Le Laos a la particularité d’être totalement invisible… et silencieux. Il ne se passe jamais rien dans ce pays.
C’est pour cette raison que lorsque une news sort, je me jette desssus. 😉
La “vague” thaïlandaise déborde (nous en sommes à ce jour à 121 morts depuis un an…) et a passé la frontière.
La capitale Vientiane vient d’être confinée. Jusqu’au 5 mai.
Laos locked down its capital and closed its international borders to most traffic Thursday after identifying a COVID-19 cluster connected to its bigger neighbor Thailand.
Residents of the capital Vientiane are barred from leaving the city and outsiders must get permission to enter. Its international borders were closed except to trucks carrying goods and in cases allowed by the nation’s COVID-19 taskforce, state news agency KPL reported. (source AP)
Il s’agit donc de 28 cas… Explosant le total national à … 88. 😉 Pour un pays de 7,5 millions d’habitants…
The report said they were ordered after 28 new COVID-19 cases were confirmed Wednesday, bringing the country’s total to 88. The total population of Laos is about 7.5 million, including about 700,000 in Vientiane.
Les habitants ne sont autorisés à sortir que pour se ravitailler ou aller à l’hôpital.
La capitale fut confinée… du 1er au 19 avril l’année dernière… lorsque 9 cas (neuf) avaient été découverts…
Bref… Je n’ai de cesse de le dire, la covidémence est très active en Asie du Sud-Est, et même encore plus profonde, contrairement à ceux qui pensent que seul l’Occident est affecté.
En réalité, c’est bien un phénomène mondial, exploité partout, avec de très nombreuses arrière-pensées et objectifs locaux, régionaux etc.
Toute l’Asie de facto suit le modèle chinois : c’est-à-dire “Zéro Covid”.
Ce qui faisait sens il y a un an, la fermeture brutale et rapide des frontières (exemple le Vietnam)… devient de plus en plus aberrant, à mesure que les mois passent…
Confiner une capitale de 700 000 habitants et fermer les frontières pour… 28 cas, d’une maladie qui tue une infime fraction des infectés… on mesure le délire, ou le vice, des pays asiatiques.
Car là encore, plus le temps passe, plus l’explication de la stupidité, de la folie collective voire même de la peur face à un virus inconnu… perd de sa pertinence.
Le couillonavirus est politique. Rien d’autre.