
Depuis la prise de contrôle totale par Pékin (en juin 2020, à la faveur du couillonavirus)… l’île-état n’en finit pas d’être punie.
Comment ? Inutile de pointer la répression des opposants ou la fermeture des médias etc…. Ca c’est du classique.
Non, la véritable punition se fait… via la covidémence.
Pékin impose ainsi des règles folles, au nom du “Zéro Covid”… encore plus dures et dingos que sur le continent.
Citons les quarantaines cinglées de 21 jours… ou encore le fait de tuer littéralement la compagnie aérienne Cathay Pacific (épuisement des personnels via des quarantaines successives, aberrantes, et la fermeture des frontières, privant le “hub” d’oxygène).
Encore quelques mois de ce traitement et Pékin sera parvenu à détruire une société privée qui était flamboyante avant la crise couillonavirale (et même si Air China en possède 30 %)…
Un symbole.
Tout ce qui rappelle la “souveraineté” de Hong-Kong est et sera détruit.
Dernier délire en date : l’extermination… des hamsters.
Eh oui, quelques uns auraient été -horreur- contaminés par le couillonavirus. Et dans sa version Delta en plus. 😉
Le gag est total.
Le couperet est tombé : tous les citoyens sont appelés à remettre leurs hamsters (et autres petits mamifères, voir plus bas), si achetés après le 22 décembre, aux fins d’extermination.
Par “mesure de précaution” bien entendu, et pour leur bien. Comme d’habitude. 😉
Their latest measures target hamsters and other small mammals — including chinchillas, rabbits and guinea pigs — which authorities on Tuesday said will be culled as a “precautionary measure”. (source Bangkok Post)
Un père console son fils de 10 ans… Son hamster doit passer à la casserole.
“I have no choice — the government made it sound so serious,” Hau told AFP, showing videos of his son wailing in front of Pudding’s pink cage.
Quand le burlesque se combine au tragique.
Hong-Kong c’est terminé. Pékin n’en a plus besoin. Schenzen peut faire le boulot.
HK est coupable d’avoir cru à sa souveraineté (en dehors de la Chine), à son indépendance, mais surtout d’avoir été arrogante, un ilôt capitaliste de prospérité immense, à quelques kilomètres de la Chine pauvre à l’époque… Une place financière qui irriguait toute l’Asie, mélangeant les nationalités.
Coupable enfin d’avoir conduit les dirigeants chinois (faibles à l’époque) à créer la couleuvre -et de l’avaler- du “un pays 2 systèmes“…
Piège politique et réthorique…
Pékin n’a en réalité jamais digéré une telle humiliation.
La Chine éternelle… qui n’oublie rien… savoure à présent sa vengeance.
Froide, très froide…
Comme d’habitude, ceux qui ignorent l’histoire ne peuvent pas comprendre les actions de la Chine ; les Guerres de l’Opium, et leurs conséquences dramatiques en cascade, sont la grille de lecture ad hoc pour comprendre la covidémence.
Les Hongkongais n’ont pas fini d’en baver… Des milliers ont d’ailleurs compris que le jeu était terminé.
Pour de bon.
Ils utilisent ainsi le programme créé par le Royaume-Uni pour acquérir la nationalité britannique (source Reuters). Et partir définitivement.
Les expatriés quant à eux s’en vont, épuisés par 2 ans de délires covidémentiels absolus.
Oui, la vengeance de la Chine est froide…
Ils attendaient depuis 1860.
POST-SCRIPTUM
Ne pas voir que la “crise” du fentanyl aux Etats-Unis, qui tue des DIZAINES de milliers d’Américains (jeunes) CHAQUE ANNEE et cette fois de manière certaine (pas comme le Covid hein)… fait directement écho aux Guerres de l’Opium contre la Chine il y a 150 ans… c’est être profondement glandu.
Le fentanyl est fabriqué en Chine… Et depuis des années, ce produit est “exporté” aux Etats-Unis. Pékin affiche une mine contrite. Il y a eu quelques réunions où les Américains ont élevé la voix. Et ?
Rien.
Le terrain avait été préparé par les crétins de Purdue Pharma, le lab US qui fabriquait l’OxyContin et qui a transformé des millions d’Américains “normaux” en toxicos…. Zou… Le fentanyl est arrivé.
Moins cher et bien plus puissant que l’héroïne (jusqu’à facteur 100). Et donc qui tue bien plus.
C’est la Guerre de l’Opium 2.0 (synthétique). Et cette fois, l’agresseur est bel et bien la Chine.
Alors on me dira en pleurnichant “mais noooooooooon ils n’organisent pas le trafic”.
Ils laissent faire, ce qui revient au même.
C’est un cas d’école de guerre hybride.
Rappel : la guerre du Vietnam qui a profondément traumatisé les Etats-Unis… a tué 58 000 jeunes Américains en douze ans (1963-1975).
Le fentanyl chinois provoque “une guerre du Vietnam” de dégâts par an… !