Après 1 semaine de “panne informatique“, le gouvernement a bien voulu se bouger les fesses et mettre à jour les données (au 25 août) sur son site : https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/suivi-indicateurs?location=FRA
Une belle brochette de bras cassés !
Alors… on le voit, c’est clair, la courbe est terrifiante. La hausse est très agressive. Très marquée.
Ah non, pardon ! Je confonds avec le graphique des “nouveaux cas” !
Ces milliiiiiiiiiiiiiiers de nouveaux cas quotidiens qui permettent aux covidéments de justifier toutes leurs saloperies (masques pour écoliers de 11 ans, masques à l’extérieur dans les grandes villes, achats de vaccins inexistants, matraquage de rebelles anti-masque, j’en passe et des meilleures).
Les esprits chagrins me feront remarquer que le 19 août, on était à 7,2 %, et que la situation était déjà qualifiée -par le gouvernement et les médias- de “préoccupante“.
Et que donc 7,9 c’est considérablement plus élevé que 7,2. 😉
C’est vrai.
Mais hier, malgré une explosion de nouveaux cas (+6 111 en 24 heures, source Le Figaro, nouveau recoooooooooord), le nombre total de malades en réanimation a baissé à 381 (soit “29 de moins par rapport à l’avant-veille“, dixit le journal).
Un petit calcul montre que le % est donc redescendu à 7,6 % (la base de calcul est 5 000 lits de réanimation). Sans doute faudra t-il attendre une bonne semaine pour que les fonctionnaires branleurs daignent faire leur boulot et mettent à jour le graphique.
Rien n’est moins sûr.
Dans tous les cas, on est dans l’épaisseur du trait à +20 ou -20 patients en réa, dans un pays qui totalise 67 millions d’habitants.
En clair : c’est stable. Et c’est stable à un niveau ridiculement faible. Rappel sur le graphique la ligne verte à 40 % est dite de sécurité…
Donc à 7 % et des brouettes, on pouffe.
Rappelons pour les malcomprenants que se focaliser sur les nouveaux cas n’a aucun sens… si la terrible maladie… euh… ne fait rien. Même pas le nez qui coule (les fameux “asymptomatiques“…)
Par contre, c’est une scandaleuse manipulation.
Si les nombres des hospitalisations, des cas graves en réanimation et in fine des décès baissent ou même demeurent stable à des niveaux très faibles… où est le problème ? Où est l’épidémie ? Où est le risque ? Où est le putain de virus qui est censé ravager la planète entière avec des milliers de nouveaux infectés par jour ?
Nulle part bien sûr.
Mais les covidéments ont besoin de se raccrocher à un nombre qui fasse peur, un nombre qui soit en hausse.
Au début de la pandémie, ils utilisèrent les morts. Depuis juillet, ils se servent des nouveaux cas….
Voilà. Etes-vous bien terrifié(e)s ? Oui ? C’est parfait alors, je vous souhaite une bonne journée.
