports de biens et de personnes, guides etc.).
Beaucoup d’emplois. Et donc derrière de nombreuses familles qui en dépendent.
Certains pays touristiques sont encore aujourd’hui coupés du monde. Exemple la Thaïlande où une junte militaire habillée en civil, totalement covidémente et complice de la Chine, ne bouge pas d’un iota.
Les vols internationaux à l’arrivée sont toujours interdits, à part les vols spéciaux dits de “rapatriement” qui ramènent au compte-goutte des Thaïs bloqués à l’étranger (il y en a toujours !) et des étrangers vivant en Thaïlande (quarantaine obligatoire à l’arrivée, et un processus très long et contraignant avant le départ).
Le pays a enregistré 59 morts du Covid… Au total.
Idem au Vietnam (35 covidécès pour une population de… 95 millions d’individus.) On ne rentre pas !
A un moment, l’argument de la stupidité ne tient plus, même concernant des militaires bas de plafond ou des (pseudo) “communistes“…
De plus, la demande s’est elle aussi évaporée. En raison des campagnes de terreur menées par les gouvernements. Et d’une baisse du pouvoir d’achat aussi.
Chaque jour on a des nouvelles officielles (exemple hier Air Asia, grosse low cost asiatique d’origine malaisienne qui annonce son retrait pur et simple.… du Japon).
Mais il y a surtout tout ce qu’on ne voit pas (Frédéric Bastiat)… Ces familles plongées dans la misère, qui ont commencé il y a plusieurs mois à s’endetter (pour survivre)… puis à vendre leurs biens… puis ? Puis quoi ?
On va continuer comme ça pendant combien de mois ? D’années ?
Quel est le plan ?
Grand silence.
« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !