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Saloperie et sida mental

Du viral au social : oubliez la pandémie… voici la syndémie

Retenez bien ce visage, celui de Richard Horton. Cet homme est dangereux.

Le Lancet, c’est la fameuse revue médicale britannique qui publie sans vérifier des énormités (l’hydroxychloroquine serait dangereuse) écrites par des “pieds nickelés” (pour reprendre l’expression de D.Raoult)… avant de se rétracter une fois le mal fait…

Son rédacteur en chef, Richard Horton (depuis 1995), est donc un pion essentiel de la covidémence

Il a publié un édito fin septembre qui met en musique une terrifiante rhétorique et qui confirme sa position et son idéologie…

Son message ? Oubliez la “pandémie“… Nous sommes face à une “syndémie“.

D’abord la définition (classique) du mot :

Une syndémie caractérise un entrelacement de problèmes de santé pour une personne (physiques, et/ou psychiques) qui se renforcent mutuellement les uns les autres, et portent atteinte à la santé globale de la personne. Le terme a été développé par Merrill Singer dans le milieu des années 1990.

Voici ce que Horton écrit :

The most important consequence of seeing COVID-19 as a syndemic is to underline its social origins. The vulnerability of older citizens; Black, Asian, and minority ethnic communities; and key workers who are commonly poorly paid with fewer welfare protections points to a truth so far barely acknowledged—namely, that no matter how effective a treatment or protective a vaccine, the pursuit of a purely biomedical solution to COVID-19 will fail.

Unless governments devise policies and programmes to reverse profound disparities, our societies will never be truly COVID-19 secure. […]

Approaching COVID-19 as a syndemic will invite a larger vision, one encompassing education, employment, housing, food, and environment.(source The Lancet)

Il pervertit ainsi le concept de syndémie… en l’étendant… au social.

Et donc au politique.

Le couillonavirus qui était et est toujours un bête virus… devient ainsi dans l’esprit dérangé des covidéments… un outil de transformation sociale.

Rien de moins.

Et d’ailleurs, ils revendiquent cette idée haut et fort, depuis le début…. Souvenez-vous des délires autour du “monde d’avant ” et du “monde d’après“.

Cela ferme la boucle.

L’édito de Horton est donc une véritable feuille de route, celle des constructivistes, nos ennemis, les zélotes les plus fanatiques du couillonavirus.

Cette édito est la clé pour comprendre la covidémence, son fonctionnement, son déroulé dans le temps et ses enjeux.

Et ce discours, articulé autour du mot “syndémie“, est bien entendu repris par les grands médias.

Le Lancet a enfoncé le clou le 16 octobre en publiant une grosse étude : Global health: time for radical change? mais en focalisant sur les aspects sanitaires.

Les médias français ont immédiatement repris la balle au bond, en dérivant comme Horton sur la question “sociale”.

Libé : Covid-19 et maladies non transmissibles : «The Lancet» alerte sur la «syndémie» en cours

 

Ouest-France : Obésité, pollution, inégalités, Covid-19 : le cocktail pour une « tempête »

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Pays

L’Irelande bascule : confinement national

Complètement taré. Le premier ministre irlandais impose un confinement national jusqu’au 1er décembre.

Ce qui signifie :

“stay at home, except to exercise within 5 kilometres of your home.”

Et dans le détail :

Under the new measures it is understood schools and creches will remain open, and elite level sports will be able to continue. Public gatherings, except for small numbers at funerals and weddings, are banned and only essential shops are allowed to stay open. Construction will also be allowed, but most non-essential retail, hairdressers, barbers and salons will have to close. The public will be asked to work from home except for essential workers, and pubs, restaurants and cafes will only be able to provide takeaways and deliveries. (source DailyMail)

La situation doit être très grave

Le journal s’étonne toutefois :

no new Covid-19 deaths being recorded in the last 24 hours.

Cette situation très grave, la voici :

Nombre de morts par million d’habitants par jour, moyenne mobile 7 jours, du 1er mars au 19 octobre en Irelande (source)

Enfin, on rappellera qu’au total l’Irelande (population 4,9 millions) a enregistré 374 covimorts par million d’habitants, quand la France est à 515 et l’Allemagne à… 118 (source).

Et la Grèce 50.

Et le Japon… 13.

Tout va bien. 😉

Le premier ministre, compréhensif, a eu ce mot gentil pour le cheptel :

“I understand, and I feel very personally and profoundly, the sense of disappointment, the feelings of loneliness, perhaps even the despair that this announcement will bring for many.”

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Saloperie et sida mental

Comment imposer le couvre-feu au milieu de nulle part ? Etre préfet et neuneu

Notre consultant océanographe est formel : la seconde vague est bien là (en haut à gauche sur la photo).

On connaît la méthode. Eprouvée. Paris prend quelques grandes décisions… Et ensuite, on laisse les préfets foutre leur merde, histoire de bien l’étaler (la merde) sur tout le territoire national.

Incontestablement le préfet du Morbihan vient de se surpasser.

Le Morbihan n’est pas concerné par les mesures de couvre-feu, mais la préfecture interdit l’accès aux plages et aux sentiers côtiers de tout le département entre 21h et 6h. La mesure est effective à partir de ce samedi 17 octobre. (source France Bleu)

On peut applaudir l’effort fourni : les sentiers qui longent la côte de nulle part, dans les environs de Rien et frappés par les embruns, vers 2 heures du matin en plein mois d’octobre, sont bondés comme les quais du RER B à Châtelet le vendredi à 16h.

Tous ces gens à poil, qui profitent du soleil et d’un bon 30 degrés des familles, c’est extrêmement dangereux, couillonaviralement parlant.

Chapeau.

Etre aussi bas de plafond, il faut le vouloir très fort et l’écrire sur sa liste au Père Noël.

Mais de manière encore plus étrange, le préfet poursuit sur sa lancée :

Les rassemblements de plus de 6 personnes sont également interdits, sauf dans le cas de manifestation revendicative, indique le préfet.

Eh bien voilà !

Il suffit d’organiser une rave party une manif contre la bêtise… du préfet en revendiquant une greffe de matière grise en sa faveur et le tour est joué !

Plus sérieusement, il y a bien une pattern dans la covidémence.

Patrice Faure, le petit fonctionnaire en question, s’était déjà illustré en mars dernier... Un bon élève avec la raie sur le côté et sa gourmette à la con qui cherche à se faire remarquer par ses maîtres… Sans doute veut-il une promotion… Une médaille en chocolat… Une photo shirtless  de Manu dédicacée.

“J’m’appelle Patrice. Tu as vu ma gourmette ? C’est de l’argent. Et le col italien de ma chemise en polyester, tu aimes ? Bon je me fais vraiment chier dans le Morbihan. A force de picoler du cidre comme les indigènes, je suis devenu un peu concon sur les bords. Vivement la retraite aux Antilles, je pourrai passer au Ti-punch”.

Ou plus prosaïquement, un poste un peu moins pourrave que le Morbihan (la météo est vraiment trop merdique, en plus tout le monde se fout de sa gueule, et les enfants -alcooliques et toxicos, ils sniffent du cidre- lui jettent des pierres, c’est dire).

Tous les sentiers côtiers mènent à une préfecture. Et inversement.  Forcément.

DERNIERE MINUTE

On nous signale que le maire de la Trinité-Sur-Mer – il s’appelle Yves Normand, si, si, ça fait vraiment Juste Leblanc dans vous savez quoi- … Bref ce monsieur est jaloux. Du préfet.

Ni une ni deux, il a donc complété le dispositif covidément… en imposant le port du masque sur ces mêmes fameux sentiers côtiers… (source Télégramme) !

Donc entre le couvre-feu la nuit pour empêcher les sabbats à poil par moins 5 degrés, et le masque au milieu de nulle part la journée… les 24 heures du Mans -et de la Connerie- sont… courus.

Et bien courus.

Sur les sentiers côôôôtiiiiiiiiiiiiers ! (on dirait une chanson de Trenet).

La Team Macron est en pole position. Bravo.