La Chine et le Vietnam ont une relation historique pleine… de méfiance, de violence.
En 1979, les deux pays se sont faits brièvement… la guerre. Bataille féroce à la frontière baptisée (par les 2 camps) la “Leçon“. Des dizaines de milliers de morts… en un mois.
Le Vietnam sortait de plusieurs conflits féroces (France, Etats-Unis, guerre civile), ses troupes étaient aguerries et venaient d’envahir le Cambodge voisin (mettant fin à la folie des Khmers Rouges, merci les cocos viets, pour une fois qu’ils servaient à quelque chose).
Saut que les Khmers Rouges étaient soutenus… par Pékin (entre maoïstes cinglés, on se comprend souvent). D’où la réaction courroucée chinoise.
Bref.
Au-delà, les conflits sont culturels et géographiques bien entendu (les frontières terrestres, longues de 1 300 km, et maritimes sans oublier l’épine de la Mer de Chine avec ses îles revendiquées par tous les états voisins).
Le Vietnam compte quasiment 100 millions d’habitants, jeunes, bien formés et ultra travailleurs.
Le pays a connu une croissance très forte ces dernières années, des industries se délocalisant au Vietnam, car la main d’oeuvre chinoise devenait trop coûteuse.
Politiquement, c’est un régime à parti unique (libertés économiques, mais pas politiques, des bloguers sont envoyés au gnouf pour simplement critiquer le régime), à l’image de celui de Pékin.
Janvier 2020… Le show de Wuhan commence. Le Vietnam est le premier à fermer sa frontière nord. Et se barricade. Le zéro Covid, qui fut et est toujours la politique promue par Pékin… était ainsi adoptée, avec zèle, par ses ennemis… vietnamiens.
C’est balot.
Rappelons qu’il ne s’est pratiquement rien passé en Asie du sud-est durant toute l’année 2020… Frontières fermées ou pas… Pas de trace du Covid.
C’est seulement début 2021, avec le top départ de la “vaccination” que le virus a mystérieusement commencé à se répandre.
Résultat de tout ce bordel ?
Vietnam reported economic growth of just 2.58% on Wednesday, beating a 30-year low set last year as the pandemic continues to take a toll.
The communist state has long been a success story among Asian economies, posting growth of seven% in 2019.
But shutdowns caused by coronavirus have battered the export-reliant economy, sending GDP growth plunging to 2.91% in 2020 — the lowest reported in three decades. (source Bangkok Post)
Les crétins du parti unique vietnamien… se sont littéralement tiré des rafales de Kalach dans les deux pieds.
Et de leur propre chef.
Voilà le résultat très concret de la psyop chinoise (qui ne vise pas que l’Occident).
Alors on me demande “c’est quoi le rapport avec la choucroute” ?
Pourquoi des pertes vietnamiennes seraient-elles automatiquement des gains chinois ?
La réponse est évidente.
Un pays affaibli économiquement sera beaucoup plus docile dans le conflit des îles Spratley et Paracels (Mer de Chine) !
On le voit, une fois de plus, le couillonavirus devient par magie un allié de Pékin, sert ses intérêts.
Enième zeureux zazard !
Toute l’Asie du Sud-Est a pour finalité de devenir un glacis chinois. Politique et économique (ressources naturelles, agriculture, et même… sources de femmes, mais oui, car gros déficit en Chine à cause de la politique de l’enfant unique, etc.)
C’est déjà fait avec le Laos, le Cambodge (des colonies chinoises, rien de plus)… C’est en cours avec la Birmanie (coup d’état des militaires en 2021, présence de l’oléoduc stratégique partant de la côté ouest vers la Chine).
Les autres pays de la région suivront (en particulier avec le problème de la mer de Chine que Pékin voit comme sa propriété, et à raison comme un objectif stratégique ontologique, plus important même que Taïwan).
Bref, Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei etc… passeront tous à la casserole, d’une manière ou d’une autre.
C’est une évidence géopolitique (en tout cas dans l’esprit de tous les dirigeants chinois).
Et je soutiens, depuis un an et demi, que le couillonavirus sert ces objectifs géopolitiques et est donc une arme aux mains de Pékin.
Alors on peut discuter : arme conçue ou simplement utilisée de manière opportuniste ?
Reste que les faits sont là, sous nos yeux, depuis janvier 2020.
POST-SCRIPTUM
Quel est le plus gros partenaire commercial du Vietnam ? La Chine. L’inverse n’est bien entendu pas vrai tant les différences d’échelle sont gigantesques.
Les autorités chinoises s’amusent à multiplier les délires covidesques à la frontière… Bloquant ainsi des milliers de camions chargés de produits vietnamiens (périssables pour la plupart).
Qui souffre le plus ici ?
Vietnam’s trade ministry asked China’s Guangxi authorities to take urgent measures to ease congestion at border crossings after China stepped up its border controls with neighbours to follow zero Covid-19 policies, state media reported.
Pictures and video footage from state-run Vietnam News Agency (VNA) showed thousands of trucks were held up at the border following reports that imported Covid-19 cases had been detected in Guangxi province. (source Bangkok Post)