Les évolutions des éléments de langage ainsi que leur timing sont passionnants à suivre.
Depuis le début de la terrible pandémie, on nous bourre le mou avec l'”immunité collective“… un concept vaseux, poudreux même, que personne de sérieux ne pouvait définir avec précision.
Et pour cause.
Même l’OMS a dû reconnaître que c’était très flou…
Et pourtant, cela fut rabaché à longueur d’ondes de radio, de TV, par tous les glands de service, politiciens, journalistes compris, qui alignaient des patachiffres aussi précis que changeants : 60 %, 70 %, 80 %, 90 %, etc…
Car cela permettait de justifier les campagnes de vaccination massive.
On se souviendra ainsi de cette perle du charlatan Thierry Breton datée du 5 avril :
Covid-19 : l’immunité collective pourra être atteinte dans l’UE à la « mi-juillet », selon Thierry Breton (source Le Monde)
Formidable. Thierry, tu es un winner.
Mais où en est-on aujourd’hui ?
Le discours évolue nettement…
Ainsi, quand le patron du Oxford Vaccine Group (au sein de l’université d’Oxford en Angleterre) déclare devant des députés britanniques que l’immunité collective “n’est pas une possibilité “, et qu’atteindre le seuil nécessaire au sein de la population est un “mythe“… ou que l’épidémiologiste en chef en Islande affirme que pour atteindre cet objectif il faut en réalité faire circuler le virus… vous savez qu’il se passe quelque chose.
Ceci est validé en outre par les observations, les fameuses données, en provenances du terrain (exemple Israël ou l’Islande justement).
Sauf que… le mal est fait : on a massivement vacciné, au nom de cette mythique immunité collective, et on continue de le faire… !
Mais comme d’habitude avec la covidémence… un fait ainsi établi et qui devrait lui briser les reins… en réalité la renforce !
Une terrible prise de judo mental.
Explication. Si on abandonne l’objectif de l’immunité collective… alors cela signifie que le virus… sera parmi nous pour toujours.
En clair, on officialise les conditions pour que le cirque puisse être poursuivi -artificiellement bien entendu- ad vitam eternam…
Reformulez :
- on vaccine à fond les ballons
- on atteint enfin l’immunité collective, youpi, bravo, merci seigneur, aléluïa.
… eh bien c’est la fin de la terrible pandémie !
Véran ne passe plus à la télé. Salomon est mis en disponibilité. Manu ne fait plus le clown à la télé. Factorisez cela dans de très nombreux pays. Le show est terminé. Rentrez tous chez vous…
Vous avez compris l’entourloupe… 😉
Cela n’arrivera pas.
Autre avantage et non des moindres : conserver un “volant” de non-vaccinés permet… de leur faire porter le chapeau pour la poursuite de la terrible pandémie.
Durant les prochains mois, le discours de la propagande va donc s’articuler de la manière suivante :
-il faut vacciner non plus pour atteindre l’immunité collective, hélas rendue impossible à cause des méchants variants, mais pour réduire les formes graves, et donc sauver le système hospitalier…
-les non-vaccinés nous mettent collectivement en danger (l’idée n’étant pas de les convaincre, ça n’arrivera pas, mais simplement d’accentuer et de perpétuer les divisions au sein de la société).
Un discours qui viendra à point nommé pour… l’hiver dans l’hémisphère nord.
Car l’hiver prochain, les hostos et les services de réa seront pleins, comme chaque hiver.
Une pensée émue à tous les gogos qui ont cru aux messages : “vaccinez-vous et on reviendra au monde d’avant”, “vaccinez-vous, c’est la condition pour en finir avec le virus” etc.