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Covidécès : le scandale des données démographiques

Périodiquement la Propagandastaffel publie un “point épidémiologique” concernant la terrible pandémie.

Prenons le dernier (21 janvier, disponible ici).

61 pages.

Allons directement au chapitre consacré aux morts du Covid (page 37)

Cette donnée, simple, est primordiale car elle permet de qualifier la menace.

Mais la tranche d’âge présentée ici est trop large.

Ensuite la Propagandastaffel ajoute une page : les fameux certificats électroniques…

La moitié de ces 30 032 étaient donc âgé de PLUS DE 85 ans (âge médian).

C’est très précis… mais sur un échantillon parcellaire (42,1 % de tous les covidécès) !

On comprend que l’analyse des certificats de décès en version électonique nécessite seulement quelques clics sur un ordinateur… Mais nous avons donc 71 342 – 30 032 = 41 310 décès dont les certificats de décès “papier” ne sont pas analysés dans le détail (l’âge médian manque).

C’est très fâcheux. Et un an après le début de la terrible pandémie, c’est même carrément scandaleux.

La France de 2021 n’a pas les moyens de payer quelques esclaves pour saisir/numériser les données de ces documents papier, et en tout cas sur les premiers mois ?

Or… il y a semble t-il une analyse faite, puisque ils nous disent que 93 % de tous les décès Covid “sont âgés de 65 et plus”.

Il y a clairement une volonté de rester vague afin de maximiser la peur (“93 % des morts sont âgés de 65 ans et plus… Donc si j’ai 66 ans, je peux y passer”).

Et : “concernant les certificats électroniques, je ne peux pas tirer de conclusion pour moi, puisqu’ils sont incomplets”.

Les médias reprendront tous la première info, la plus large, et donc la plus anxiogène pour le plus grand nombre : “93 % des morts liés au Covid ont 65 ans ou plus “.

Et il en va de même pour les comorbidités, seconde donnée primordiale !

65 % des certificats de décès électroniques avaient une (ou plusieurs) comorbidités (et d’ailleurs combien en moyenne, la formulation vague encore une fois ne permet pas de le savoir) !

Mais quid des 41 310 morts “papier” ?

Bref, presqu’un an après, il est incompréhensible que les données CONSOLIDEES, complètes, ne soient toujours pas publiées.

Les autorités persistent à les diviser en deux groupes (démarche parfaitement artificielle) : les décès “papiers” et les décès “électroniques”.

La terrible pandémie est suffisamment terrible pour chercher à obtenir les données les plus précises, non ? A fortiori quand le travail à effectuer est si simple (monter un pool de secrétaires pour saisir quelques données extraites des certificats de décès sur papier).

Alors pourquoi le ministère continue ce petit jeu ?

Ou alors, ces données consolidées sont effectivement disponibles, mais on ne veut pas les rendre publiques ?

Car elles pourraient montrer que la part des décès avec comorbidités est beaucoup plus élevée que 65 % ?

Ou que l’âge médian est encore plus important que 85 ans ?

 

7 replies on “Covidécès : le scandale des données démographiques”

Il est anormal que les données les plus pertinentes ne soient pas publiées si elles existent ou ne soient pas recherchées plus activement dans le cas contraire. Le fameux bulletin hebdomadaire est très épais mais a des lacunes bizarres. Par exemple depuis quelques semaines on a vu apparaitre le taux de positifs chez ceux qui avaient été identifiés comme ayant approché un positif (donc a priori ayant plus de chances d’être contaminés que la moyenne). Ce taux a tendance à baisser, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais on aurait pu faire mieux et distinguer les contact d’un positif asymptomatique et ceux d’un positif symptomatique. Cela aurait pu donner une indication pour déterminer si les asymptomatiques sont aussi contagieux que le discours officiel le prétend. Mais ont ils vraiment envie de savoir ? S’il était confirmé que le covid est une maladie touchant principalement les vieux ou les fortes comorbidité et si en outre on n’était contagieux qu’avec des symptômes, cela dégonflerait un peu trop l’épouvantail qui nous est présenté.

Oui. Pour faire des graphiques abscons et donner des indicateurs ultra synthétiques, et donc bidouillés, biaisés, ils sont très forts. Plus de 60 pages !

Mais pour les indicateurs simples et percutants, là, on gagne du temps, on noie le poisson.

Et je répète souvent cela : ce ne sont pas des “erreurs”, un an après. C’est une volonté obsessionnelle, permanente de grossir la réalité de la menace couillonavirale.

Rappelons que cette volonté se double carrément de bidonnage avéré de données (hospitalisations, réanimations, lire ici et ).

Et inutile de rappeler les tests PCR (l’épidémie de cas “positifs mais asymptomatiques”) et le nombre de morts “du” Covid, alors que c’est plutôt morts “avec” le Covid.

Bonjour, une fois n’est pas coutume, je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre billet. En effet sur ce lien : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-hospitalieres-relatives-a-lepidemie-de-covid-19/#_
Chacun peut obtenir les fichiers de données brutes récapitulant jour par jour les bilans depuis le début de la Covidémence, en particulier : ce fichier metadonnees-donnees-hospitalieres-covid19-classes-age.csv qui donne de jour en jour l’évolution du bilan d’hospitalisation et de mortalité classé par dizaines d’âges avec une granularité régionale. C’est ainsi que 50210 décès hospitaliers sont classés par région et âge, outre les 655 décès hospitaliers qui manquent seules les 21976 des EHPAD et EMS ne sont pas classés par âge, mais on peut supposer que les nourissons n’y sont pas légion, et aggravent plutôt toutes les statistiques d’âge.
Deux “copier/coller” chaque jour des nouvelles données dans un fichier excel (préalablement Martino-Blachiérisé) permettent d’en déduire quelques éléments intéressants, je ne résiste pas au plaisir de vous en extraire 2, dont on aimerait une explication Martino-Hirschérisé : 98 des 194 morts de moins de 40 ans sont morts en hôpital d’Ile de France ou encore 1078 décès des moins de 60 ans sur 2366 au total en France ces chiffres excèdent très largement la proportion d’hospitalisés de cette classe d’âge dans cette région (sensiblement 33% dans les 2 cas) par rapport à l’ensemble de la France. J’en déduit que plus on est proche de Micron, Casstoi et Vérandouille et plus la covidiotie vous met en danger quand bien même vous seriez très jeune, ce qui en contrepartie me réconforte d’habiter en Bretagne, même s’il m’est arrivé de contrevenir à l’obligation préfectorale (du covidément Thierry Mosimann) de porter le masque tout seul sur certaines portions du sentier des douaniers balayé par la tempête, ce qui bien sûr me menace d’aller tenir compagnie au seul patient en réanimation de mon département.

J’ai bien précisé que les données -relatives aux décès- pouvaient exister. Problème : elles ne sont pas consolidées proprement et présentées.

On ne peut pas demander à madame Michu, à son mari et leurs enfants de faire des tableaux Excell chaque semaine. 😉

Il est clair que nous manquons d’analyses, en particulier pour mettre en lumière les “disparités locales”. Vous parlez de l’IDF, Raoult l’évoquait dès le mois de mai.

C’est intéressant car cela montre que la covidémence nationale ensuite se décline comme un kaléidoscope épidémiologique local. C’est fascinant.

Pourquoi l’est a été frappé plus durement ? Pourquoi les Bretons continuent de picoler, bouffer du cochon, fumer comme des pompiers et affichent des coviscores ridicules etc.

Et puis n’oublions pas : pourquoi 1 115 covimorts par million d’habitants en France… versus 626 en Allemagne (Worldometer) ! ?

Cette différence stupéfiante, alors que les Allemands sont plus âgés que les Français, à elle seule devrait entraîner la création de commissions d’enquêtes, la mobilisation des scientifiques et du gouvernemnt français pour tenter de comprendre etc.

Il y a la fois un trop plein de données, et un grand manque d’analyses approfondies etc. A mon sens c’est délibéré. Il s’agit d’entretenir le flou : le “fog of war”.

La différence France/Allemagne existe depuis le début (elle était même plus grande avant l’automne). Les premiers mois on peut comprendre le manque de réaction.

Mais un an après… cela démontre le manque de volonté. Ils ne veulent surtout éclairer le sujet et en tirer des conclusions…

Enfin, impossible de ne pas penser à… l’Asie.

En Thaïlande, on pleure le… 73ème mort (une femme de 73 ans). Dans un pays qui fut le premier a déclarer un covicas en dehors de Chine, en janvier 2020… Et surtout un pays de 69,5 millions d’habitants !

Le cas du Vietnam est encore plus vertigineux (population de 95,5 millions, 1 300 km de frontières terrestres avec la Chine)… et 35 morts.

Ca n’a aucun sens.

Là encore, les scientifiques devraient se jeter dessus comme la petite vérole.

Mais personne n’en parle. Très peu de reportages dans les médias français sur l’Allemagne ou l’Asie du Sud-est.

Encore un exemple de données que l’on cherche désespérément alors qu’elles auraient été très facile à récupérer : parmi les positifs détectés (3 millions en France) combien ont fait un covid avec symptômes plus d’un mois après ? plus de 6 mois après ? Cela donnerait une idée de la durée pendant laquelle l’immunité se maintient. On évoque des cas douteux et en tous cas sporadiques de recontamination mais si, comme je le pressens c’est un infime pourcentage qui peut se recontaminer, alors c’est très rassurant, tout le contraire de l’idée que veulent faire passer nos gouvernants.
Je rappelle que pour les maladies comme la grippe, on ne peut les attraper plusieurs fois dans sa vie que parce que les mutations sont massives et changent d’un coup (par recombinaison) des dizaines de % du génome, ce qui n’a rien à voir avec les quelques mutations ponctuelles qui distinguent un variant du Sars-cov-2 d’un autre. Il est donc très vraisemblable que ces petites mutations ne font pas perdre l’immunité acquise par une première infection.

On peut déjà noter que sur 3 millions de “cas positifs” (depuis 1er mars 2020)… 287 000 ont été hospitalisés (page 29).

Donc a minima 10 % des “positifs” ont eu suffisamment de symptômes pour être hospitalisés.

Recoupés par “Depuis le début de la surveillance le 24 février 2020, 333 363 passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 ont été enregistrés” (page 26)

Ce qui est fou dans cet extrait, c’est que si je lis bien, seulement 54% des décès comptés par voie électronique comme covid19, ont eu un test confirmé !! Dans les 46%, il doit y avoir la majorité des décès en EHPAD mais cela donne une bonne idée du pourcentage de mensonge. La surmortalité sur 2020 devrait s’établir vers 45000. Si on rajoute les 10000 morts de grippe que le covid a magiquement fait disparaitre, on trouverait 55000 morts, ce qui est déjà bien moins que les 70000 officiels.

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