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Asie

Révélation : Joseph Schumpeter est chinois !

La terrible vérité enfin dévoilée. Et dire qu’on le croyait… autrichien.

Un lecteur a pointé un rapport traitant du conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis.

Je retiens d’abord un fait : les exportations chinoises ont EXPLOSE (surged) depuis la “pandémie”.

On y revient toujours… Ce péché originel que nous voulons surtout ne pas voir : la “pandémie” a profité le plus à celui qui… l’a mise en scène.

Il s’agit bien entendu d’une simple coïncidence. 😉

Ensuite un désaccord. L’auteur écrit :

instead doubling down on manufacturing in the hope that China can export its way to recovery

La Chine ferait tapis pour voir, obsédée par les exportations, afin de se sortir de la mouise économique.

Je ne crois pas du tout que Pékin cherche une quelconque “recovery”. Le pays va très bien merci, contrairement aux salades racontées à l’Ouest (la bulle immobilière, la dette et tout le toutim).

Pékin appuie simplement sur l’accélérateur de sa machine à détruire l’Occident.

Tant que vous gagnez à la roulette, et tant que vous savez que vous gagnerez encore, pourquoi quitter la table de jeu ?

La “pandémie” fut le turbo. Pékin profite encore de sa lancée et de la sidération occidentale (qui commence à se dissiper aux Etats-Unis, grâce à Trump).

L’idée est aussi simple que double :

  • faire le maximum de dégâts chez les Longs Nez crétins, toujours assoupis
  • se développer soi-même un maximum

C’est très chinois comme principe. Comme un oignon que l’on épluche… Car cette hyperindustrialisation amène d’autres avantages : exciter la compétition et favoriser l’INNOVATION ET LA RECHERCHE.

Autant de leviers pour atteindre les objectifs politiques du pays.

Un cercle vertueux se forme : plus la Chine s’industrialise, plus elle affaiblit l’Occident, plus elle innove, plus elle s’industrialise, etc.

Au passage, les questions relatives aux “surcapacités” chinoises sont d’une niaiserie affligeante. Aveugles, nous ne voyons pas le niveau macro, c’est-à-dire politique.

Nous sommes incapables de comprendre qu’un seul panneau solaire est fondamentalement politique… Alors, des millions de panneaux solaires…

La Chine intègre l’essence du capitalisme occidental original (par opposition au capitalisme dégénéré d’aujourd’hui, celui des copains, celui des rentes, celui des médiocres).

En 2019, l’Empire du Milieu comptait 400 marques de voitures électriques. Aujourd’hui ? Une centaine. Et demain ?

Les historiens savent que c’est exactement ce qui se passait en Europe à la grande époque de l’essor de l’automobile, fin 19ème/début 20ème…

On continue d’observer la Chine sous le prisme de l’URSS, avec un secteur étatique qui écraserait tout, engoncé dans ses pesanteurs bureaucratiques.

La concurrence -au contraire- y est ultra féroce. Les Chinois s’entretuent. Seules les sociétés les plus performantes survivent et peuvent ensuite aller croquer l’extérieur, poussées en plus par un marché intérieur démesuré.

Les spécialistes objecteront que les autorités chinoises n’hésitent pas à couvrir certains secteurs de subventions et d’aides, ce qui n’est pas très, très “libéral”, ni très, très “privé” : en gros, pas casher.

Oui, et alors ?

Cela répond toujours à un objectif stratégique (exemple l’industrie des panneaux solaires, subventionnée à mort, en tout cas au début, afin d’annihiler toute concurrence étrangère… mission parfaitement accomplie !)

On a pu observer la même dualité dans l’industrie automobile électrique.

Reformulons : peu importe les méthodes employées, seul le résultat compte.

Tu vois Long Nez (ou Cul Blanc), ça c’est ton industrie, et donc ta puissance. Du moins ce qu’il en reste. Des dim sum que les Chinois avalent goulûment.

La Chine applique la magie schumpétérienne, la fameuse “destruction créatrice”, à la sauce aigre-douce dim sum.

Au niveau industriel, commercial et pourquoi pas un cran au-dessus… à l’échelle géopolitique. Car c’est bien le vieil Occident dominateur qu’elle entend détruire pour mieux le remplacer !

On parle souvent -et à raison- du “piège de Thucydide” pour décrire les relations sino-américaines. On peut adopter une grille de lecture plus radicale : la destruction créatrice de papy Schumpeter. 😉

Cela démontre le génie propre de la Chine moderne : intégrer, fusionner et factoriser le meilleur, y compris en provenance d’autres cultures.

POST SCRIPTUM

Ce blog étant d’une haute tenue, je propose une réinterprétation moderne du “piège de Thucydide”, parfaitement adaptée au 21ème siècle et à la lutte homérique (ah non, encore trop connoté, trop grec) entre l’Oncle Sam et l’Empire du Milieu.

Eh oui ! Il suffisait d’y penser : Highlander !

There can be ONLY ONE !” (le strabisme en moins et les yeux bridés en plus). 😉

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Saloperie et sida mental

Guerre civile américaine : un désastre évité de peu

Comment dit-on “gloups” en anglais ?

C’est en lisant un excellent article sur ZeroHedge consacré à la farce du dossier russe et au coup d’état manqué contre Trump (2016) que j’ai pris conscience de la justesse de mon jugement.

En toute simplicité. 😉

Grâce à quelques chiffres donnés par l’auteur.

Rappelons les données de base. En novembre 2024, face à la dinde Kamala, Trump a remporté :

  • le collège électoral : 312 versus 226
  • le vote populaire : 77 302 580 contre 75 017 613

Double victoire. Indiscutable.

Pourtant depuis ce triomphe, je rappelle souvent que les 75 millions d’Américains qui ont voté pour Kamala (et il fallait vraiment le vouloir !) n’ont pas disparu.

Pire encore : nombre d’entre-eux se sont radicalisés.

Il est donc impossible de nier la guerre civile américaine.

Mais ce que je n’avais pas compris… c’est à quel point nous sommes passés près de la catastrophe !

L’auteur de l’article explique en effet :

Je tiens à souligner que même si Trump a remporté une victoire écrasante au Collège électoral, si seulement 125 000 électeurs (sur environ 16 millions de votes exprimés) dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie avaient changé de vote, Harris aurait remporté ces trois États et aurait atteint 270 votes électoraux.

125 000 sur 16 millions (le nombre total de votes exprimés dans ces 3 états) c’est une miette, vous en conviendrez…

125 000 personnes c’est la population de la ville de Limoges.

Vous commencez à comprendre pourquoi même si la victoire de Trump fut stupéfiante, nous dansons toujours au-dessus d’un gigantesque volcan. Et la satisfaction d’avoir évité la calamité Kamala Harris ne devrait pas nous aveugler.

L’Amérique peut rebasculer dans la dictature woke et gauchiste dans… 3 ans.

Imaginez, une équipe “Biden bis” revenant à la Maison Blanche en janvier 2029. Qui seraient-ils ? Que feraient-ils ?

Gorgés de ressentiment, excités par la haine…

Tout ce qu’a fait Trump depuis janvier 2025 serait méthodiquement défait. Et tout ce qu’il a supprimé serait fanatiquement refait.

Plus fort, plus gros, plus loin, plus extrême.

Nous ne sommes plus dans le principe de l’“alternance démocratique“… Un coup à gauche, un coup à droite, la balle au centre.

Mais bel et bien dans une lutte à mort entre deux visions du monde radicalement différentes.

Deux camps irréconciliables.

Cette problématique est pourtant ignorée. On continue de se focaliser sur Trump, perçu comme une aberration statistique. En clair, après lui, la situation redeviendrait “normale”. Rien n’est plus faux.

Répétez-le chaque matin devant votre glace si besoin est : 75 millions d’Américains ont voté il y a quelques mois à peine pour des gens, des idées, un système profondément malades, à leur image.

Ce fait, incontestable, provoque des sueurs froides.

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Résistance

Gilets jaunes 2.0 : qui manipule qui ?

Face aux manipulations, sortons la bonne vieille loupe.

Quand le Figaro publie 2 articles en moins de 15 jours au sujet du “10 septembre“… le radar à embrouilles doit clignoter comme un sapin de noël.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/qui-sont-ces-gilets-jaunes-nouvelle-version-qui-appellent-a-un-arret-total-et-illimite-du-pays-a-la-rentree-20250731

Le JDD, RTL sont aussi sur le coup. Quant à Libération, forcément, il accuse… l’extrême-droite ! 😉

De quoi s’agit-il ? Des gilets jaunes 2.0.

Les réseaux sociaux relaient ainsi un mystérieux appel à “tout bloquer le 10 septembre“.

L’idée est : “ils ne sont rien sans nous“. Donc arrêtons de consommer, ne travaillons plus, restons chez nous, etc.

C’est la vieille idée de la désobéissance civile, repeinte avec une couche d’économie et d’Internet.

Sur le fond, ça sent le fameux “Comité invisible” (L’insurrection qui vient, 2007).

Le principe est parfaitement valide d’un point de vue technique. Bien davantage que des “manifs” qui sont facilement et violemment réprimées par le pouvoir (gilets jaunes 1.0, il suffit de lâcher les flics, casser des gueules, éborgner… ça marche très bien, les gueux retournent vite fait dans leur niche… comme des clébards).

Le point faible du système c’est évidemment le pognon.

Bref. Rien de neuf. Et surtout rien d’extravagant.

La seule vraie question est : pourquoi le Figaro, torchon des bobos culs serrés, parle de ce mouvement et lui fait de la publicité ?

S’agit-il d’un contrefeu ? Pour mobiliser les bourgeois-collabos ? Pour aider Bayrou à faire passer son budget ?

Ou au contraire pour justifier, excuser sa future démission devant les “blocages du pays”, voire la censure de son gouvernement ? Ou bien neutraliser les syndicats-caca ?

Il suffit de lire les commentaires sous l’article… Un festival de versaillais flippés qui dénoncent l'”extrême-gauche” et qui se moquent de ceux qui appellent à cesser le travail alors qu’ils ne travaillent pas eux-mêmes.

Un torrent de haine de la part de macronards collabos bien gluants.

“En ce 10 septembre, la France a peur”.

France Info, en mode “Radio Paris Ment Radio Paris est Allemand”, en remet une couche assez surréaliste… Et affirme : les “services de renseignement sont intrigués“… Bigre, on en tremble dans ses dessous en soie sauvage ! 😉

On le voit, il y a bien une campagne concertée dans les médias. Ce n’est pas normal, cela démontre le vice.

Le but de l’opération est-il de faire peur aux bobos afin de les mobiliser face aux “gens qui ne sont rien” ?

Ou alors de réactiver la division sociale pour mieux faire oublier… la division ethnique (le seul danger ontologique pour le pays, soigneusement dissimulé par le gouvernement) ?

POST-SCRIPTUM

Voici la ventilation (attention : nette) de la rapine étatique française (rapport Cour des comptes, page 56).

L’impôt sur le revenu assure donc 27 % des recettes fiscales nettes de l’état (nettes = après remboursements, déductions, etc.)

Mais seuls 19 millions de Français le paient.

10 % parmi eux, soit 1,9 million… assurent 75 % du total !

Si on grossit la loupe… 2 % (380 000) règlent  40 % de la facture totale (source).

Cette rapine est donc extrêmement concentrée. Voilà le point faible.

C’est l’occasion de rappeler que le SEUL véritable moyen pour blesser à mort l’état mafieux… est de convaincre ces 380 000 individus de s’expatrier.

La deuxième pince de cette offensive doit viser les Français qui n’ont pas des revenus importants, mais un patrimoine professionnel.

Le 10 septembre, la grève des gueux c’est bien. Mais pas suffisant. Atlas Shrugged… voilà l’arme fatale. Ce sont les riches et les entrepreneurs.

Demander aux pauvres, à la classe moyenne de suivre la grève de la consommation, alors qu’ils dépensent forcément tous leurs revenus en dépenses contraintes… ne permet pas vraiment de diminuer les recettes de la TVA.

Il faut donc jouer sur l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.

Pour cela l’expatriation est le levier parfait car :

-perte sèche impôt sur le revenu

-perte sèche impôt sur les sociétés via la délocalisation/fermeture des entreprises (effets indirects également via hausse chômage)

Au total, ce sont peut-être 1 million de Français qui détiennent la clé du problème. Si une large fraction d’entre-eux quitte cet asile de fous, alors c’est échec et mat.

Cela vous paraît insensé ? Infaisable ? Pas du tout. Ce mouvement est réel, on le nie bien entendu, on le cache… Mais il va s’amplifier, c’est une certitude.

Pourquoi ? A cause de l’insécurité et de l’invasion migratoire.

Etre un esclave tondu par des mafieux déguisés en “fonctionnaires” c’est une chose. Nombreux peuvent le tolérer, hélas.

Mais être violé, poignardé, battu, blessé, assassiné dans un pays qui n’est plus le sien… Vivre dans la peur permanente pour soi et pour ses proches…

Voilà qui sera le dernier clou dans le cercueil… fiscal.

Qui c’est qui va gagner à la fin ? Mamie Ayn Rand, visionnaire et résistante… en même temps. Atlas Shrugged a 68 ans, et pourtant, quelle jeunesse, quelle prestance, quelle fougue !