Quand ça veut pas, ça veut pas. Après les Seychelles (lire ici), zoom sur la nouvelle vaccinocatastrophe rigolote qui vient briser les certitudes humides des covidéments.
Les Maldives.
Population 530 000.
La vaccination a débuté le 1er février, en fanfare. Les Maldives vivent du tourisme de “luxe”… Donc les autorités ont voulu jouer la covivertu à fond, vaccination couillonavirale totale… les touristes pourraient ainsi revenir bouffer des langoustes, se sentant en sécurité.
Ils ont commencé avec le Covishield (c’est-à-dire l’AstraZeneca fabriqué en Inde… encore lui).
Puis, ils ont ajouté du Sinopharm (Chine).
Bilan ? 75 % de la population adulte a reçu au moins 1 dose (détails ici). Champion du monde, devant même Israël !
Bravo.
Et puis c’est le drame. La sortie de route.
Oh zut. Quel dommage.
Les journalistes expliquent que c’est en raison de… de rassemblements électoraux… Et du Ramadan.
Si, si.
Mais c’est drôle… et les vaccins alors ?
Alors, adieu rêves chauds et humides de tourisme mondialisé, hyper friqué… Retour au réel.
Et le réel, c’est l’instauration d’un couvre-feu (lire ici). Et la misère économique. Le chômage.
“Finie la p’tite auto. Finies les vacances au Crotoy (enfin à Malé). Fini le tiercé !”.
😉
Ca va faire mauvais genre auprès des riches touristes…
Désolé pour le titre très putassier. Mais faire lire, c’est faire rentrer dans le texte, donc, souvent, un travail de pute. 😉
Une fois n’est pas coutume, parlons uniquement pognon.
Prenons le cas du Royaume-Uni. Il a sa propre monnaie. Sa propre banque centrale, la BOE (Bank of England).
Je prends cet exemple, car c’est plus facile à comprendre que la BCE dans la zone Euro.
Dans sa grande ingénuité, et sur son site web, la BOE explique concrètement ce que signifie le fameux Quantitative Easing
Fameux, car il s’agit d’une expression compliquée type Shadock conçue pour dissimuler en réalité une chose très importante, très simple et très scandaleuse à la fois.
Quantitative easing is a tool that central banks, like us, can use to inject money directly into the economy.
Money is either physical, like banknotes, or digital, like the money in your bank account. Quantitative easing involves us creating digital money. We then use it to buy things like government debt in the form of bonds. You may also hear it called ‘QE’ or ‘asset purchase’ – these are the same thing.
The aim of QE is simple: by creating this ‘new’ money, we aim to boost spending and investment in the economy.
Un texte conçu pour des enfants en CM2 !
La BOE “fabrique” des centaines de milliards de GBP, avec le clavier de son ordinateur, et utilise ensuite ce “nouveau” pognon… pour acheter des obligations (dettes) émises par le gouvernement britannique (et des entreprises) !
Le gouvernement reçoit donc du cash qui lui permet de faire n’importe quoi… des choses très réelles : payer des fonctionnaires, donner des aides au populo (et aux copains), acheter des équipements, construire des ponts et des autoroutes, etc.
Toutes les grandes banques centrales pratiquent ce jeu.
La plupart des gens ne sont pas au courant, et/ou ne comprennent pas ce système, or il est fondamental.
Mais ce n’est pas tout.
Ce programme (APF pour Assets Purchase Facility) a été créé en… 2009, en réponse à la Grande Crise financière de 2008. Bien avant le Covid…
En 2016, la BOE étend son programme d’achat… aux obligations émises par des grandes entreprises (voir l’historique ici) (via le marché secondaire) !
En mars 2020, la BOE appuie sur l’accélérateur, en raison de la crise couillonavirale : 200 milliards de plus !
En juin 2020, 100 milliards de plus.
En novembre 2020, 150 milliards supplémentaires… Eh oui la covidémence ça coûte très cher ! 😉
…. Grand total du programme depuis sa création… 895 milliards de GBP (le Covid comptant pour la moitié !!!), soit 1 033 milliards d’euros !
Et il est évident que le programme continuera de grossir (car c’est commes les drogues : les doses doivent augmenter en permanence).
Résumons.
Depuis 2009, tous les grands pays (USA, UE, Chine, Japon, UK etc.) jouent cette mascarade financière :
-les banques centrales “impriment” électroniquement des montagnes de pognon
-pour acheter des dettes émises par les états et/ou des grandes entreprises
-cet argent est bien réel, et sert ensuite à acheter des biens et des services réels à des fournisseurs réels, à payer des fonctionnaires réels, etc.
-ces achats massifs font baisser bien entendu tous les taux d’intérêt (autre effet pervers), faciliant la création… d’autres dettes
Tout le système économique mondial ne tient que grâce à ces injections d’amphétamines.
La crise du Covid n’a rien changé… Elle a simplement servi de prétexte à démultiplier les sommes.
Les montagnes se sont transformées en Himalaya de pognon.
Revenons à présent, concrètement, au Royaume-Uni.
Mettez-vous dans la peau du gouvernement britannique ou du patron d’une de ces grandes entreprises qui jouissent du privilège du QE…
Votre psyché est alors devenue très… particulière : vous n’en avez plus rien à foutre de rien !
Quoi que vous fassiez, bien ou mal, vous savez que la banque centrale achètera rubis sur l’ongle… votre “papier”, en clair les dettes que pourrez émettre.
Et lorsque vous devez payer une partie de votre dette (quand elle arrive à maturité)… vous reprenez une nouvelle dose de dettes pour “rembourser” (mot impropre ici) la dette précédente !
Vous pouvez donc faire n’importe quoi, au sens propre, bien ou mal ! Il n’y aura plus jamais de sanction.
Votre banque centrale passera toujours derrière pour “payer”, pour éponger.
Dans un monde normal (le monde d’avant) les dettes émises par une entreprise ne trouveraient des acheteurs que si l’entreprise est performante, rentable, bien dirigée, etc.
Idem pour un état.
Qui irait prêter de l’argent, à taux zéro… au Zimbabwe ? Ou à la Corée du nord ?
Personne ! Même avec des taux d’intérêt très élevés… 😉
Vous commencez à comprendre ?
Le système était cassé bien avant le Covid.
Le couillonavirus est un symptôme… d’un monde pourri, mentalement dérangé.
Un système malade.
Voilà pourquoi on peut diverger sur les modalités, le calendrier, les détails ici ou là, les responsabilités de chacun, les éventuelles conspirations ou pas, Chine pas Chine, le pangolin ou pas le pangolin, etc. …
Mais il y a une certitude que rien -à ce stade- ne peut remettre en cause : cela se finira mal.
Très mal pour la grande majorité des habitants des pays dits “développés”, ou “riches”…
Soit Koh Larn, une petite île à 10 km de la station balnéaire de Pattaya (bien connue des touristes, au sud-est de Bangkok).
Le comité de la communauté a voté la fermeture de l’île du 5 au 15 mai, action qui va au-delà des restrictions officielles imposées dans le cadre de la vaguelette de covicas (depuis début avril) (source BangkokPost).
845 personnes ont participé au vote :
-420 pour la fermeture aux seuls touristes
-306 pour la fermeture TOTALE de l’île
-seuls 119 ont voté contre (soit 14 % seulement)
Ce n’est pas la première fois que les locaux et/ou les autorités locales poussent à ce genre de solution concernant des îles dans le pays.
La course à l’échalotte s’applique parfaitement, factorisée par l’insularité et par la terreur.
La propagande couillonavirale télévisuelle marche à plein régime dans un pays de 70 millions d’habitants qui enregistre en ce moment… 20 covimorts par jour (la moitié à Bangkok)…