Interview de Christophe Prudhomme, porte-parole de l’association des Médecins urgentistes de France.
Vidéo à 4 mn. Verbatim.
Véran nous remercie régulièrement. C’est très gentil. Mais ne nous donne aucun moyen supplémentaire.
Aujourd’hui, dans l’Assistance publique Hôpitaux de Paris, le directeur, Martin Hirsch, poursuit son plan de restructuration… Fermeture des hôpitaux Bichat et Baujeon (nord de Paris), et donc la fermeture de 400 lits, alors que nous en manquons ! C’est particulièrement scandaleux. Le gouvernement n’écoute que les gens qui sont d’accord avec lui. Dès qu’on est un peu en contradiction, on n’est pas reçu au ministère. On ne nous écoute pas. Ce n’est pas sérieux.
Rappelons : 100 000 lits ont été fermés en 25 ans. Ils nous manquent aujourd’hui. La population vieillit, les besoins augmentent.
Eh oui Covid ou pas Covid… chaque hiver les hôpitaux débordent… Et ce n’est que le début puisque les générations nombreuses du baby boom commencent à faire sous eux, et à vieillir très rapidement.
Toujours cette insupportable dissonance cognitive…
D’un côté la pseudo guerre contre la pseudo terrible pandémie… l’horreur, tous les lits en réas sont occupés, la “tension” et tout le tralala… de l’autre le foutage de gueule cynique : de manière délibérée le gouvernement alimente l’incendie en supprimant des lits.
Et cela continue encore aujourd’hui… un an après le début du cirque couillonaviral.
La même question revient lancinante : bêtise crasse ou volonté de nuire ?
Chaque jour qui passe… affaiblit la première réponse et renforce la seconde…
7 replies on “Manque de lits hospitaliers ? Vite, supprimons-en davantage”
Les infos sur les lits occupés en secteur privé ne sont pas claires.
Je crois qu’il y a beaucoup de places libres en secteur privé.
La saturation des hopitaux en Moselle est une blague!Alors que dans les départements voisins la maladie régresse.Pas possible de dispatcher les malades?C’est une grosse bouffonerie.Les personnels hospitaliers mentent ouvertement(les directions et les syndicats).
Quand aux variants ,l’information est tronquée:il parait qu’ils sont plus contagieux.Mais personne ne dit s’ils sont plus dangereux.
Un virus peut s’arreter et disparaitre si ses variants sont moins dangereux.
On ne parle plus d’immunité de groupe.Cela n’intéresse personne de savoir pourquoi en Bretagne le virus ne prend pas malgré le tourisme record de l’été dernier.Aucun médecin n’en parle!
Qui décide de cette politique ? c’est pas Véran, c’est Bruxelles qui “recommande” !
C’est Bruxelles qui demande de tout privatiser :
– privatiser Aéroport de Paris (Ah, mince alors, c’est loupé !)
– privatiser les barrages hydroélectriques (ça on va bien y arriver)
– etc ….
– je propose de privatiser le Louvre et ses collections. On pourrait ainsi trouver quelques fonds pour rembourser une partie de la dette Covid.
Supprimer des lits sert bien la covidémence, ainsi on pourra dire que les hôpitaux sont saturés. Ça fait partie du plan.
Quant à la Moselle où le “variant” circulerait davantage qu’ailleurs, c’est juste une infox de +, comme on en a l’habitude…
oui eh bien on voit que tout ce blabla est fait pour entretenir un mythe.Depuis longtemps il est évident que l’on doit supprimer des lits. L’organisation des hôpitaux est complètement à revoir.
Cette crise est une crise de la prise en charge par la médecine traditionnelle, c’est-à-dire le médecin généraliste. Depuis des années on ne forme plus assez de ces professionnels et on ne les paye pas assez! Une fois ce fait établi on constate qu’il y a une foultitude de personnel hospitalier en trop et donc de lits. La crise du corona est la mise en évidence du dérèglement de notre système de santé. On a gaspillé des sommes pharaoniques pour des équipements d’hôpitaux. Les discours des fonctionnaires sont toujours du côté du ++++ car c’est bien connu que le fonctionnaire n’a pas d’autre modèle de pensée.
90% des gens qui vont aux urgences n’ont rien à y faire car n’importe quel médecin de ville peut s’en occuper.Tout est à revoir.
“Toujours cette insupportable dissonance cognitive…”
Je me permets de disconvenir respectueusement à ce propos: il ne s’agit pas là de dissonance cognitive, qui est un phénomène psychique interne, il s’agit d’incohérence, et à ce niveau, de folie même.
La dissonance cognitive est le conflit intérieur que peut vivre une personne quand il est conduit à faire quelque chose qui ne correspond pas à ses propres principes ou ses propres intentions de départ. Ce qui le conduira le plus souvent à modifier ses intentions, modifier ses principes plutôt que remettre en question son action.
Quand le pouvoir fait l’inverse de ce qu’il prétend, fait une chose puis son contraire, fait semblant d’autoriser pour ensuite punir, punit les uns et récompense les autres de la même chose, le pouvoir n’est pas en dissonance cognitive: le pouvoir est au mieux irresponsable, et au pire fou, pervers, tyrannique.
Dit plus simplement, on ne peut que se mettre soi-même en dissonance cognitive, ou sinon soumettre les autres à des injonctions contradictoires, ce qui est bien pire.
La dissonance cognitive concerne les populations, les individus. Elles est le résultat du passage forcé d’un monde à un autre voulu par les autorités. La résolution du conflit intérieur est favorisé par ces mêmes autorités : c’est ce qu’elles nomment la “nouvelle normalité”. Toujours le principe du pompier pyromane, qui dans ce cas touche à l’intimité psychique des individus.
@ Dr Slump : “le pouvoir est au pire : fou, pervers, tyrannique.’
Diagnostique pertinent et totalement conforme à la réalité.
Prenez ce que font les pervers narcissiques envers leur conjointe, et comparez avec ce que fait le gouvernement envers la population. Un véritable calque.