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Alcool : Pattaya au régime sec

Heureusement en Thaïlande, l’alcool au volant est toujours autorisé !

Comme prévu, face à la hausse des cas de couillonavirus (lire ici), les provinces thaïlandaises jouent solo et font n’importe quoi.

C’est une véritable course à l’échalotte que mènent les gouverneurs, tous épidémiologistes bac moins 5.

L’idée est de faire quelque chose, n’importe quoi, sans réfléchir aux conséquences… le seul objectif étant d’afficher sa vertu en bandoulière.

Et de faire plus et mieux que les petits camarades.

Rayong ferme ainsi ses plages de 20h à 5 h (lire ici). La province de Chonburi (Pattaya) -elle- se déchaîne contre… l’alcool. Cible toujours de choix et facile au royaume de Siam (source Pattaya News).

Jugez plutôt :

-interdiction des ventes d’alcool dans les supermarché et supérettes de 20h à … 4 heures du matin (sachant que les bars sont bien entendu tous déjà fermés et que les restaurants ne peuvent pas vendre d’alcool, ni même servir les clients sur place).

-interdiction de boire “en groupe“…. sans bien entendu définir ce qu’est un groupe (à partir de 2 personnes ?) et sans préciser si cela s’applique uniquement à la voie publique ou… dans les domiciles. Virtuellement, si vous sirotez une binouze avec maman, pardon Madame, le samedi soir devant le porno de Banal+, les flics pourraient vous verbaliser.

Le tout au nom de la lutte contre la terrible pandémie

Bref, une bonne grosse lampée de sida mental bien baveux.

On ne compte plus les fermetures d’écoles, les quarantaines imposées (sur le papier) pour les voyages inter provinces, etc.

C’est le concours Lépine couillonaviral.

POST-SCRIPTUM

Pour vous donner une idée, hier le bilan officiel faisait état de 294 nouveaux cas à Chonburi (contre 1 971 dans la ville de Bangkok). Cette province au sud-est de la capitale, compte 1,5 million d’habitants. C’est sa station balnéaire Pattaya qui est la plus connue.

POST-SCRIPTUM 2

La Thaïlande applique la charia. Ce pays a une dent contre l’alcool et dispose d’un arsenal de lois toutes plus tordues les unes que les autres. La plus célèbre et ancienne étant celle qui autorise la vente d’alcool entre 11h et 14h et après 17h (dans les magasins et restaurants). En clair, si vous voulez une bière à 14h05 pendant votre déjeûner espagnol, ou simplement acheter une bouteille pendant vos courses le matin au supermarché… non, c’est interdit.

Haro également sur l’alcool… les jours d’élections. Si, si. Et même si vous êtes un étranger qui par définition NE PEUT PAS VOTER, cela s’applique aussi à votre cul blanc…

Idem pour quelques grandes fêtes boudhistes.

Sans oublier des lois drastiques interdisant la promotion de l’alcool (à la télé, dans les séries ou films, ils floutent les bouteilles y compris sur Internet).

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Thaïlande : offensive contre l’ivermectine

Une information qui confirme le “complexe d’infériorité” des pays émergents, et la mécanique covidémentielle contre les traitements, en particulier l’ivermectine.

Alors que la situation se tend au Siam (lire ici) l’administration du pays… lance une étonnante offensive contre cette molécule.

The Food and Drug Administration (FDA) is warning people against using the antiparasitic drug Ivermectin to treat Covid-19, saying it is mostly for use in animals.

Ivermectin is technically not produced to be used on people so the risks are greater than drugs specifically developed for humans.

“People must not buy it without a prescription and in any case, a study on its effectiveness against the virus has yet to be concluded,” FDA deputy secretary-general Surachoke Tangwiwat said on Tuesday. (source Bangkok Post)

L’argumentaire est surréaliste. Selon ce petit fonctionnaire thaï, l’ivermectine… serait réservée aux animaux !

Oubliés les millions d’hommes et de femmes traités avec cette molécule depuis les années 80… Des milliards de doses… Qui ont sauvé beaucoup de monde (contre l’onchocercose ou cécité des rivières).

Ensuite, le classique avertissement quant aux effets secondaires :

Ivermectin can cause several adverse side effects, such as a rash, urticaria, queasiness, dizziness and also may have a harmful effect on the nervous and system and people’s sight.

Et cerise sur le tom yam kung… selon la faculté de pharmacie de Chiang Mai (nord du pays) :

the drug may aggravate Covid-19 patients’ symptoms, according to the website.

😉 C’est une première à ma connaissance ! L’ivermectine ne soignerait pas le Covid… mais au contraire aggraverait la maladie !

Bref, c’est typique du bas niveau des fonctionnaires et des scientifiques dans les pays émergents : le bidonnage est encore plus flagrant qu’en Occident.

Et le dernier argument, toujours identique :

the drug has not been declared safe for use to treat Covid-19 by the World Health Organization.

Voilà. Le tiers-monde se cale sur l’oracle OMS.

Un médecin du Bangladesh avait dénoncé ce principe, au sujet de l’OMS et des agences de santé publique occidentales :

S’ils approuvent quelque chose… nous l’approuvons

Et donc l’inverse est vrai. Tant que quelque chose n’a pas été tamponné par l’OMS, alors ça n’existe pas.

Aucune curiosité scientifique, aucune volonté d’explorer, de tester, de confirmer ou infirmer… juste le passage des plats.

Cette offensive intervient après le psychodrame… de l’Inde… Où on a beaucoup parlé d’ivermectine.

Là encore l’avis de l’establishment médiatique est très tranché :

The reported drop in Covid-19 cases in India was the result of more vaccines being made available to the population, the website said.

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Asie Pays

Bangkok : confinement sélectif

Les cas se multiplient en Thaïlande, avec des nombres de nouveaux cas par jour qui sont étonnamment stables (nombre maximum de tests). La capitale compte pour la moitié.

On le voit sur ce graphique : la terrible pandémie n’a JAMAIS existé durant toute l’année 2020… Malgré la proximité avec la Chine.

C’est seulement depuis début avril 2021, avec le début de la vaccination, que les cas augmentent.

A ce jour, le pays affiche 26 covimorts par million d’habitants ! On pouffe…

Mais la panique gagne. Le variant indien commence à être détecté.

Le fameux.

Comme partout ailleurs, des pseudos médecins voulant se faire mousser ont réclamé cette semaine le confinement intégral de Bangkok, la capitale (8 millions d’habitants, 15 millions avec l’agglomération).

Ben voyons.

Le pouvoir, pourtant totalement covidément (idéologie Zéro Covid), se heurte au principe de réalité… Et histoire de donner le change a décidé… des confinements… “ciblés“.

En même temps il tente de promouvoir la réouverture au tourisme (les frontières sont fermées depuis le 3 avril 2020 !!), avec un système invraisemblable : le “Phuket Sandbox“… En clair, les “touristes” doivent restés emprisonnés sur l’île de Phuket pendant 14 jours, avec traking GPS, règles ahurissantes, 4 tests à faire,  etc…. Cela doit démarrer en théorie le 1er juillet. Le bide s’annonce biblique.

Alors les autorités s’attaquent aux esclaves.

The government has decided to close off infectious and high-risk areas including construction worker camps in the Greater Bangkok area and four southern border provinces for 30 days starting on Monday.

It rejected the idea of a total lockdown in Bangkok out of concern for the potential economic impact that may arise from such a move. (source Bangkok Post)

En clair : 80 000 esclaves sur les sites de construction (qui vivent sur les chantiers dans des conditions… misérables), parmi lesquels de nombreux Birmans et Cambodgiens. Il y a pas mal de clusters dans ces dortoirs. Allez zou. Un mois d’enfermement. Ca ne mange pas de pain, et cela permet une fois de plus de montrer du doigt les étrangers (un sport national au Siam…)

On a du mal à imaginer la mise en pratique de ce genre de mesures (vont-ils installer des barbelés autour des chantiers ?) … c’est à mon avis davantage de la com’. Mais cela s’annonce très disruptif…

Mêmes mises en scène ridicules qu’en Chine : on désinfecte l’air, le sol, et même les forêts en aspergeant on ne sait quoi. Ca marche auprès du public.

Encore plus disruptif : les restaurants ont reçu une fois de plus (la dernière fois c’était fin avril) l’ordre d’arrêter la vente sur place ! C’est valable à Bangkok et 9 autres provinces autour…

La folie vaccinale bat son plein au milieu d’incroyables imbroglios (l’unique société qui fabrique localement le vaccin AstraZeneca est la propriété du roi… mais elle merde sérieusement quant aux délais de livraison, bref… il n’y a pas assez de doses pour une campagne dite nationale).

Le pays s’appuie donc également sur le vaccin chinois Sinovac (au total 10 millions de doses importées) et le deuxième Sinopharm (un million de doses importées cette semaine).

Au milieu d'”apps” pour réserver sa vaccination, de luttes entre les hostos, de pressions politiques… C’est le grand n’importe quoi.

Des jeunes “hi-so” à Bangkok se font ainsi vacciner… avant des vieillards à risques.

Et les polémiques autour des premiers morts à cause des vaccins éclatent (comme partout).

Et les expatriés sont tous en train de pleurer auprès de leur ambassade… car les Thaïs n’en ont rien à foutre (Thaïs d’abord !). L’ambassade de France met ainsi en place un système spécial pour que les Français sur place puissent être vaccinés (avec le Janssen de Johnson et Johnson… un vaccin dit sérieux 😉 ).

Bref c’est surréaliste.

Au total, 8 millions de doses ont déjà été injectées (le pays compte 69 millions d’habitants).