“On ne comprend pas ce que fait ce gouvernement. La panique de Véran… l’accent qui s’éteint de Castex… c’est terrifiant.. c’est morbide… c’est sordide… on n’a plus envie d’aimer ce gouvernement”.
Fabrice Luchini démolit les clowns et leur couvre-feu.
Et il boucle, remarquablement à propos, sur Jules Romains… Et Knock bien sûr !
Vous me donnez un canton peuplé de quelques milliers d’individus neutres, indéterminés. Mon rôle, c’est de les déterminer, de les amener à l’existence médicale. Je les mets au lit, et je regarde ce qui va pouvoir en sortir : un tuberculeux, un névropathe, un artério-scléreux, ce qu’on voudra, mais quelqu’un, bon Dieu! quelqu’un! Rien ne m’agace comme cet être ni chair ni poisson que vous appelez un homme bien portant. (“Knock ou le Triomphe de la médecine“)
Et pour le couvre-feu :
La nuit, c’est encore plus beau, car il y a les lumières. Et presque toutes les lumières sont à moi. Les non-malades dorment dans les ténèbres. Ils sont supprimés. Mais les malades ont gardés leur veilleuse ou leur lampe. Tout ce qui reste en marge de la médecine, la nuit m’en débarrasse, m’en dérobe l’agacement et le défi.
Bravo l’artiste !