Soit Rangsithorn Bhanubandh, porte-parole de “Zéro Covid Thaïlande” (“an information resource that promotes accurate science-based communication to eliminate Covid-19 in Thailand “, rien de moins)
Si, si, ça existe. 😉
Il publie donc une tribune dans le Bangkok Post (quotidien anglophone), absolument fascinante, non pas par rapport à l’objectif (banal, le zéro Covid), mais par rapports aux moyens et à ses justifications.
Je vous invite à lire l’article en entier, ça balance du steack de Tom Yam Kung !
Le mec est dingue… mais de façon intéressante, enfin disons originale.
Un savant mélange de vérité et de mythes, voire de franche déconnade.
Voici les principaux angles de son missile multi-tête (on me pardonnera mes traductions parfois un peu rapides) :
-les vaccins, les boosters, l’immunité naturelle, les masques chirurgicaux, les masques en tissus… c’est de la merde !
-Ces outils n’offrent pas une “protection réaliste contre Omicron” [ !!!! ça commence bien, le mec met popaul sur la table et détruit de nombreux mythes covidémentiels !]
-le Covid est une maladie principalement “aérosol”.
-qui donc peut être largement contenue par l‘utilisation universelle de masques de type N95
-on doit éduquer les gens sur ce mode de transmission : respirer l’air vicié de personnes infectées.
-n’importe quelle infection, même “légère”, entraîne de hauts risques de pathologies à long terme, pour tous y compris les enfants [!!!!!! hein ?]
-tant que les gens seront infectés (et réinfectés), le virus continuera à muter.
Nous ne sommes qu’à quelques mutations pour que le virus devienne chronique. Avec davantage de mutations qui prendraient de vitesse nos anticorps, alors nous aurions l’équivalent aérosol…. du HIV [!!!!!!!!!! hein ?]
-l’idée que les infectés Omicron feraient face à des symptômes plus “légers” est fausse.
-avant Omicron, nous avons déjà vu des infectés “légers” ou “asymptomatiques”… souffrir de dégats immunitaires, avec des symptômes neurologiques persistants [!!! “maladies neurodégénératives”, hein ?]
-Omicron pourrait rapidement créer davantage de Covid Long que les précédents variants, combinés.
-seule la “suppression” du virus fonctionnera
-les confinements sont trop coûteux
-toute la population doit donc utiliser des masques N95, en permanence, fournis gratuitement, pendant un mois, ça coûtera moins cher
-il va de soi qu’on ne pourrait plus manger ensemble [!!! donc restaurants, cantines et les bars… fermeture générale… gros dégâts économiques].
La Thaïlande covidesque, c’est officiellement ça :
Rien en 2020 et début 2021, pour un pays dont la population est égale à celle de la France et qui recevait 800 000 touristes chinois en janvier 2020, avec de nombreux vols directs en provenance de… Wuhan.
On pouffe.
Il ne s’est strictement rien passé en Chine en 2020, ni dans toute l’Asie du Sud-Est, contrairement à l’image renvoyée par le “Show de Wuhan”.
Bref.
Puis, la Thaïlande commence à vacciner en avril 2021… et pouf, les covicas et les covimorts arrivent.
La tuile. Un phénomène constaté dans de nombreux autres pays…
La souche Wuhan ne prenait pas. Mais Delta oui, il s’accroche mieux aux petits poumons des gentils asiatiques…
Admettons…
Mais sauf en Chine. Ah la Chine, toujours cette grosse écharde dans le pied des covidéments.
Personne ne décède du couillonavirus en Chine, alors que c’est la Chine qui a inventé le virus, pardon la terrible pandémie, en lui donnant “corps”.
L’indicateur des “cas” n’est pas pertinent en Asie du Sud-Est, car ils testent considérablement moins que les pays occidentaux… Ou alors… justement ils auraient raison ? 😉
J’ai donc suivi 2 indicateurs, plus précis, depuis juin 2021.
-les malades, les vrais (“serious conditions“), pas les bidonnés “asymptomatiques”.
-dont les malades sous “respirateurs” (équivalent réanimation chez nous, ICU en anglais).
On peake mi août… et puis c’est une longue et très lente descente qui est le parfait miroir des “cas”.
Au niveau des évolutions quotidiennes (mais moyenne mobile 7 jours) on note que la croissance s’affaiblit dès la mi-juillet… avant de devenir négative fin août.
Alors que penser de tout cela ?
Bof. Ces longues descentes me semblent trop “parfaites”.
Au final, le Royaume de Siam est loin, très loin derrière pour les covimorts : 308 par million d’habitants en cette fin 2021… Quand la France est à 1 873, l’Allemagne à 1 320, l’Italie à 2 264…
Bref, si on met de côté toute responsabilité des “vaccins”… la situation en Asie continue de ne pas faire sens… lorsqu’on la compare avec l’Europe et l’Amérique.
Les souches se succèdent… et l’Asie du Sud-Est demeure -relativement- protégée.
Font-ils les choses mieux que nous ? Tous ces gouvernements (Thaïlande, Malaisie, Vietnam, Philippines, Cambodge etc.) sont covidéments.
Soignent-ils mieux les malades graves ? Ou alors, est-ce parce qu’ils soignent les contaminés avec peu de symptômes (empêchant ainsi une éventuelle détérioration ?) C’est possible.
Le “restez chez vous prenez du paracétamol” n’existe pas en Thaïlande. Le pays au contraire s’obstine à hospitaliser des gens… positifs mais asymptomatiques. On les surveille en permanence (température, tension, niveau d’oxygène). Et on leur donne quelques médicaments (la molécule japonaise le Favipiravir).
[Article écrit il y a plusieurs mois… mais oublié… la question d’une lectrice a réactivé mes neurones. Me permet de finir sur une très belle théorie conspirationniste, une vraie, pas les trucs de tafioles au sujet des dividendes de Big Pharma, ça c’est bon pour les collégiens avec ou sans boutons]
Nous savions déjà que le virus était présent en Italie dès septembre 2019 (lire article ici).
Nous avions également des données circonstantielles (la délégation françaises aux jeux olympiques militaires de Wuhan du 18 au 27 octobre… revenant tous malades).
Sans oublier le trafic routier inhabituel autour de l’hôpital de Wuhan, à partir d’août 2019 (lire ici) ou encore les recherches Google des habitants de Wuhan.
Mais il y a d’autres éléments de preuve, basés comme en Italie sur l’analyse de prélèvements sanguins ou les eaux usées.
Cette étude est particulièrement intéressante… car elle porte sur de nombreux prélèvements (7 000)… provenant de dons sanguins dans plusieurs états… très espacés les uns des autres.
13 au 16 décembre 2019 : 1 912 prélèvements, 39 positifs (soit 2 %) en Californie, Oregon, Washington.
30 décembre 2019 au 17 janvier 2020 : 5 477 prélèvements, 67 positifs (soit 1,2 %), dans le Massachusetts, Wisconsin, Iowa, Michigan, Connecticut ou Rhode Island.
Il est extrêmement improbable que les 39 personnes infectées ayant donné leur sang entre le 13 et 16 décembre 2019 en Californie (côte Ouest), Oregon et dans l’état de Washington (côte Est), étaient tous des voyageurs revenant de Wuhan, ou ayant eu des contacts les uns avec les autres.
Idem pour les 67 personnes début janvier…
Il y avait donc probablement plusieurs foyers de contamination locale, aux Etats-Unis, dès le début décembre 2019 (si on ajoute délai incubation)…
Une seconde étude aux Etats-Unis vient d’être publiée (source Wall Street Journal). Et elle montre que 2 individus étaient infectés dès le 7 et 8 janvier 2020 dans l’Illinois et le Massachusetts (prélèvements sanguins).
Pourquoi est-ce important ? Parce que cela détruit la gentille timeline officielle chinoise et mondiale autour du gentil pangolin qui aurait bouffé la méchante chauve-souris dans le fameux marché de Wuhan.
Et cela remet le projecteur sur l’hypothèse de la fuite du labo de Wuhan (accidentelle ou délibérée, voir ci-après) qui de théorie odieusement conspirationniste et d’extrême-drouâte en raison de Donald Trump… devient soudain mainstream, au point que même Facebook consent… à ne plus la censurer !
Et cela fait écho aux preuves circonstantielles apportées par les services de renseignement US en mai : les 3 scientifiques travaillant au labo de Wuhan qui tombèrent malades en novembre (source NBC).
Cela contredit une fois de plus les déclarations officielles chinoises (pour qui aucun personnel du labo de Wuhan n’est tombé malade durant l’automne 2019).
Enfin, on rappellera que :
-la Chine a refusé puis saboté toute enquête (sérieuse) de l’OMS à Wuhan portant sur l’origine du virus.
-la Chine s’amuse à détruire des enregistrements compromettants dans les bases de données génétiques (source DailyMail).
-et la Chine trafique le calendrier.
Pourquoi ?
La réponse est évidente : la Chine dissimule la vérité.
La Chine est coupable.
Et même doublement… Car enfin… ce virus, cette terrible pandémie est pathétique… Pourquoi la Chine… en a fait un show, une superproduction morbide et terrifiante fin janvier 2020 à Wuhan, donnant ainsi le top départ de la covidémence mondiale ?
On le voit donc, l’idée d’une fuite accidentelle à Wuhan qui aurait été -comme d’habitude- étouffée “jusqu’à ce que ce ne soit plus possible”… est peut être elle-même bidonnée.
Un mensonge dans le mensonge.
Allons plus loin : ce scénario a l’avantage de coller parfaitement aux représentations que l’Occident se fait de la Chine et du PCC.
Un classique dans les régimes communistes : on fait une connerie puis on nie le Réel (Chernobyl etc.). En Chine, la crise du SARS en 2003 commença de la même manière ; Pékin nia.
Vingt ans après, la Chine se montrerait donc toujours “fidèle à elle-même“… Un peu trop ?
En mentant de manière si obscène et si évidente (pas d’enquête à Wuhan, calendrier absurde, explication loufoque du pangolin)… la Chine au fond se protège…
Car cela valide, donne corps à l’hypothèse de la fuite accidentelle dans le labo…
Sauf qu’il y a un élément qui cloche : il est difficile de croire qu’entre mettons fin août et début septembre 2019 (date présumée de la fuite) et le 20 janvier 2020 (date du début du show à Wuhan)… les autorités chinoises aient pu monter un plan aussi vaste, sophistiqué pour affaiblir l’Occident, tuer la réélection de Trump qui était quasi assurée en janvier 2020 etc.).
Je synthétise : le scénario de la fuite accidentelle qui aurait été un temps “dissimulée”, arrange et protège Pékin.
Plus fort encore, en ajoutant dans le tableau une co-responsabilité américaine (les financements d’expérience de gain de fonctions, la bande à Fauci), la Chine renforce ainsi le scénario…
Sans oublier la parfaite “plausible deniabiliy” : qui serait assez fou pour disséminer une arme biologique… d’abord chez lui ?
Je suis d’accord, c’est pour le coup une véritable théorie conspirationniste. 😉
Mais ce serait bougrement brillant et malin, parfaitement en phase avec les enseignements de Sun Tzu.
Comment dissimuler une attaque ?
En parvenant à faire croire -en le niant ! – à… un accident.