Vous le savez, l’Asie c’est mon dada.
D’abord parce que c’est mon turf… 😉 mais surtout parce que c’est le berceau de la covidémence.
J’ai longuement parlé de la Chine et de la Thaïlande.
Aujourd’hui, l’actualité me donne l’occasion d’évoquer… le Cambodge.
Pays mutilé et merveilleux. Pays qui recèle le trésor absolu d’Angkor Wat, la beauté surnaturelle de Bokor et le souvenir quasi parisien de Phnom Penh (même si Hanoï demeure la référence).
Bref, le Cambodge c’est bath.
Oui, je suis un grand nostalgique et amoureux transi de l’Indochine française. Je pleure quand je regarde le Diên Biên Phú ou la 317ème section de Pierre Schoendoerffer. Le Fleuve Rouge et le Mékong accompagnent mes rêveries… Autre avantage : ils dissolvent le couillonavirus dans leurs eaux impétueuses… Pseudo virus pour des vieillards occidentaux au bout du rouleau.
Justement quid du couillonavirus au Cambodge ? Toute l’année 2020… absent. Quelques Chinois au début, pas de quoi faire bouger les doigts d’une Apsara.
Et pourtant, frontières fermées… comme tous les pays alentours.
Peu de cas, peu de malades, 2 morts par million d’habitants… Et pas de tests bien entendu. Bref, on pouffe (comme dans les autres pays d’Asie du Sud-Est).
Et puis début 2021, les mecs ont reçu des mémos de Pékin (le Cambodge étant hélas colonisé par les Chinois).
Il est nécessaire d’appuyer sur l’accélérateur covidémentiel… La légendaire langueur khmère, basta.
Hun Sen, la raclure ex-Khmer Rouge qui monopolise le pouvoir depuis 25 ans, a reçu le message 5 sur 5.
Il passe le turbo. Ce type est un larbin. Le larbin de Pékin, il sait (comme les militaires birmans) qu’il suffit d’obéir au Patron pour avoir ensuite la paix dans la gestion des affaires locales…
La fameuse carte blanche… le joker pékinois… qui fait que les militaires birmans tirent dans le tas, en ce moment même, sans crainte, sans honte.
L’Occident, si arrogant, et si totalement couillonaviré (par la Chine) est d’une impuissance à vomir… La Birmanie c’est terminé. Pour l’éternité… Pour une seule raison : les pipelines qui relient la côte ouest à la Chine…
De ce point de vue, le timing du coup d’état mené par les militaires n’est absolument pas anodin… Enième coïncidence de Saint Corona…
Plus de mille contaminations ont été enregistrées ces deux derniers jours, beaucoup chez des ouvriers du textile et des vendeurs sur des marchés, portant à 4081 le nombre de cas dans le pays, qui a enregistré 26 morts du Covid.
Les autorités ont interdit cette semaine les voyages entre les provinces, ont imposé un couvre-feu la nuit à Phnom Penh et ont fermé des lieux touristiques, tel que le site archéologique de Angkor Wat. Le port du masque est devenu obligatoire à Phnom Penh, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 250 dollars.
Toute personne ne respectant pas la quarantaine de deux semaines sera «jugé promptement» et condamné à la prison, a menacé Hun Sen samedi. «Les gens qui ne respectent pas les mesures anti-Covid doivent être condamnés», a-t-il dit à la chaîne de télévision publique. «J’accepte qu’on m’appelle dictateur mais je serai aussi admiré pour avoir protégé la vie de mon peuple».
Le parlement cambodgien a adopté un projet de loi strict destiné à contenir les contaminations qui prévoit jusqu’à 20 ans de prison en cas de non-respect des consignes sanitaires. Se faire vacciner sera obligatoire pour tous les fonctionnaires et membres des forces armées, qui pourraient perdre leur travail s’ils refusent, a aussi annoncé Hun Sen. (source Le Figaro)
Le mec a fondu un câble, littéralement.
20 ans de prison. 😉 Pourquoi pas la perpétuité ?
Voilà à quoi concrètement sert la covidémence en Asie du Sud-Est, pour les neuneus qui n’auraient pas encore compris…
Thaïlande. Cambodge. Birmanie… Les militaires locaux s’en donnent à coeur-joie.
Leurs soucis quotidiens disparaissent grâce à Saint Corona.
Miraculeux cadeau du Grand Patron du Nord : la Chine.
7 replies on “Cambodge : Hun Sen se déclare dictateur Covid”
Hun Sen, un Khmer dégénéré, mais Khmer toujours, dégénéré pour l’éternité.
Hélas. Le cynisme de l’Histoire dépasse l’entendement, parfois…
Et certains peuples… n’ont pas de bol…
bien vu les pipe line …. peak oil, once more.
au sujet des apsaras … filles des devas et des asuras … elles sont censées être celles qui glissent sur l’eau …. comme nos 3 Marie qui abordaient la Provence en barque …. toujours en filigrane la référence aux peuples de la mer …
dans la série Audiard, “c’est à ça qu’on les reconnaît”, il y a un groupe d’épiciers Covid qui a osé s’intituler apsara …
Peak oil, on peut toujours discuter… Mais la nécessité vitale pour la Chine d’avoir cet accès sur l’Ouest, pour éviter le détroit de Malaca… Ca c’est du 150 % garanti pur porc.
Voilà pourquoi je n’hésite pas à affirmer : “La Birmanie c’est fini pour…. l’éternité“.
En clair : les militaires birmans savent que… carte blanche for ever. Les enjeux sont TROP IMPORTANTS pour le grand voisin, le bosss.
Dès lors c’est “open shooting range”.
“Poule !”
Je reformule : je serais birman, avec 3 neurones connectés… je saurais immédiatement que c’est mort de chez mort.
PERSONNE NE VIENDRA me sauver.
Personne.
Une seule issue : la fuite à l’étranger. Et encore, grâce ou à cause du Covid, c’est de plus en plus difficile.
Le seul espoir : les luttes de factions au sein l’armée… En clair, Norbert voulant devenir calife à la place de Roger…
Rien d’autre.
Les Birmans sont les oubliés de l’histoire depuis 70 ans… Ils continueront à l’être pour les 100 prochaines années (et non je ne crois en aucun cas à un “changement” en Chine).
Vous pouvez appliquer la même logique… aux Nord-Coréens !
Niqués depuis 70 ans… Et bien… Ils sont condamnés à demeurer NIQUES pour l’éternité…. Tant il est évident que jamais la Chine n’acceptera sur sa frontière sud… autre chose qu’un glacis.
Et si ce glacis crève de faim… où est le problème ?
Les gesticulations des américains dégénérés ne changeront RIEN à cette évidence géopolitique.
Même chose au nord… Seule une fin de race qui a épousé sa maman comme Macron peut penser une seule seconde que les Russes abandonneraient… la Crimée !
“Allô ? Non mais allô quoi ?” on dirait Nabila qui vient de découvrir l’histoire et une mappemonde.
C’est le drame des Occidentaux : ne plus rien connaître, refuser même, toute connaissance géopolitique, avec cette obstination butée et inféconde commune aux enfants.
“Justement quid du couillonavirus au Cambodge ? Toute l’année 2020… absent.”
Preuve que tout cela n’est que de la comédie, et qu’il n’y a aucune pandémie !
Cette réflexion est valable pour la Thaïlande, le Vietnam, le Laos… Idem en Chine, après le psychodrame “Wuhan”, monté en épingle… l’année 2020 a été calme en Chine sur le front couillonaviral.
De toutes les façons dès le début 2020, il était évident que la situation en Chine ne tenait pas debout…. Apocalypse à Wuhan… Mais pas à Pékin ou Shanghai ? Ni Hong-Kong ?
Alors que le virus est terriblement contagieux, mortel et tout le tralala ?
Et que les gens tombent foudroyés, morts, dans les rues de Wuhan (vidéos de propagande “fuitées”) ?
Mais oui bien sûr.
Plus c’est gros, plus ça passe.
Les gens sont infoutus de regarder une carte, d’observer les distances, les mouvements de population (avant le lockdown de Wuhan, des millions de mecs se sont éparpillés dans tout le pays…), et d’utiliser le simple bon sens.
J’y habite et en effet rien en 2020 + traitement classique HCQ macrolides etc systématique.
Au delà de papa chinois c’est surtout la visite de représentants de faiseurs de paix, de bien qui ont fait la bascule.
Début février petites visites à suivre de représentants de l’UE, de l’OMS du FMI tout en bloc.
Et hop 20 février l’évènement ! Deux prostituées acheminées par jet privé pour des puissants s’échappent de leur quarantaine. Elles provoquent une pandémie !
S’en est suivi toute la mascarade habituelle. En quelques mois le scénario déroulé dans les pays occidentaux à eu lieu en terres khmères.
Parce qu’un pays qui fait défaut ça ferait tâche pour Son Excellence.