Dix heures du matin, ma villa au bord de mer est inondée de lumière.
J’ouvre une bouteille de Crozes-Hermitage et je me pose sur le sofa.
Oui, je sais…
Avec ma compagne, nous suivons les 31èmes Jeux d’Asie du Sud-Est, organisés cette année au Vietnam.
Chouette, j’adore le Vietnam.
Un match de volleyball Thaïlande/Indonésie est retransmis en direct à la télévision.
Re-chouette.
J’adore le volleyball… mais féminin exclusivement.
Belles femmes longilignes, aux muscles fins et ciselés, en mini short très moulant et qui -avec une certaine espièglerie- se tapent sur les fesses à chaque point gagnant (ou pas d’ailleurs).
Mais je m’égare ! Ce n’est pas le sujet. 😉
A noter que les joueuses indonésiennes, en majorité, portent un foulard (noir) sur la tête et dissimulent leurs jambes sous un collant (noir).
Après une bouteille descendue, je remarque une chose bizarre. Les équipes ne changent pas de côté après chaque set.
Le vin du Rhône me jouerait-il des tours ?
Je me tourne alors vers ma compagne et lui lance :
Amour brûlant et phare de ma vie, ma poulette adorée, mon virus galant préféré, ma myocardite céleste, pourquoi les joueuses ne changent-elles pas de côté, nom d’une pipe ?
Elle écoute les présentateurs thaïs qui baragouinent dans le poste, expliquant le pourquoi du comment de cette étrangeté.
Puis elle sourit. Ses longs yeux de Siam s’illuminent. Elle sait d’avance qu’elle va me faire plaisir.
C’est à cause du… Covid. Pour réduire les risques de contamination.
A cet instant, je comprends subitement deux choses :
- 1 elle est bien la femme de ma vie.
- 2 la semaine couillonavirale commence très bien, je dois m’ouvrir une seconde bouteille de vin.