(Toujours cette aberration au niveau des cas, comparé aux 242 000 cas de la France par exemple qui a une population pourtant deux fois plus nombreuse et un PIB/habitant bien plus élevé, on retrouve cela en Argentine également).
Ce pays avec l’Argentine imposa un con-finement très tôt. Et comme l’Argentine, c’est un échec total. A tel point que la BBC s’interroge : “Mais que se passe t-il au Pérou ?“
La police a effectué une descente samedi soir à Lima la capitale, dans une fête afin de faire respecter les covirègles : couvre-feu, la distanciation sociale, etc.
Il s’agissait d’un anniversaire, avec 120 personnes au total.
Danser coller-serrer, en pelotant sa partenaire avec force roulage de pelles, à 23h c’est illégal. Verboten. Même en Amérique latine.
Bilan :13 morts et 3 blessés.
Des fêtards qui sont morts du coronavirus… Mais la version écrasée, piétinée.
«Face à l’intervention de la police, qui n’a utilisé aucun type d’arme, ni de bombe lacrymogène, les participants à la fête ont tenté de s’échapper par l’unique porte d’entrée et, dans la bousculade, se sont retrouvés coincés entre la porte et l’escalier», a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
2003. Un nouveau coronavirus, le SARS-Cov (en anglais), provoque la panique.
Cela dure un an.
Bilan : 8 000 infectés dans 29 pays et 770 morts… Bref, un bon gros délire. Déjà. Une sorte de petite mise en jambe pour la covidémence de 2020 (sans oublier le MERS de 2012)…
Mais, cela relança l’intérêt pour les coronavirus… Et les labos se mirent au travail pour développer un vaccin. Frissons. Pognon. Joie. Félicité. Avancées scientifiques. Encore plus de pognon.
En 2006, une étude parle déjà des “challenges” (difficultés) posés par le développement d’un tel vaccin. Et rappelle au passage :
Additionally, coronaviruses may induce a short-lived immunity. This may be the reason that humans are subject to multiple infections with coronaviruses that cause the common cold.
Eh oui… le rhume est un coronavirus… et vous le chopez chaque année, voire plusieurs fois dans la même année… 😉
Déjà ça commence mal…
Cette idée d’anticorps à durée de vie très limitée est d’ailleurs reprise aujourd’hui, dans le cadre de la covidémence… par plusieurs experts (lire ici et là également).
En 2012, plusieurs candidats vaccins contre le SRAS avaient donc été développés dans le monde.
Vaccine studies for SARS-CoV-1 were started and tested in animal models. An inactivated whole virus was used in ferrets, nonhuman primates and mice. All of the vaccines resulted in protective immunity, but there were complications; the vaccines resulted in an immune disease in animals. No human studies were done, nor were the vaccine studies taken further because the virus disappeared.
Aucun de ces vaccin ne fut finalement testé sur l’homme. Car le virus avait disparu. Ooooooooh. Sauvé par le gong…
Mais, la vraie raison ou en tout cas une raison supplémentaire, est que… les tests sur les animaux se sont…. plutôt mal passés.
Des souris et furets développèrent de bons gros anticorps grâce à ces vaccins… Vif succès.
Sauf qu’après, une fois exposés au virus… ces animaux firent une paradoxical immune response, en clair, lesystème immunitaire devient fou, surréagit, rend l’organisme encore plus sensible au virus. Et l’issue est fatale. Clap de fin. RIP.
Caramba, encore raté.
Une étude de 2012 fait ainsi la synthèse de ces difficultés : “Immunization with SARS Coronavirus Vaccines Leads to Pulmonary Immunopathology on Challenge with the SARS Virus“.
Déjà son titre fout la trouille. Et sa conclusion ?
Inutile de traduire, votre sensibilité anglaise aura tout de suite cerné le problème…
D’autant que cet effet “paradoxal” fut constaté il y a fort longtemps déjà, dans les années 60… pendant les tests d’un vaccin contre… la rougeole !
Les enfants vaccinés… devinrent plus sévèrement malades que les enfants non vaccinés (source).
Aïe, ça pique.
Mais rassurez-vous… On nous dit que le SARS et le Covid-19 sont très différents d’un point de vue… épidémiologique… Certes. C’est même l’évidence.
8 000 cas pour le premier, contre 23 millions pour le second… oui en effet c’est très différent. 😉
Le Covid est infiniment plus efficace à se propager… Et il tue beaucoup moins (ceci explique en partie cela…).
Mais il n’en demeure pas moins que le Covid reprend entre 70 et 80 % du génome du SARS (source).
Et vous savez ce que disent nos amis asiatiques : “same same but different” ?
La question fondamentale (j’allais écrire le “Pari de Pascal” ! Que Dieu me pardonne) est donc la suivante : ce qui semble avoir remarquablement échoué pour le SARS… pourra t-il remarquablement réussir avec le Covid ?
😉
Qui acceptera de se faire injecter un covivaccin, en sachant cela ?
Et de mauvais esprits (pas moi !) pourraient éventuellement hausser les sourcils en apprenant que certains labos occidentaux ont fait des deals pour réaliser des tests cliniques, sur des hommes donc, dans des pays que Trump dans son infinie sagesse tweetesque, qualifierait de… shithole.
Moins risqué en terme judiciaire si ça partait en sucette avec les indigènes, euh pardon les habitants du cru ?
Je reconnais : nous sommes en pleine conjecture, et “il ne faut surtout pas faire d’amalgame” et “il convient d’être très prudent” voire même “cela ne nous regarde pas“.
Mais je vous laisse méditer… Et je ramasse les copies dans 4 heures.
Plus sérieusement, il est possible qu’un vaccin efficace et parfaitement sûr soit mis au point.
La science a souvent avancé par grandes enjambées, par à-coups.
Même si les vents sont objectivement contraires sur cette mer-là (D.Raoult rappelle d’ailleurs dans son bouquin… que côté innovation vaccinale… c’est le Désert des Tartares depuis de très longues années…).
Mais c’est surtout l’idée de pouvoir réaliser un tel vaccin en quelques mois... qui est profondément malhonnête.
On verra.
Le couillonavirus, à l’instar de ses frères aînés le SRAS et le MERS, disparaîtra peut-être subitement, comme par enchantement. Ou naturellement si vous préférez…
Jamais autant de labos ne se sont penchés sur une seule maladie. Plus de 200 recherches à ce jour, 139 en sont au stade préclinique, 26 aux essais chez l’homme. 6 labos semblent faire la course en tête : AstraZeneca avec Oxford, Moderna avec les autorités américaines, Pfizer avec les allemands de BioNTech, et 3 chinois, mais ils peuvent facilement être grillés par un outsider, russe ou autre.
Il note également (entre autres points) :
Il est surprenant d’ailleurs de voir qu’à cette étape, on teste ailleurs que dans son propre pays : on va tester en Afrique du Sud, au Brésil, en Inde, les russes dans l’armée, bien entendu tous volontaires spontanés pour la bonne cause
New-York (ville et état)… concernant le virus c’est officiellement ce graphique :
Une situation donc… à l’européenne. La terrible pandémie est terminée… Puisque plus personne n’est hospitalisé ! 😉
Et pourtant, exactement comme en Europe, on assiste aux mêmes délires administratifs, mélange explosif de politiciens à la ramasse et de fonctionnaires bornés.
Tout doit être fait pour… poursuivre l’épidémie, la faire vivre coûte que coûte.
La faire durer.
Le gouverneur Cuomo, apparatchik démocrate sévèrement atteint par le Trump Derangement Syndrome, est l’archétype de ce microcosme : borné, idéologue et arrogant avec son armée de fonctionnaires zélotes.
Il mène une guerre dure contre les restaurants et les bars, sous les auspices de la Liquor Authority, les petits flics qui donnent… et SUPPRIMENT les licences pour opérer ces établissements.
Cuomo a ainsi pouvoir de vie et de mort sur de nombreux petits entrepreneurs indépendants.
On trouve sur le site web de cette agence publique une foule de règles à la con, détaillées avec un souci maniaque, limite syndrome Asperger.
Quelques exemples.
MARIAGES PRIVES : Il ne faut pas danser. Ni même se tenir debout. Et attention aux “phases”.
BARS : on ne peut pas jouer… aux fléchettes, ni au billard.
SI LIVE MUSIC : pas se tenir debout, sauf pour aller aux toilettes. Les artistes doivent être minimum à 12 feet (3,6 mètres).
On retrouve la même cinglerie à l’oeuvre qu’avec le CDC Canadien qui explique doctement que pour concilier sport en chambre et Covid… la solution est le… glory hole (si, si, la preuve ici).
Des malades mentaux à qui ont a donné du pouvoir, trop de pouvoir, et qui ne vivent que pour cela : emmerder les gens.
Et surtout, surtout, c’est le plus important, car leur vie en dépend… faire perdre Trump le 3 novembre prochain.