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Et si le virus chinois datait de… 2012 ?

Avril 2012. Au fond d’une mine dans la province chinoise du Yunnan.

C’est à cette date et en ce lieu… que le mystérieux couillonavirus serait apparu.

Comment ?

Une équipe de travailleurs chargés de nettoyer pendant 2 semaines les excréments… de chauve-souris, dans la mine de Mojiang, à 1 800 km de Wuhan.

Six mineurs développèrent alors une forme de pneumonie, avec des symptômes comme une importante fièvre, une toux sèche, des maux de tête et douleurs musculaires.

La maladie fut fatale pour 3 d’entre-eux.

C’est l’histoire présentée dans une thèse écrite par le médecin chinois qui traita les mineurs à l’époque, et traduite ensuite par 2 scientifiques américains. Ces derniers en déduisent qu’il pourrait s’agir de l’acte de naissance du SARS-CoV-2.

L’un de ces virologistes, Jonathan Latham, va même jusqu’à affirmer que le virus… s’est vraisemblablement échappé d’un labo de Wuhan… car le médecin chinois envoya à l’époque des prélèvements à Wuhan (source New York Post, et le site des auteurs où ils présentent les similitudes génétiques entre le virus de 2012 et celui de 2019 ainsi que la thèse en question)

On notera au passage que les traitements que les 6 mineurs reçurent… sont identiques aux méthodes déployées par les Chinois début 2020 contre le couillonavirus : ventilation, stéroïdes, antiviraux, anticoagulants, et antibiotiques…

Latham dès le début du mois de juin évoquait l’hypothèse d’une fuite à Wuhan (long papier ici).

Vous savez qu’il faut toujours, par définition, se méfier de ce qui sort de Chine. Il pourrait s’agir d’une psyop destinée à prouver l’origine “naturelle” du virus.

Dans tous les cas, les autorités chinoises pourraient facilement confirmer (ou infirmer) cette histoire.

Il suffirait d’analyser le génome du virus dans les prélèvements de 2012, et de comparer avec le couillonavirus de 2019.

Mais d’abord il leur faudrait reconnaître avoir en leur possession ces fameux prélèvements… Et là, si par malheur les 2 souches étaient très proches, cela constituerait l’aveu de la fuite du virus d’un labo à Wuhan…

Autre risque d’aveu : si les deux souches sont légèrement différentes… Alors celle de 2012 pourrait avoir été “travaillée“, c’est-à-dire, manipulée, au sein du labo P4 par exemple de Wuhan, pour donner naissance à la version 2019 ?

Autant dire que l’on attendra longtemps un quelconque éclaircissement de la part des autorités chinoises…

Rappelons que ces dernières, depuis le début, mentent, biaisent, gagnent du temps, trichent et jouent sur les mots.

Il n’y a toujours eu aucune équipe sérieuse de l’OMS autorisée à enquêter à Wuhan… 8 mois après (seuls 2 experts ont pu s’y rendre en… juillet… Aucune date n’est fixée pour le voyage de l’équipe) (source).

La Chine déploie tous ses réseaux pour faire oublier cette question pourtant très simple et essentielle : quelle est l’origine du virus ?

Pourquoi ?

(la seconde partie de mon long papier “A qui profite le crime) sera bientôt mise en ligne).