J’ai écrit que Boris Johnson perdait ses boulons et les pédales. Ses récentes annonces en attestent (lire ici).
Et les toutes dernières idées en provenance du gouvernement anglais confirment -hélas- le diagnostic.
Un mémo envoyé au premier ministre écossais et des députés, prévoit en effet un plan du type “moonshot ” (en référence au discours de Kennedy pour envoyer l’homme sur la lune).
-faire jusqu’à 10 millions de tests par jour !
-pour un coût de 100 milliards de GBP, soit le quasi budget annuel du NHS (leur hôpital public).
-le tout afin de relancer l’économie et d’assurer le retour à la “vie normale“… 😉
‘This is described by the prime minister as our only hope for avoiding a second national lockdown before a vaccine, something the country cannot afford,’
(extrait du mémo, source DailyMail)
Ca n’a bien entendu aucun sens. Ni technique, ni intellectuel, ni économique, ni biologique ni épidémiologique. Ni rien.
C’est simplement… absurde.
Chez les Anglais, c’est Benny Hill qui couche avec les Monty Python du sketch des “ministry of silly walks” voire même “Biggus Dickus“.
L’angleterre réalise actuellement… 350 000 tests par jour. 😉
Et pour remettre les choses en perspectives, en 24h ils ont annoncé 2 600 nouveaux cas (quand la France annonce 8 000, tests PCR en plus trafiqués).
Le gouvernement anglais a été intoxiqué par les fanatiques de la veine de Ferguson… (à noter que ce terroriste couillonaviral sévit toujours, hélas !)
Le simple fait que des hauts fonctionnaires, bien payés, ont pu pondre un tel délire, que ce plan a ensuite été discuté en interne avec Boris Johnson, puis couché sur papier, puis transmis à d’autres dirigeants covidéments (l’écossaise Nicolas Sturgeon, complètement folle elle aussi, lire ici)… démontre la maladie mentale qui s’est emparée de tout l’appareil d’état britannique.
Et ce qui est inquiétant.. c’est que nous sommes en septembre…
Déjà extrêmement fragilisés mentalement… que vont-ils devenir en… hiver ? Quand la grippe, les rhumes et tous les autres miasmes se mélangeront à la covidémence ?
Plus que jamais : London has fallen.