Preuve circonstancielle ? Point de détail ?
Et pourtant.
Nous sommes en Suisse romande. A l’Hôpital intercantonal Riviera-Chablais qui est localisé dans un petit bled (Rennaz) et regroupe d’autres sites (Mottex, Vevey, etc.). Il dessert les cantons de Vaud et du Valais.
Sans vouloir offenser nos amis Suisses, ils sont nombreux et nous les saluons, les vaches, l’appenzel tout ça… ça ressemble quand même au trou culier du monde. Enfin des alpages… 😉
Dans un de ces établissements, ils utilisent… l’hydroxychloroquine (+ azithromycine et zinc) contre le Covid.
Aïe.
Et paf ! Le 16 novembre… les dirigeants de l’hôpital envoient un courrier au médécin-chef, avec une “sommation” (!) pour qu’ils cessent de prescrire de l’HCQ !
Les dirigeants se dissimulent derrière la “demande du Dr Ambord médecin cantonal valaisan“… On imagine bien volontier un pseudo médecin mais vrai fonctionnaire comme on a chez nous : Véran, Salomon etc.
L’histoire d’une patiente, la réaction de la direction de l’hôpital, et le scan du fameux courrier… tout est écrit dans cet article publié par l’Impertinent
Alors en quoi cette affaire est intéressante ?
Pour plusieurs raisons à mon sens.
-d’abord, cela prouve que les Suisses peuvent être aussi cons que les Français. Je ne sais pas s’ils doivent s’en réjouir ou nous, nous en inquiéter. 😉
-ensuite, la date : nous sommes mi-novembre 2020, huit mois de délires… et… la guerre contre l’HCQ continue !
-enfin le lieu : un établissement de santé de taille moyenne (510 lits sur 3 sites), dans un petit pays européen…
… En clair, la covidémence se poursuit.
De très nombreuses branches de l’appareil sanitaire et administratif en Europe et ailleurs sont totalement contaminées… et poursuivent leur lutte contre toute idée de “traitement ” du Covid.
C’est fascinant.
One reply on “Suisse : la guerre contre l’hydroxychloroquine continue”
Fascinant, c’est le mot.
Car je suis bien sûr que 80 % des crétins anti-chloroquine sont sincères.
Les 20 % de manipulateurs ont réussi a les faire passer dans un univers parallèle.
Le terrain était bien préparé :
1) Le principe de précaution, qui est un principe d’inaction criminel.
2) La corruption systémique. A toute nouvelle maladie, doit correspondre un nouveau médicament très cher.
3) Le scientisme. La science est un oracle qui dit la Vérité. Si on n’est pas sûr à 100 %, on ne sait rien et on ne fait rien.
En résumé, Raoult et sa chloroquine, c’est le monde ancien, plein d’incertitudes, où on se bougeait le cul.
Pas étonnant que le monde nouveau, celui des robots humains des grosses bureaucraties le déteste à mort, viscéralement, au-delà de tout argument.