La covidémence c’est bien joli, mais… pour beaucoup ça ne met pas de beurre dans les épinards… Et c’est même un puissant outil de destruction économique et d’appauvrissement…
Prenez Cuba. Déjà, avant le couillonavirus, la situation n’était pas folichonne… Ces gens depuis des décennies ont le privilège de goûter les joies… de quoi fait ? Du “socialisme tropical ” ?
Quelle bonne blague…. ça c’était au début. Au siècle dernier. Dans l’excitation de la revolución .
“Dentro de la Revolución todo, contra la Revolución nada“, ça sonnait si bien en 1966… Les filles étaient jolies, la fumée des cigares embaumait l’air chaud et humide et le rhum brûlait les lèvres rendues sèches par le sel marin et le soleil…
(mais je m’enflamme… souvenirs de jeunesse…)
Plus prosaïquement : les joies d’une bonne vieille dictature militaro-familiale à la con…
Désolé si la traduction sonne moins bien. 😉
Bref, rien de neuf sous le soleil (même celui des Caraïbes, pourtant muy caliente).
Cuba avait développé une petite industrie touristique de “luxe”( les péquenots et obsédés sexuels à la Dominique, les riches… et obsédés sexuels à Cuba). 😉
Je plaisante bien entendu…
Ca rapportait des dollars, l’ïle et les Cubains n’étaient pas submergés de glandus en short, de prolos, d’Anglais bourrés et de vieux nazis nourris aux saucisses… Tout le monde était content.
La covidémence a hélas tout détruit. Comme ailleurs.
Financièrement, il y a urgence : privé de ce moteur économique (2,645 milliards de dollars en 2019), Cuba a dû réduire drastiquement ses importations, qui couvrent habituellement 80% de ses besoins alimentaires. Partout, les files d’attente face aux supermarchés s’allongent, avec des pénuries de café, lait, papier toilette… (Le Figaro)
Et puis les mois passent… Le temps s’allonge. Aussi long qu’un hiver communiste en Sibérie. Et que se passe-t-il à un moment ?
Retour au principe de réalité.
Le Réel est plus fort que la covidémence.
Et on commence à lire ceci dans les gazettes :
Peu touchée par le Covid, Cuba ouvre grand les bras aux touristes (et aux télétravailleurs)
Fermée depuis près de huit mois, la capitale La Havane a rouvert ses portes mi-novembre aux touristes étrangers. Mais encore faut-il les convaincre de revenir… (Le Figaro)
Vérifions les chiffres de la terrible pandémie : 12 morts par million d’habitants (source Worldometer)… Ah quand même ! Pépère. Le rhum ça conserve.
😉
Rappelons que la Fraônce, le pays des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, des droûats de l’homme, des fonctionnaires déficients mentaux et du pinard… affiche fièrement… 746 !
Bravo les gars.
(Allemagne = 171 ! Tout va bien, ne regardez pas, ne posez pas de questions.)
Mais alors comment expliquer cette performance aussi cubaine que peut l’être un mojito ?
On lisait ça en juillet :
Cuba: Early hydroxychloroquine potent against COVID-19
Cuba uses hydroxychloroquine and some other unique drugs in treatment of coronavirus, say Cuban medical authorities (source agence Anadolu)
Non ? Vraiment ? Ces salopards de communistes n’auraient pas reçu le mémo du Lancet, co-signé par Véran, Salomon et Macron ? 😉
Le petit Vérandouille est attendu à l’accueil avec un change propre.
Et sa valise…
On va lui offrir un aller-simple pour la Havane… Pour son voyage de fin d’année scolaire…