Phuket s’enfonce dans un délire dystopique. Mélange du Prisonnier et de scénario kafkaïen.
Rappel : cette île du sud de la Thaïlande a mis en place un système spécial, baptisé Sandbox, pour accueillir… des touristes étrangers depuis le 1er juillet (12 600 au total à ce jour…)
Ces derniers doivent être vaccinés, faire 1 test PCR avant le voyage, puis 2 autres, rester dans un hôtel spécial, mais ils peuvent se balader sur l’île (mais pas la quitter), le tout pendant 14 jours.
La population de Phuket a été largement vaccinée (officiellement 70 %), afin justement de permettre cette réouverture (contrôlée).
Mais pas de bol, 282 covipatients sont hospitalisés, hier il y a 50 nouveaux cas, donc bien entendu… c’est la panique. Alors les autorités ont renforcé le système.
L’île va ainsi se refermer du 3 au 16 août, ce qui signifie que plus personne ne peut venir… par air, mer, terre (source) !
Sauf les touristes.
Résumons :
-un “touriste” étranger, vacciné, peut débarquer à Phuket.
-mais un habitant de Bangkok ou Krabi ou Chiang Mai, vacciné lui aussi, ne peut plus y aller !
POST-SCRIPTUM
Ce délire de province qui se ferme ne pouvait qu’exciter la veulerie d’autres gouverneurs en mal de publicité et de virtue signaling.
Ainsi celui de Phang-nga, juste au nord de Phuket, vient de prendre la même décision : du 3 au 16 août. Plus personne ne peut rentrer (sauf transport biens essentiels et urgences médicales).
4 replies on “Phuket : entre le Prisonnier et Kafka”
Mouais…vous avez quoi? qu’ils crèvent!
Les 50 nouveaux cas c’est des malades ou pas ?
Non bien sûr que non.
Comme partout la grande majorité des “cas” sont… euh… “asymptomatiques” c’est-à-dire en bon Français : des faux positifs. 😉
Les mêmes causes, des tests PCR foireux, produisent les mêmes effets partout.
Pour vous donner les chiffres du journ pour la Thaïlande au niveau national : ces enfoirés annoncent un total de
-205 002 “patients in care” (!!!!) (en soins à l’hosto)
-4 765 en soins critiques (ICU)
-dont 1 044 sous respiration artificielle (réa)
On voit bien que c’est n’importe quoi. Les 205 002 ne sont absolument pas “hospitalisés”, sous entendu malades.
Ils sont enfermés à l’hosto, et dans des hôpitaux de campagne (genre hangar) et ils attendent 14 jours avant de pouvoir sortir. On prend leur température, c’est tout. Ils n’ont pas de “soins”.
Car c’est la règle en Thaïlande : un test PCR positif, zou, au gnouf pour 14 jours.
Mais tous les médias reprennent ces chiffres comme des malades hospitalisés.
OK, merci.