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Journal de la shitholerie : Argentine et Cuba

Je pense inaugurer une nouvelle rubrique : “Shitholes”.

Trump me manque tellement…

Après le Sri Lanka, voici deux nouveaux cas, emblématiques.

CUBA

Ile paradisiaque dans les Caraïbes… Euh.. Non.

Symbole d’un communisme romantique, le “socialisme tropical”, cigares, rhum, bikinis et p’tites pépées, le tout saupoudré de cannes à sucre et de Che Guevara.

Toute une jeunesse. Toute ma jeunesse. 😉

En réalité : un mythe enrobé dans un mythe. Le pognon, le pouvoir. Une dictature familiale bien sale.

Et comme d’habitude, des cohortes de gogos, de glands béats qui applaudissent comme des otaries… Visualiser ici la trogne ravie de Danièle Mitterrand qui en mouillait son string léopard.

Bref.

Sauf que tout cela (communisme, socialisme et capitalisme, tous les “ismes”) ne fonctionne… qu’avec des sources d’énergie abondantes et pas chères.

L’URSS obligeait. Ensuite, après l’effondrement soviétique… ce fut  beaucoup plus difficile. 😉

Et aujourd’hui, avec les ressources sous contraintes, l’inflation et l’inévitable chaos monétaire… la fin de partie s’annonce.

L’île souffre désormais de… coupures électriques. Répétées. Prolongées (source Reuters).

Et souvenez-vous de ce que disait Lénine :

“Le socialisme, c’est les soviets plus l’électricité.” 😉

Pas de bol.

Cette pénurie d’électricité achèvera définitivement l’industrie et le peu de tourisme restant (qui ramenait des précieux dollars)… Les dirigeants cubains de toutes les façons tombèrent dans le piège du Covid… Comme tous les autres.

Et il était tellement facile de se foutre de leur gueule avec leur “vaccin” local dont l’efficacité atteignait officiellement… “92,28 %“.

Du rhum ?

92,28 %. 😉

Non, ce n’est pas un gag (hélas !). Lire mon article ici.

Sans parler de leur odieux chantage contre leurs propres enfants : pas d’école si pas de vaccin.

“Oh mon grand fou ! Tu piques. Tu te souviens ?”
ARGENTINE

Comme disait l’autre, le déterminisme économique n’existe pas. Singapour par exemple était une île de merde peuplée de quelques pirates chinois, d’Anglais alcooliques, d’Indiens perchés et de Malais vicelards… Cent ans plus tard, c’est devenu le coffre-fort… suisse (et un gros !) de l’Asie du Sud-Est.

L’Argentine quant à elle était riche, très riche, pleine de ressources naturelles (c’est toujours le cas !)…

Avant la première guerre mondiale l’Argentine était la Suisse de l’Amérique latine. Peu ou prou. Dixième pays le plus riche par habitant.

Sa capitale Buenos Aires s’affichait comme le Paris du continent américain.

Et aujourd’hui, elle barbotte au fond du shithole trumpesque.

Une caricature de pays latin, version tango, vin rouge, barbecue, foutriquets et casques à pointe.

Bref : des branleurs.

Et comme d’habitude… tout vient de l’énergie, en particulier de l’arrêt des subventions…

Eh oui -les Français vont bientôt le comprendre- les “subventions” c’est comme un shoot de morphine : ça fait du bien sur le moment… mais ça finit toujours par se payer.

Cash.

Grèves, chômage, taux de pauvreté (40 %), inflation (36 % sur le premier semestre 2022 !), manifestations etc. L’Argentine déjà éreintée par des crises de la dette à répétition (elle doit 44 milliards de dollars au FMI)… s’est enfoncée dans la shitholerie à coups de “subventions” et de programmes sociaux (comprendre des chèques… là encore les Français devraient prêter attention…)…

La fête est finie. Les subventions “universelles” prennent fin (15 ans ! lire cet article).

Et quand on commence à toucher à l’énergie (électricité et essence)… là on réserve son siège première classe pour la phase terminale (voir Sri Lanka).

SYNTHESE AUSSI HIVERNALE QU’EUROPEENNE

Maintenant que vous avez compris que l’Europe est précisément en train de se tirer consciencieusement des rafales de Kalashnikov dans la tête au sujet de l’énergie… vous pouvez donc facilement prévoir le futur… 😉

Nous suivrons le même chemin que les Argentins, les Cubains, et de tant d’autres…

Mais avec en cadeau bonus, la guerre des civilisations avec les invasions africaine et musulmane, ce qui dans tout processus d’effondrement… rajoute un sel particulier.

Dans ce cadre, le Covid n’était qu’un amuse-bouche.

Ou si vous préférez un coup de semonce dans cette grande guerre mondiale.

La première véritable guerre mondiale : celle de tous contre tous

Pour les ressources.

LE MESSAGE D’ESPOIR… POUR LES AUTRES

Mais je souhaite finir sur une note d’espoir. Je sais c’est rare. 😉

Tous ces exemples (Cuba, Argentine, Sri Lanka, Singapour)… pointent vers une seconde vérité, indépassable elle aussi : les hommes.

L’Argentine a TOUTES les ressources (y compris énergétiques) dont on peut rêver… Mais il lui manque des hommes avec une vision, l’intelligence, la force nécessaires, portés par un élan civilisationnel vital, et une population décidée à bosser, à façonner son futur.

A la place, l’Argentine a des élites corrompues, dont le niveau intellectuel baisse, et une population dégénérée, épuisée. En clair : le point de non retour est quasiment atteint.

Je reformule : dans cette guerre mondiale (la seule, la vraie, et la dernière en quelque sorte)… il y aura des gagnants.

La Chine par exemple, dirigée par des hommes avec des neurones et une vision, et une culture, est bien décidée à en faire partie (la Russie aussi).

Elle fait tout pour. Elle travaille pour cet objectif.

Comme toujours avec l’Histoire, il n’y a aucune garantie de succès… mais la Chine tente de mettre toutes les chances de son côté.

Et nous ?

Attendez, j’appelle Sandrine Rousseau, Gérald Moussa Darmanin, Gabriel Attal, Elisabeth Borne.

Ou Cyril Hanouna.