Covid-19 : la mortalité en réanimation a chuté. Le taux de mortalité des patients Covid en réanimation est passé de 60% en mars 2020 à 36% fin octobre, selon les données issues de plusieurs pays.
Youpee !
Ah… attendez… Il y a une autre ligne…
… mais ce progrès pourrait stagner.
Ah ouf ! Nous avons eu peur ! Peur d’avoir été rassurés. 😉 Merci Le Figaro !
Il s’agit d’une méta-analyse portant sur 43 000 patients.
Je vous laisse lire le papier.
Si on ajoutait les traitements médicamenteux comme l’ivermectine, l’HCQ… ce nombre baisserait encore, c’est une certitude. Mais il ne faut pas. Ce n’est pas bien. Ce n’est pas conforme. Ca ferait dérailler la covidémence.
Car si l’opinion publique comprenait que les covicas ne sont que des tests PCR foireux (millions de “cas positifs asymptomatiques“) et que les gens en réa ou qui meurent sont en majorité des vieillards perclus de pathologies très traditionnelles… alors la covidémence s’effrondrerait du jour au lendemain.
D’abord il explique les mutants [et mine de rien, il avait raison !], rappelle que l’IHU Marseille fait des génomes et peut donc les suivre, évoque le risque que les vaccins soient inefficaces, rappelle que le Remdesivir est mutagène, etc.
Mais surtout à 17 minutes, il ouvre le feu en mode Gatling.
Verbatim.
Ce gouvernement doit arrêter de faire la guerre aux traitements hors Remdesivir.
Il faut nous laisser tester et évaluer des traitements. J’ai des projets de recherche qui sont rejetés dans ce pays. Des médicaments qui ne coûtent rien. Il faut arrêter.
Le Conseil de l’ordre doit nous protéger plutôt que de nous attaquer. Je suis harcelé par le Conseil de l’ordre parce que je soigne des malades, on a soigné 14 000 malades ici [IHU Marseille]. Ca suffit.
Le Conseil de l’ordre ne devrait pas être aux ordres, incompréhensibles, de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent.
Ce n’est pas le Conseil de l’ordre qui va dire ce que doit être la science.
J’espère que les confrères comprendront : c’est nous qui avons mis en place ces gens en les élisant. On va avoir des élections, faut pas remettre les mêmes !
L’analyse du CO faite par la Cour des comptes est terrifiante [rapport, lire ici, synthèse vidéo ici : “graves manquements” dont “falsification d’écritures comptables, disparition de pièces” et même “détournement de fonds” ! etc. La totale.]
Le gouvernement aurait dû prendre des mesures radicales pour remettre de l’ordre.
La fonction du CO ça n’est pas de faire régner un ordre ponctuel, d’un ministre de passage, parce que les ministres de la Santé ça dure deux ans et demi. Ca n’a pas une connaissance intrinsèque de la science. Faut être modeste.
J’espère qu’on va revenir à un monde normal dans lequel face à une maladie, on va voir son médecin. Ils doivent examiner les patients, et les prendre en charge. Et revenir à la médecine.
Cette espèce de censure sur les médicaments anciens, associée à une incapacité d’utiliser les moyens technologiques nouveaux sont inquiétantes.
Une vaste étude lancée en mars dernier par l’Institut de cardiologie de Montréal annonce une « percée majeure » dans le traitement de la COVID-19. Ses résultats montrent que la colchicine, un anti-inflammatoire, est efficace pour traiter la maladie et prévenir des complications. Il s’agit du premier médicament oral dont l’efficacité a été prouvée pour traiter des patients avant leur admission à l’hôpital. (source La Presse)
L’étude est “randomisée à double insu et contrôlée avec placebo” et tout le tralala.
Chez 4159 patients qui présentaient un facteur de risque de complications et dont le diagnostic de COVID-19 avait été validé par un test PCR, la colchicine a entraîné une baisse des hospitalisations de 25 %, une baisse du besoin de ventilation de 50 % et une diminution des décès de 44 % par rapport au groupe témoin. « C’est une percée majeure », déclare le Dr Tardif.
Kezako la colchicine ?
La colchicine est un anti-inflammatoire souvent utilisé en cardiologie. Elle a été découverte au XIXe siècle et initialement utilisée contre la goutte. Entre autres avantages, elle est peu coûteuse et a peu d’effets secondaires. Le Dr Tardif l’étudie depuis plusieurs années dans le traitement des cardiopathies et a montré qu’elle réduisait de plus du quart le risque de récidive chez des cardiaques.
Bref, affaire à suivre. Attendons la publication, la révision, attendons les contre-études dans le Lancet faites par des stagiaires du Bangladesh… et alors on pourra envoyer un faire-part à Vérandouille et ses complices… 😉
POST-SCRIPTUM
Heureusement que la presse française est là ! A peine la nouvelle sortie que les kapos mettaient le turbo et enfilaient leur casque.
La colchicine, «premier médicament oral» contre le Covid-19 ? Pourquoi il faut se méfier
Une étude québécoise affirme que la colchicine, utilisée pour le traitement de la goutte, réduirait les effets du Covid-19. Il y a quelques mois, c’est l’hydroxychloroquine qui avait été portée en solution miracle… avant de retomber en disgrâce.
Voilà les gars. “il faut se méfier” hein, des fois que ce truc fonctionnerait…
La Société française de pharmacologie et de thérapeutique conclut : « L’efficacité de la colchicine dans la prévention ou le traitement des infections à Covid-19 n’a pas été démontrée. »
Prout.
Nous sommes donc rassurés.
La covidémence doit se poursuivre “quoi qu’il en coûte”.
Retour au doliprane.
Et aux thérapies géniques… dont vous ne voulez pas. C’est trop bête.