L’aveu de l’OMS : la covidémence continuera en 2021 malgré les vaccins

On assiste clairement à une fuite en avant du système.

Résumons : depuis, mettons quelques dizaines d’années (même si les racines idéologiques sont bien plus anciennes), s’est mis progressivement en place un mouvement mondial visant à contourner les volontés populaires et à détruire les nations en tant qu’entités souveraines et indépendantes.

Ce mouvement étant par nature antidémocratique (puisque les gens n’en veulent pas), il ne peut tirer son pouvoir – temporaire, car il chutera comme tous les autres – que de la fiction de son caractère inéluctable : autrement dit, “ça ne vous plait pas – même si ça devrait, vous êtes vraiment des crétins -, mais de toute façon il n’y a pas d’autre choix, c’est le sens de l’Histoire, de la Science, etc”

Or, pour pouvoir maintenir cette fiction, la première condition indispensable est que ce système ne se déjuge JAMAIS, même face à des absurdités évidentes comme celle à laquelle on assiste aujourd’hui.

Dans un monde “normal”, lorsque le pouvoir déraillait, il finissait quand même par y avoir des contre-pouvoirs qui s’élevaient pour arrêter le truc, juger les coupables et repartir sur des bases saines.

Ce qui caractérise notre monde depuis quelques décennies, c’est qu’on ne voit plus JAMAIS des responsables démissionner pour avoir failli, et encore moins aller en prison (je parle de vraies responsabilités dans la conduite d’une politique, pas le fait d’aller en prison pour une histoire de fisc ou autre)

On ne voit plus JAMAIS des institutions et des contre-pouvoirs à l’oeuvre pour dire “ok, on a merdé, on va faire le ménage”. Ou même ne serait-ce que simplement faire un mea culpa, et changer de politique.

C’est je pense, la conséquence (et quelque part aussi, la preuve) du caractère illégitime des dirigeants occidentaux actuels. Lorsqu’on n’est plus légitime, on ne peut régner que par la peur et la réécriture permanente de la “vérité”, comme Georges Orwell l’avait si bien analysé : la vérité n’est plus extérieure à nous, elle est ce que dit le Parti. Il a donc par définition raison, et ne peut jamais se déjuger.

Mis en application sur la covidémence, c’est évidemment très clair : le covid est une horrible pandémie plus dangereuse que n’importe quelle autre maladie, calamité, ou mesure qu’on pourra prendre, et donc, quoi qu’il arrive, on continuera à vous en mettre plein la gueule, parce que sinon ça donnerait l’impression qu’on s’est plantés sur notre diagnostic initial.

A mon sens, ce phénomène de “non déjugement”, indispensable à la survie du système, constitue un aspect indépendant des choses, qui s’ajoute au fait que la covidémence permet par ailleurs d’accroitre le contrôle des populations, de détruire les libertés, etc.

Autrement dit, même si la covidémence n’avait pas ce caractère liberticide, ce phénomène serait quand même à l’oeuvre, car on l’observe désormais systématiquement, même pour des sujets secondaires ou des petites mesures sans grande importance : quel que soit le sujet, on constate maintenant que JAMAIS une mesure inefficace ou absurde n’est remise en question, car cela nécessiterait de se déjuger et c’est trop dangereux pour un pouvoir dont l’illégitimité est devenu manifeste.