Le docteur Philippe Klein est français, mosellan. Il est installé à Wuhan depuis 6 ans et dirige une clinique.
Sa particularité ?
Il avait dit à Macron au début de la terrible pandémie : “Nous devons faire comme les Chinois ont fait“.
Il préconisait un confinement plus strict (fermeture des transports en commun) et de manière “implacable”.
Il est intervenu à plusieurs reprises dans les médias français, martelant toujours le même discours.
Ainsi, dès la fin janvier, on le voit apparaître sur Twitter et dans tous les médias mainstream (AFP, Nouvel Obs, LCI, Paris-Match, BFM etc.)
Le 2 février, il affirme que les chiffres des autorités chinoises sont… “fiables“. 😉
Le 23 mars, il donne à RMC une interview surréaliste et infantile (“c’est l’histoire d’un type qui part faire son jogging…“)… qui démontre qu’il n’est pas vraiment équilibré… Voire même franchement dingue, pardon, covidément.
En clair, Klein est une pièce du dispositif… qui nous a fait du mal, et qui continue de nous faire du mal : la covidémence.
En ce sens c’est une sorte de collabo de la première heure. Vivant et travaillant en Chine, il doit bien entendu donner des gages au Parti (par choix idéologique ou par contrainte, la question importe peu à ce stade).
Il se trahit d’ailleurs avec une grande ingénuité en soulignant dans une interview à un média chinois… la”liberté ” que les autorités chinoises lui accordent.
cette liberté que les autorités chinoises m’ont laissé de pouvoir pratiquer la médecine comme on la pratique en France […] je roulais dans la ville des heures en voiture dans Wuchang, dans Hankou et dans Hanyang !
Toute la ville était durement confinée… mais monsieur Klein -lui- était libre et se baladait partout…
Et il se permet de remettre le couvert six mois après, et de venir nous narguer dans une interview stupéfiante publiée par Marianne, en louant encore et toujours la Chine, et en déroulant les arguments de la psyop (preuve donc qu’elle se poursuit).
Dès le début, il frappe fort : en Chine c’est terminé car on a décidé que c’était terminé, et il y a même une date très précise : la date du déconfinement !
L’épidémie est maîtrisée en Chine depuis le 8 avril 2020, jour du déconfinement. D’après les chiffres officiels, cela fait plus d’un mois et demi qu’aucune contamination locale n’a été enregistrée.
Ensuite, voici comment il explique la fameuse “seconde vague” qui touche la France, mais pas la Chine (il tient à le souligner)… Bijou de sophisme à la con.
En Occident et notamment en France, on a voulu freiner l’épidémie et pas la stopper. On n’a pas assez écouté et observé la Chine alors que le pays a vécu en premier le choc de cette épidémie.
[…]
Par ailleurs, en Chine tous les patients ont été traités. Le gouvernement a fait construire des structures en un temps record. L’Occident s’est beaucoup moqué à ce titre. Encore une fois, la Chine a montré dès le départ sa volonté de stopper l’épidémie alors que nous, nous avons décidé de seulement la freiner, certainement faute de moyens. C’est la grande différence.
C’est quoi le rapport avec la choucroute ? En quoi traiter des patients, construire des hôpitaux de campagne durant la 1ère vague… empêcherait la terrible pandémie de revenir ?
La Chine est-elle un espace totalement fermé ? Il suffit de regarder une carte. Elle partage des milliers de km de frontières terrestres avec des pays infectés et des mouvements humains sont inévitables.
Encore récemment, il y a eu des cas de Covid en Birmanie… 2 185 km de frontières avec le puissant voisin du nord… Personne ne va et ne vient ?
Sans oublier la façade maritime.. 14 000 km au total… Aucun navire ne passe ?
Quelle vaste blague.
Un point majeur pour ne pas perdre la confiance du peuple. C’est ce que s’attèlent à faire les autorités chinoises au cours des deux premières semaines du mois de mai. En quinze jours, les 11 millions de Wuhanais ont été testés. Seuls 600 positifs furent dénombrés. Ils ont ainsi été isolés, et leurs contacts tracés. L’utilisation de l’intelligence artificielle a elle aussi joué un grand rôle.
On dirait un catalogue La Redoute, pages lingerie fine.
On dirait Sartre le Ravi de retour de son voyage en URSS en 1954, et qui avait alors écrit :
«La liberté de critique est totale en URSS et le citoyen soviétique améliore sans cesse sa condition au sein d’une société en progression continuelle. » « Vers 1960, avant 1966 si la France continue à stagner, le niveau de vie moyen en URSS sera de 30 à 40 % supérieur au nôtre… »
Monsieur Klein est, avouons-le, obscène.
Un véritable vendeur porte-à-porte de bible… chinoise !
La “confiance du peuple” ! ? Confiance dans le parti communiste chinois ? Dans le gang de Xi Jinping le purgeur ? Avec l’arrestation des médecins lanceurs d’alerte à Wuhan ? Le système de flicage généralisé dit de “crédit social ” ? C’est une blague, non ?
En outre, il n’est pas capable de voir qu’il y a un léger problème arithmétique… d’échelle entre 11 millions = 600 cas… Et la France, où des millions de tests… révèlent des dizaines de milliers de cas ?
Il n’est pas capable ou… ne veut pas avouer qu’en effet quelque chose ne tourne pas rond ?
Pourquoi dans l’interview qui date de septembre répétons-le, il ne dit pas que la situation en Occident est très… particulière avec cette épidémie… de “cas asymptomatiques” ?
Non. Son seul message est : la terreur. Le confinement. Et gloire à la Chine.
Il faut vraiment lire l’interview en entier, pour comprendre que cet homme a été littéralement conditionné par le régime de Pékin, et qu’il déroule la psyop en bon élève.
C’est une preuve supplémentaire que la Chine continue de tirer les ficelles (voir mon article A qui profite le crime).