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Saloperie et sida mental

La vache : un collier qui fait du bruit pour les salariés covicontrevenants

Albert P., cadre commercial chez Essity, responsable de la ligne de produits lubrifiants pour les marques “Danstoncul” et “Saglisse”.

Quand la covidémence rencontre la direction woke, faible d’esprit, neuneu d’une entreprise privée, ça donne quoi ?

La vache qui pleure.

Le géant des produits d’hygiène Essity veut imposer à ses salariés en France le port d’un badge qui sonnera si la distanciation sociale n’est pas respectée entre les salariés. .(source La Dépêche)

Alors concrètement, comment ça marche ?

Pour lutter plus efficacement contre le Covid-19, l’entreprise souhaite que chaque salarié porte en permanence un badge autour du cou autour d’une dragonne qui va émettre un son de 85 décibels si une distanciation sociale de moins de deux mètres n’est pas respectée.

Dans le monde d’avant, les vaches dans les alpages avaient des cloches autour du col.

Dans le monde d’après, les clébards de cette entreprises à la con auront des colliers qui font “prout prout wizzzzzzzzzzzzz !” en cas de non-respect des règles coviconnes.

Une précision : Essity est une entreprise… suédoise. La proposition de ces gogoles peureux et pratiquant le virtue signalling à s’en faire pêter les voies respiratoires n’est donc pas totalement étonnante.

Son site ouèbe : https://www.essity.fr

[également article du Parisien, avec une vidéo]

 

9 replies on “La vache : un collier qui fait du bruit pour les salariés covicontrevenants”

La réaction raisonnable de la Suède face au Covid m’ a vraiment surpris, de leur part je m’ attendais à une covidémence 10 puissance X avec leur prétention à être la crème de l humanité, mais là on voit que les anciens réflexes ne sont quand même toujours pas loin.. Il y a trop de gros mots dans vos posts du coup j’ hésite à les faire lire à ma petite soeur…

Je crois me souvenir que la raison première… est une raison de droit. La constitution empêche tout principe de confinement ou restriction de mouvements.
Ceci expliquerait donc peut-être cela…

Oui, il parait que c’est la constitution. Mais ce que je ne m’explique pas, c’est que ça devrait être pareil dans toutes les “démocraties”, non ?

La liberté de circuler, de commercer, etc, c’est aussi bien dans le Bill of Rights que dans la déclaration de 1789 (faisant partie du bloc de constitutionnalité), que dans n’importe quel texte de n’importe quel pays développé ayant adopté les principes issus du XVIIIe siècle.

On a donc juste 1 ou 2 pays (il parait que c’est pareil au Japon) qui ont respecté leur constitution, et les autres qui se torchent avec, dans l’indifférence générale.

C’est bien ça qui, à mon sens, est le plus préoccupant dans toute cette histoire.

Oui mais… c’est “différent”. 😉 Et si vous insistez, vous êtes un complotiste.

Les Suédois sont très à cheval sur les règles. Même si les nouveaux Suédois ont beaucoup de plus de mal à les suivre (eh oui, les Suédois sont tellement respectueux des règles qu’ils ont appliqué à la lettre le droit d’asile… Open bar pour la Somalie et autres joyeux shitholes trumpesques [paix à son âme]).

Bref, comme disait Hollande : “c’est pas facile”.

Oui, enfin, les Suisses, les Allemands, etc, sont aussi censés être très à cheval sur les règles…

Bien sûr, mon étonnement était purement rhétorique, comme si les “règles” pouvaient avoir le moindre effet sur les déments qui rêvent du monde d’après et du “great reset”. La Suède n’est qu’un accident, d’ailleurs je suis sûr qu’il devait y avoir un paquet de responsables favorables au piétinement de la constitution – si ça s’est pas fait, c’est probablement juste un coup de bol.

Non, ce qui me surprend (un tout petit peu) plus, c’est qu’il n’y ait pas au moins quelques juristes, penseurs, philosophes, essayistes, etc qui s’emparent du sujet. Bon, c’est vrai, il s’agit juste des libertés fondamentales des beaufs, c’est moins intéressant que les grandes avancées sociétales LGBTQXYZ, BLM-bidule, ou encore les grandes avancées dans la puériculture développées par nos grands humanistes de “gôche”…

Les Suédois sont, paraît-il, déjà bien barrés dans la construction de la société résiliente, inclusive et autres machins-trucs durables du Monde-d’après. Z’auraient donc peut-être pas besoin d’une grosse dose de covidémence à ce stade des opérations. Et p’is aussi, ça peut toujours faire espérer tous les blonds et les pas blonds des autres pays. Les faire espérer au monde “normal”, les cons. Hihi !

Je pense aussi qu’à la fois, la création de paradoxes (pour faire perdre le sens des réalités) et de questions clivantes (pour opposer les individus) tiennent une grande part dans l’élaboration de la propagande covidesque occidentale. Au moins une aussi grande part que l’instillation de la peur, ou plutôt de l’angoisse (qui neutralise la réflexion). La « gestion de crise » suédoise se positionne, me semble t-il, en ce sens.

Pour filer la métaphore….
La cloche autour du cou des vaches a une utilité certaine pour les troupeaux d’alpage : la “Reine” vache dominante qui mène le troupeau aura au cou une grosse cloche, donc avec un son plus puissant et plus grave qui domine les autres tintements dans le troupeau. (allez savoir pourquoi il n’y a pas de taureau dans un troupeau d’alpage). Les génisses n’ont pas encore le droit à une cloche. Tout ce fourbi a pour but que le troupeau (non gardé) puisse rester groupé, même dans le brouillard ou de nuit.
(c’était ma minute “génie des alpages”)
Dans l’usine le chef devrait donc avoir un appareil de ton plus grave et plus puissant pour être immédiatement repéré (et obéi !)

Autre piste philosophique : les Porcs-épics d’Arthur Schopenhauer (1788-1860) qui, dans une allégorie tirée de ses Parerga et paralipomena, tente de cerner, à partir du comportement de porcs-épics, ce qui pousse les êtres humains à vivre en société. Citons le début de sa fable : « Par une froide journée d’hiver, une bande de porcs-épics se serrait étroitement les uns contre les autres pour se protéger contre l’âpre température. Mais tout aussitôt, ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’éloigner les uns des autres. Quand un nouveau besoin de se réchauffer les eut encore rapprochés, le même désagrément se répéta ; ils se trouvèrent ballottés entre les deux maux, jusqu’à ce que, s’étant suffisamment écartés, ils se sentirent enfin plus à l’aise. » C’est une parabole pour dire que nous autres humains nous aimons beaucoup, mais qu’il nous faut tenir quand même une certaine distanciation.

Dans cette usine, la Direction a constaté que les salariés s’aiment trop et qu’il est préférable (pour la bonne marche du travail bien sûr) qu’ils et elles tiennent la distance.

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