Le pont de l’Europe mesure 245 mètres de longueur.
Il est frontalier entre la France et l’Allemagne.
A l’ouest, Strasbourg. A l’est, la ville de Kehl.
Et au milieu, le Rhin.
C’est beau (Das Rheingold, tout ça).
Si l’on en croit le gland préfet du Bas-Rhin, la demeurée écolo maire de Strasbourg et tous les covidéments français, la situation couillonavirale est hyper grave.
Oui.
Toute la ville de Strasbourg est repassée en “zone rouge”.
Strasbourg de nouveau en zone rouge, le taux d’incidence bondit. Strasbourg dépasse de nouveau le seuil d’alerte de 50 cas pour 100 000 habitants. Le virus circule activement dans l’agglomération malgré les mesures sanitaires mises en place. (source)
Or 245 mètres à l’est, à Kehl, en Allemagne… il ne se passe rien.
Non ? Si.
Pas de zone rouge, bleue, verte, caca d’oie, vert de gris ou jaune comme ton slip.
Rien. Normal quoi.
C’est 1986 all over again... A l’époque, vous aviez déjà une coupe de cheveux à la con et vous manifestiez avec les neuneus (“Devaquet t’es foutu“…) mais surtout le nuage radioactif venant de Tchernobyl (distant de 1 629 km de Strasbourg) avait eu le bon goût de s’arrêter juste à la frontière franco-allemande.
Sur le pont donc.
Ce crétin n’avait pas ses papiers en règle et pas de visa !
Trente-cinq ans plus tard, on essaye de nous refaire le coup avec le couillonavirus… Mais cette fois en sens inverse.
Décidément, il y a un problème avec cette satanée frontière franco-germanique… 😉
Un truc surnaturel, magique, marabouté, maudit (“Il faut chasser le diable Madame Langlois. C’est pas sain !“).
Si vous souhaitez creuser ces différences couillonavirales… stupéfiantes entre les deux pays, lire mon papier ici…