Une fois de plus, don de clairvoyance, j’avais annoncé les inévitables contre-études destinées à démonter à coup de cric le vaccin russe, Sputnik V.
C’est chose faite, nous apprend le Figaro.
Rappelons qu’une étude -russe- avait récemment validé le vaccin, tant en terme d’efficacité que de sécurité.
Covid-19: soupçons de fraude pour le vaccin russe.
Des chercheurs ont remarqué des «répétitions de motifs» suspectes dans les données des essais cliniques de phase 1 et 2 publiées dans The Lancet sur le candidat-vaccin autorisé par Vladimir Poutine début août.
Nous sommes donc rassurés. 😉 On a échappé au pire.
C’est là où la covidémence fait un tour sur elle-même et se mord la queue dans une suprême ironie.
Car d’un côté, les fanatiques nous répètent que seul le vaccin nous sauvera de la fin du monde couillonavirale.
Mais de l’autre, quand les Russes affirment avoir fait le boulot, et que leur vaccin est efficace et sans effets secondaires… Alors là non ce n’est pas possible, ça ne va plus, et surtout c’est très dangereux… de développer un vaccin en si peu de temps, hein, et avec si peu de tests…
Et en plus, les Russes trichent systématiquement, et bidonnent leurs données. Pas nous. Jamais.
Que deviendraient nos chers, très chers Gilead, GlaxoSmithKline, Sanofi et autre AstraZeneca ?
Nos laboratoires qui ont déjà vendu dans le monde entier des milliards de doses de vaccins qui n’existent pas (lire ici) ?
Faut pas pousser mamie et ses petits-enfants dans le goulash, euh dans le potage de potiron, zut alors.
Le vaccin nous sauvera… mais ce doit être le nôtre ; de vaccin.
Pourquoi ?
Parce que.
Arrêtez de poser des questions idiotes.
Notre vaccin sera meilleur. C’est tout.
Il aura des arômes de violette, de prune, d’épices et de tabac blond. Meilleur, voilà tout !
Et avec un peu de chance, comme du bon vin français, on pourra même le boire (après l’injection…) ! Et toc.
Le pinard c’est quand même meilleur que la vodka, non ?
