Un événement surprenant en Thaïlande. Une université vient de publier une étude qui montre que l’efficacité du vaccin chinois Sinovac… est non seulement faible, mais qu’en plus en terme de durée, elle diminuerait rapidement.
Mr Anan wrote on Facebook that their study of 500 people, who received two doses of Sinovac, indicated that the level of antibodies drops by 50% every 40 days. The level of antibodies in people who received a second jab more than 60 days after the first was on average lower than that of those who got the second dose in less than 60 days, he said. (source Bangkok Post)
Et cela porte sur le virus original… Pas sur le variant anglais ni indien.
Voilà qui ne va pas rehausser l’image des produits chinois.
Rappelons que la Thaïlande a importé des millions de doses du Sinovac, car son usine locale (propriété du monarque) produisant le produit d’AstraZeneca n’est pas capabable de respecter les délais de livraison…
A ce jour, 8,8 millions de doses au total ont été injectées (population totale de 69 millions).
Le gouvernement thaï (des militaires) entretient des bonnes relations avec la Chine (ils achètent des armes). Devant l’échec de l’usine AstraZeneca, Pékin a sauvé la mise de Bangkok en fournissant rapidement des millions de doses…
Bangkok avait tout misé sur AstraZeneca… et donc n’avait négocié aucun contrat avec Pfizer ou Moderna.
Donc à ce jour il n’y a que 3 produits disponibles en Thaïlande (le troisième étant le chinois Sinopharm).
Une bonne nouvelle : l’entreprise pharmaceutique publique PT Indofarma en Indonésie va démarrer la production locale d’ivermectine. L’objectif est de fabriquer 13,8 millions de doses d’ici août (source Tempo Co).
La Food and Drugs Monitoring Agency semble avoir autorisé le 20 juin la mise sur le marché de la molécule. Mais comme partout ailleurs, il y a des différences d’interprétation voire des conflits entre les différents services et agences publiques…
Les uns poussant pour l’utilisation de l’ivermectine face au Covid, les autres freinant des quatre fers, et s’appuyant systématiquement sur le silence de l’OMS (qui n’a toujours pas pris position).
Huit hôpitaux vont entamer des tests cliniques (source Xinhua).
Et un soutien de poids est venu du chef du cabinet du président qui a déclaré :
“Looking at the data we have available, we are quite optimistic that ivermectin can be an effective drug solution to cure Covid patients,” Moeldoko said, claiming it had been effectively used in 15 other countries to treat the virus.
Les pays émergents ont ce point commun : nécessité fait loi (ce qui favorise l’application de recettes hors circuits officiels). Mais on note également une dépendance, une soumission même face face aux institutions internationales (example au Bangladesh).
Pour en revenir à l’OMS, elle vient de recommander l’utilisation du tocilizumab, un anticorps anti-inflammatoire commercial (coûteux), suite à une étude démontrant une baisse (modeste) de la mortalité couillonavirale (source Le Parisien) (d’autres études avant niaient cette efficacité).
Alors que le bénéfice de l’ivermectine est bien supérieur, et est démontré dans des dizaines d’études et surtout sur le terrain dans de nombreux pays.
Toujours le deux poids, deux mesures.
Pour suivre l’actualité de cette molécule miracle, je vous recommande le fil Twitter du site Ivermectine-covid.ch (temporairement désactivé).
Durant votre quarantaine, seul(e), personne ne vous entendra hurler.
L’île de Phuket (sud-ouest) de la Thaïlande a été choisie par le gouvernement pour un programme expérimental de “réouverture” au tourisme.
Rappelons que les frontières aériennes sont fermées hermétiquement depuis le 3 avril 2020… De 42 millions de visites en 2019, nous sommes joyeusement passés à… pas loin de zéro.
Depuis, seuls des expatriés et des Thaïlandais pouvaient revenir, via un programme de quarantaine obligatoire (15 jours) très lourd (administrativement parlant) et fastidieux : 4 tests PCR au total, montagne de papiers à fournir (assurance santé spéciale, etc.).
Le Phuket Sandbox a donc démarré officiellement le 1er juillet avec l’arrivée de quelques dizaines de “touristes” (on ne rit pas, SVP).
Le concept ?
Ils doivent être totalement vaccinés (2 doses), loger dans des hôtels sélectionnés (avec un label particulier), subir 3 tests PCR durant leur séjour (à leurs frais) etc. En échange, ils sont confinés… sur l’île. Pas dans les hôtels. Et à l’issue, ils ont droit de poursuivre leur voyage (?) dans le reste du pays…
Rappelons également que la plupart des commerces et restaurants sont fermés. Les bars également… Bref, à part la plage, il n’y a rien d’autres à faire. L’économie de l’île a été dévastée.
Peu de véritables touristes accepteront de suivre un tel parcours du combattant.
Il aura fallu moins d’une semaine pour que l’inévitable… se produisit. Un “touriste” a débarqué le 6 juillet, via un vol Emirates (venant de Dubai) avec 13 autres (!) passagers… et il a été contrôlé positif au terrible couillonavirus… malgré ses 2 doses de vaccin chinois (Sinopharm) (source Phuket News).
Oh zut, quel dommage.
😉
Il a donc été envoyé direct dans une quarantaine “classique” (donc interdiction de sortir pendant 15 jours), mais surtout les autorités locales ont appliqué le même traitement aux 13 autres pauvres types à bord du même vol ! Principe de précaution, tout ça…
Pas de bol. Super les vacances.
Bref, la covidémence associée au culte du Zéro Covid, poussée à son paroxysme…
Et surtout, une nouvelle preuve que les vaccins et les tests PCR… tout cela est foireux.
Le touriste en question a dû fournir un test PCR avant d’embarquer, il était négatif. Un nouveau test, réalisé sans doute avec d’autres réglages (CT) une fois arrivé a donné un autre résultat…
Eh oui, aucune standardisation. Un test peut être négatif à Dubai, positif à Paris, négatif à Berlin, et repositif à Tombouctou, et renégatif à Charleville-Mézières.
Il suffira de quelques cas supplémentaires et les rares candidats au “Phuket Sandbox” comprendront enfin que tout ce bordel n’est en réalité qu’une loterie…
Et que les “vacances” de rêve au bord de la plage, sur une île tropicale… peuvent vite se transformer en cauchemar avec une incarcération d’office…
La Thaïlande, sur ordre de la Chine, poursuit ainsi son suicide économique et social.
Tranquillement.
MISE-A-JOUR
Boum. Les emmerdements en escadrille. Douze des 13 pauvres “touristes” que les autorités thaïes ont enfermés en quarantaine car ils étaient à bord du même vol que le testé positif… se rebellent.
Ils veulent… retourner chez eux (source) ! Finies les vraies-fausses vacances. L’arnaque est totale.
La presse continuera d’en parler, et dans leur pays respectif, ce qui fera une formidable contre-publicité pour le Phuket Sandbox…
MISE-A-JOUR 2
Et ça continue.. Phuket annonce la fermeture des écoles… pour 2 semaines. La raison ? La 1ère semaine de la réouverture, ils ont enregistré 25 cas sur toute l’île. La seconde semaine… 17 cas en 2 jours. 😉
Et un malheur n’arrivant jamais seul, un cas a été confirmé… porteur du terrible variant indien.
J’avais prédit que le Phuket Sandbox serait un bide biblique… Je crois qu’on va battre tous les records…