La dernière nouvelle stupéfiante nous vient du Maine (Etats-Unis).
Madame la gouverneur, une démocrate cela va de soi, vient de déclarer en parfaite covidémente :
“front-of-house staff in restaurants who choose to wear face shields must now wear them upside down so that they are attached at the collar instead of the forehead, so that their breath is directed up, not down”
-après avoir piqué de la thune (ou ne pas avoir payé d’impôts, variante très franco-française)
En gros.
Dans le fameux “monde d’après” tant désiré par certains, un ministre ça se fait démissionner pour avoir… assisté à un dîner de 80 personnes, en violation des règles couillonavirales.
C’est ce qui est arrivé à la ministre irlandaise de l’Agriculture, nommée il y a un mois.
Depuis quelques temps, le message qu’on nous impose est le suivant : “En France métropolitaine, la situation est préoccupante : l’ensemble des indicateurs continuent leur progression et la transmission du virus SARS-COV-2 s’accentue.”
Ici être “préoccupé“signifie craindre l’augmentation du risque d’être infecté par une maladie mortelle, c’est-à-dire le Covid-19.
Si je vous dis que l’épidémie de rhume progresse, vous ne serez pas préoccupé(e), car le rhume n’est pas une affection grave.
Donc, dans le cas du Covid-19, les hôpitaux doivent remplir chaque jour leurs lit en réanimation avec des patients couillonavirés en train de cracher leurs poumons.
Le graphique parle de lui-même. Il est évident. Il n’y aucun risque de mésinterprétation.
J’ai même posé la question à Serge July qui s’est exclamé entre deux verres de rouge : “J’crois qu’c’est clair !“
Ca monte !
Ca monte même très fortement et très vite !
A tel point que Monsieur Raffarin en relâche son sphincter sous lui, lui le grand, l’éternel ami de la Chine qui déclara un jour : “Notre route est droite, mais la pente est forte” (avant de fourguer le labo P4 à… Wuhan).
La pente de ce graphique est forte, en effet.
Et c’est donc fondamentalement préoccupant. 😉
Plus sérieusement, et je reviens à ma pyramide conspirationniste… ce message totalement débile ruisselle ensuite… et finit par vous éclabousser les chaussures. Et vos cerveaux.
Et à aucun moment un homme ou une femme en responsabilité, au sein de cette pyramide, n’est capable de dire : “Attendez les gars, faut arrêter les drogues dures. Vous êtes complètement cons. Prenez vos cachets de chloroquine avec du valium et arrêtez de nous casser les grelots“.
A aucun moment.
Si après cela, vous n’êtes pas légèrement inquiet…
Ce déni de réalité et cette inversion orwélienne du langage, ne sont pas des particularités françaises.
Si vous suivez ce site, vous savez désormais que cela affecte virtuellement tous les pays du monde.
Et qu’à un tel degré de fanatisme et d’énormité, sur un temps aussi long, ce n’est plus de l’incompétence ni une succession d’erreurs. Mais bien un acte délibéré.
Pour tenter de comprendre comment et surtout pourquoi, je vous prescris ma série “A qui profite le crime ? 1 et 2” (barre de menu en haut).
Ca fera 25 euros.
PS : les fact checkers hystériques vont me dire que le % d’occupation peut se révéler trompeur… Mathématiquement oui , si le nombre de lits augmente sur le temps. On pourrait ainsi avoir une hausse du nombre de malades en réanimation, tout en ayant une baisse du % d’occupation.
Mais pensez-vous que Macron, Philippe et depuis juin Castex rajoutent -comme des malades- des lits dans tous les services de réanimation de France et de Navarre ?
Noël a plus de chance d’avoir lieu à Pâques.
De plus, le site gouvernemental dans sa définition précise bien : “capacité initiale“. Donc, je comprends que le nombre de lits ne varie pas… Mais allez savoir avec ces bande de fonctionnaires aux fraises….
Si vous avez ces données, n’hésitez pas à partager.
Quant à moi je n’en démords pas : un terrible virus qui fait peur aux gens, avec un nombre de cas qui augmente fortement, si personne parmi ces cas n’est gravement malade ou en danger de mort… alors quelque chose cloche, et en tout cas, les gens ne doivent pas être “préoccupés“. En tout état de cause les autorités ne peuvent pas décréter que “la situation est préoccupante“.