C’est le marronnier (de Noël, avec la dinde et tout) : l’Afrique.
Et surtout c’est d’actualité, en raison du terrible variant du Botswana, baptisé Omicron.
Périodiquement, des scientifiques cons comme des enclumes se déclarent :
- stupéfaits
- mystifiés
- déroutés
… par… ce qui se non-passe dans le non-continent noir au niveau du non-coronavirus (j’ai l’impression d’écrire comme Van Vogt, Le Monde du Non-A, eh oui covidemence.com c’est aussi cela : la culture).
Dernière livraison en date : celle de l’Associated Press, agence par excellence de l’état profond américain neuneu.
But there is something “mysterious” going on in Africa that is puzzling scientists, said Wafaa El-Sadr, chair of global health at Columbia University. “Africa doesn’t have the vaccines and the resources to fight COVID-19 that they have in Europe and the U.S., but somehow they seem to be doing better,” she said.
Eh oui mémère, elle reste interdite devant ce grand mystère mystérieux. Les Africains, qui sont tous de grands enfants, ils n’ont pas de vaccins. Les pauvres ! Et malgré cela… ils n’ont pas le Covid. Et malgré ils ne sont pas tous en train de mourir.
C’est épouvantable.
Et là le scientifique se frappe le torse de rage et d’impuissance !
Ce n’est pas normal, ce n’est pas scientifique. Le continent noir aurait du souffrir des gazillons de morts… Ils ne jouent pas le jeu.
Bien entendu, à aucun moment ces pseudos chercheurs ne posent les vraies questions :
-usage massif de chloroquine (antipalu) et ivermectine
-extrême jeunesse des populations
-système immunitaire aiguisé à force de vivre dans la merde et au milieu de pathogènes du moyen-âge.
… Non ça c’est trop compliqué, ce n’est pas assez patascientifique.
Bref.
Dans 6 mois, je peux déjà vous annoncer que nous aurons un énième papier publié par AP, Reuters ou l’AFP et évoquant l’incompréhension du monde médical face à l’Afrique.