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Vaccinocircus

Patascience versus pénurie : espacer les injections de 48 jours

Bonjour je suis la Haute Autorité de la Santé. On m’a demandé d’annoncer un doublement de… de… zut j’ai oublié. De quoi déjà ?

Covid-19 : la Haute autorité de santé recommande de décaler le rappel vaccinal de 28 jours à 42 jours.

Face à la flambée épidémique du coronavirus, la HAS estime qu’il faut espacer les deux injections de vaccins, afin de protéger plus rapidement davantage de Français vulnérables. (source Le Figaro)

Et hop ! Encore un énième “changement de stratégie vaccinale” ! Les pieds nickelés ne chôment pas.

Premièrement, il convient de corriger le titre :

Face à la pénurie de vaccin, la HAS estime qu’il faut espacer les deux injections de vaccins, afin de protéger plus rapidement davantage de Français vulnérables.

Voilà, c’est mieux car ça colle au Réel. 😉

Rappelons que le délai fixé par le Pfizer entre les 2 injections est de… 21 jours.

Donc les clowns doublent. Décontrastés, comme disait Garcimore.

Avec un seul argument… d’autorité, asséné par l’inénarrable Vérandouille qui jour après jour s’enfonce dans la vase :

Cette extension est «sans risque» et «sans perte d’efficacité», assure-t-il.

Au sujet de l’efficacité, rien, absolument rien de scientifique ne lui permet d’affirmer cela. D’autant que l’efficacité annoncée par le labo (souvenez-vous, le fameux 95 %) était déjà… surestimée (lire ici).

C’est de la patascience, de la pseudoscience, c’est de la communication, pour éviter de paraître comme un crétin qu’il est face… à la pénurie de vaccins et à la désorganisation française.

Il suffit ensuite d’ordonner à une quelconque “autorité” (ici la Haute autorité de santé, la bien nommée) d’annoncer la décision, et zou ! Roulez jeunesse.

Rincez, répétez.

On sombre dans le burlesque, la comédie de boulevard.

Et une fois de plus le constat s’impose : ils bossent pour nous.

Plus ils chient tous dans le pot de colle, plus la confiance s’érode.

Ces thérapie géniques sont parfaitement inutiles pour la majorité de la population (moins de 65 ans et en bonne santé), et leurs effets à moyen et long terme n’ont pas pu être évalués.

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Chiffres Saloperie et sida mental

Covidécès : le scandale des données démographiques

Périodiquement la Propagandastaffel publie un “point épidémiologique” concernant la terrible pandémie.

Prenons le dernier (21 janvier, disponible ici).

61 pages.

Allons directement au chapitre consacré aux morts du Covid (page 37)

Cette donnée, simple, est primordiale car elle permet de qualifier la menace.

Mais la tranche d’âge présentée ici est trop large.

Ensuite la Propagandastaffel ajoute une page : les fameux certificats électroniques…

La moitié de ces 30 032 étaient donc âgé de PLUS DE 85 ans (âge médian).

C’est très précis… mais sur un échantillon parcellaire (42,1 % de tous les covidécès) !

On comprend que l’analyse des certificats de décès en version électonique nécessite seulement quelques clics sur un ordinateur… Mais nous avons donc 71 342 – 30 032 = 41 310 décès dont les certificats de décès “papier” ne sont pas analysés dans le détail (l’âge médian manque).

C’est très fâcheux. Et un an après le début de la terrible pandémie, c’est même carrément scandaleux.

La France de 2021 n’a pas les moyens de payer quelques esclaves pour saisir/numériser les données de ces documents papier, et en tout cas sur les premiers mois ?

Or… il y a semble t-il une analyse faite, puisque ils nous disent que 93 % de tous les décès Covid “sont âgés de 65 et plus”.

Il y a clairement une volonté de rester vague afin de maximiser la peur (“93 % des morts sont âgés de 65 ans et plus… Donc si j’ai 66 ans, je peux y passer”).

Et : “concernant les certificats électroniques, je ne peux pas tirer de conclusion pour moi, puisqu’ils sont incomplets”.

Les médias reprendront tous la première info, la plus large, et donc la plus anxiogène pour le plus grand nombre : “93 % des morts liés au Covid ont 65 ans ou plus “.

Et il en va de même pour les comorbidités, seconde donnée primordiale !

65 % des certificats de décès électroniques avaient une (ou plusieurs) comorbidités (et d’ailleurs combien en moyenne, la formulation vague encore une fois ne permet pas de le savoir) !

Mais quid des 41 310 morts “papier” ?

Bref, presqu’un an après, il est incompréhensible que les données CONSOLIDEES, complètes, ne soient toujours pas publiées.

Les autorités persistent à les diviser en deux groupes (démarche parfaitement artificielle) : les décès “papiers” et les décès “électroniques”.

La terrible pandémie est suffisamment terrible pour chercher à obtenir les données les plus précises, non ? A fortiori quand le travail à effectuer est si simple (monter un pool de secrétaires pour saisir quelques données extraites des certificats de décès sur papier).

Alors pourquoi le ministère continue ce petit jeu ?

Ou alors, ces données consolidées sont effectivement disponibles, mais on ne veut pas les rendre publiques ?

Car elles pourraient montrer que la part des décès avec comorbidités est beaucoup plus élevée que 65 % ?

Ou que l’âge médian est encore plus important que 85 ans ?

 

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Médicament

Traitement : “une percée majeure” avec la colchicine

“Eh merde, ça va encore me retomber dessus”

Celle-ci, on ne l’a pas vue venir ! Un espoir ?

Une vaste étude lancée en mars dernier par l’Institut de cardiologie de Montréal annonce une « percée majeure » dans le traitement de la COVID-19. Ses résultats montrent que la colchicine, un anti-inflammatoire, est efficace pour traiter la maladie et prévenir des complications. Il s’agit du premier médicament oral dont l’efficacité a été prouvée pour traiter des patients avant leur admission à l’hôpital. (source La Presse)

L’étude est “randomisée à double insu et contrôlée avec placebo” et tout le tralala.

Chez 4159 patients qui présentaient un facteur de risque de complications et dont le diagnostic de COVID-19 avait été validé par un test PCR, la colchicine a entraîné une baisse des hospitalisations de 25 %, une baisse du besoin de ventilation de 50 % et une diminution des décès de 44 % par rapport au groupe témoin. « C’est une percée majeure », déclare le DTardif.

Kezako la colchicine ?

La colchicine est un anti-inflammatoire souvent utilisé en cardiologie. Elle a été découverte au XIXe siècle et initialement utilisée contre la goutte. Entre autres avantages, elle est peu coûteuse et a peu d’effets secondaires. Le Dr Tardif l’étudie depuis plusieurs années dans le traitement des cardiopathies et a montré qu’elle réduisait de plus du quart le risque de récidive chez des cardiaques.

Bref, affaire à suivre. Attendons la publication, la révision, attendons les contre-études dans le Lancet faites par des stagiaires du Bangladesh… et alors on pourra envoyer un faire-part à Vérandouille et ses complices… 😉

POST-SCRIPTUM

Heureusement que la presse française est là ! A peine la nouvelle sortie que les kapos mettaient le turbo et enfilaient leur casque.

Exemple avec le Parisien :

La colchicine, «premier médicament oral» contre le Covid-19 ? Pourquoi il faut se méfier
Une étude québécoise affirme que la colchicine, utilisée pour le traitement de la goutte, réduirait les effets du Covid-19. Il y a quelques mois, c’est l’hydroxychloroquine qui avait été portée en solution miracle… avant de retomber en disgrâce.

Voilà les gars. “il faut se méfier” hein, des fois que ce truc fonctionnerait…

La Société française de pharmacologie et de thérapeutique conclut : « L’efficacité de la colchicine dans la prévention ou le traitement des infections à Covid-19 n’a pas été démontrée. »

Prout.

Nous sommes donc rassurés.

La covidémence doit se poursuivre “quoi qu’il en coûte”.

Retour au doliprane.

Et aux thérapies géniques… dont vous ne voulez pas. C’est trop bête.