Les mises à jour de l’INSEE se suivent (ici celle du 31/07), et se ressemblent. Et à chaque fois : “caramba encore raté” !
Le nombre de décès toute cause est TOUJOURS INFERIEUR depuis le 1er mai… comparé à 2019 et 2018.
Alors que nous sommes censés être toujours dans la “pandémie“, avec force “seconde vague“, forte hausse des “nouveaux cas“, etc.
Et pour un virus serialkiller ça la fout plutôt mal. Véran le Verrat, que se passe-t-il ? Tu as des vapeurs ? Tu as oublié ton masque… de plongée ?
Entre le 1er mai et le 20 juillet, 123.104 décès ont ainsi été enregistrés sur le territoire, soit 3% de moins qu’en 2019 et 1% de moins qu’en 2018, selon des chiffres encore provisoires, basés sur l’état-civil et ne détaillant donc pas les causes des décès.
“Oh c’est déjà fini ? Y’a plus des cadavres partout, dans les couloirs, dans les rues ? L’apocalypse est partie à la plage ? En vacances ?
Profitons de cette mise à jour pour répéter que la présentation de l’Insee est fondamentalement malhonnête.
Il est en effet aberrant de commencer la comparaison annuelle au 1er mars… évitant ainsi soigneusement la surmortalité des grippes saisonnières de 2019 et 2018… (j’ai parlé de ce problème dans l’article sur les nombres)
C’est une manipulation délibérée destinée à grossir la “surmortalité” du couillonavirus entre fin mars et fin avril, destinée à frapper les esprits avec un lourd bilan.
Vous, pris(e) sur le fait : vous avez une mémoire de poisson rouge, tendance Benny Hill, canal historique.
Non ? C’est normal. C’est fait pour. Et avec votre mémoire de poisson rouge, cela n’aide pas.
Et pourtant… on vous a bourré le mou dès le mois de février avec cette crétinerie pour enfants. Les BFM dans tous les pays martelaient cette expression, matin, midi, soir.
Une éditorialiste anglaise pose une question qui me semble fort opportune, et résolument anti-covidémente.
Quand la politique d'”aplatissement de la courbe“, destinée à empêcher le système de santé d’être submergé, s’est-elle transformée en moyen pour détruire nos vies, l’économie du pays, et pour que personne n’attrape jamais plus le Covid ?
Il y a bel et bien eu partout (du moins dans tous les pays assez fous pour appliquer le confinement), un changement de cap complet, en terme de stratégie, sans aucune justification ou embryon d’explication.
Et surtout, il y a eu le franchissement d’un cran supplémentaire dans la covidémence (oui, hélas, c’est possible) .
A lire, voir, entendre la propagande dans tous les médias, portée également par tous les gouvernements… l’objectif aujourd’hui est que plus personne ne soit infecté !
Ce qui est une aberration, et intellectuelle et surtout sanitaire, épidémiologique.
Observez les décisions prises depuis quelques semaines dans le monde, c’est saisissant.
Des gens ayant fait des études, en poste dit de “responsabilité” se comportent comme des débiles profonds, et sont persuadés qu’en effet plus personne ne doit être infecté. Objectif : zéro nouveau cas ! Sur toute la planète (voire même le système solaire).
Nous en sommes là.
Un exemple : Hong-Kong devient hystérique car sur 7,5 millions d’habitants, 2 individus (1 cardiaque de 60 ans, et un 1 vieillard de 84) sont covi-décédés, portant le total depuis le début de l’épidémie… à 19 morts (dix-neuf).
France, Angleterre, Allemagne, Belgique, Espagne… mêmes délires autour de la “seconde vague“, une avalanche de “nouveaux cas“, et donc imposition de mesures toutes plus dingos les unes que les autres (masques à l’extérieur, fermeture des plages 3 h par jour etc.).
Mais ces milliers, ces dizaines de milliers de nouveaux infectés… sont-ils malades ? Sont-ils seulement à risques ? En danger ?
Non, à une écrasante majorité, ils n’ont aucun symptôme et ils sont tous jeunes.
Il est probable que le coronavirus décide avec ses petites jambes de rester parmi nous. Histoire de nous emmerder. Il pourrait même devenir saisonnier. Imaginez : Covid-20, Covid-21, Covid-22… Ce coronavirus provoquera toujours des “flambées” ici ou là, mais qui n’ont déjà et n’auront aucune espèce d’importance.
Et comme les hôpitaux sont vides, au point de démonter vite-fait les versions dites de campagne… on est donc passé toute honte bue de l'”aplatissement de la courbe“… à l’aplatissement de l’intelligence.
Et vous êtes les victimes.
Le cheptel.
Allez, pour vous remonter le moral estival, je vous offre une vieille image que j’aime beaucoup.
Le mougeon était français avant. Aujourd’hui, il est international ! Et encore plus con que la version originale.
