La Cnil est fidèle à elle-même : un organisme qui coupe les cheveux en 18 lorsque les sujets sont dérisoires (le cookie sur une page web qui permet d’afficher une pub pour un sex toy ou une mousse à raser), et qui se défile, et se prosterne devant l’exécutif lorsque les sujets sont importants (la création de fichiers nominatifs).
Dernière preuve, et éclatante :
La Cnil valide l’envoi aux médecins traitants de la liste de leurs patients non vaccinés (source le Figaro)
C’est gravissime. Mais comme d’habitude avec tous ces pseudo contre-pouvoirs, ça passe comme une lettre à la poste, avec un sourire niais et béat.
Dans le détail, le projet de décret du gouvernement permettrait à la Cnam d’éditer «la liste des patients non vaccinés correspondant à un médecin traitant, afin que celui-ci puisse les contacter. La CNAM serait de même autorisée à utiliser le fichier “Vaccin COVID” pour contacter les personnes non vaccinées», détaille la commission.
Il faut bien comprendre ce que cela signifie : ils vont donc créer un fichier nominatif répertoriant les citoyens mal-pensants, c’est-à-dire n’ayant pas encore reçu l’ostie couillonavirale.
Pour mieux les traquer, en utilisant les médecins (avant d’envoyer la milice, le GIGN, un contrôle fiscal, etc.).
A l’époque, avant de rafler les juifs, il avait fallu aussi créer des listes nominatives… C’est toujours la première étape avant de commettre les pires saloperies.
La Cnil sue du cul devant une telle forfaiture, bien entendu, alors elle entame la danse du ventre pour s’excuser.
Dans un avis publié mercredi, la commission rappelle d’emblée qu’elle est «en principe défavorable à une telle pratique». Néanmoins, la situation sanitaire exceptionnelle peut justifier une telle dérogation.
Ah les “principes” ! Mais vous comprenez ma bonne dame, la situation toujours “exceptionnelle” justifie toutes les saloperies, tous les renoncements.
Une petite dérogation de rien du tout…