
Les rapports se suivent et se ressemblent. Vous avez lu, entendu que les hôpitaux outre-Manche se remplissent de “malades du Covid”, alors même qu’Omerdon serait (toujours le conditionnel) plus “doux”.
Quant aux cas, c’est carrément la cas-apocalypse : plus de 100 000 par jouuuuuuuur !
Mais tout est bidonné.
Two-thirds of new Covid hospital patients in England only tested positive AFTER being admitted for a different illness, official data shows amid mounting evidence Omicron is milder
More than half of new ‘Omicron patients’ are actually people being treated in hospital for a different reason
These people are in hospital for physical injuries such as broken bones, heart attacks, or even routine care (source DailyMail)
Ces milliers de “malades du Covid hospitalisés” qui encombrent les lits du NHS… n’ont en réalité rien à voir avec le Covid !
On pourrait les appeler les “Malgré-nous”.
J’ai à plusieurs reprises mis en exergue cette ingénuité britannique très particulière (qui confine à mon sens au trollage). Ils bidonnent à mort, comme partout, mais très vite font leur mea culpa.
Entendons-nous bien : cela ne change rien à l’affaire. Les Anglais sont et demeurent de grands covidéments.
Les démentis arrivent toujours après, et les gens n’y prêtent aucune attention. Médiatiquement, le mal a été fait. Le crime a été consommé.
Le profit a été encaissé.
Une question : quid de la France ?
La situation est rigoureusement identique… Le gap entre “malades du Covid hospitalisés en conventionnel” et “malades du Covid en soins critiques”… est incompréhensible.
Les patients réellement malades du Covid, les poumons en compote, le niveau d’oxygène dans les chaussettes, atterrissent en “soins critiques” (rappel 3 niveaux, le pire étant la réanimation).
Mais les autres ? Ceux avec un Covid léger ou… inexistant… qui peut croire une seule seconde qu’ils sont hospitalisés, en tant que tels ?
Je reformule : en France on n’hospitalise pas quelqu’un qui tousse un peu, pour une petite grippe, voire un rhume. En France, tout est fait pour ne pas vous hospitaliser justement, afin de réduire les coûts.
Et cette logique s’applique à tous les domaine de la médecine. On fout dehors les femmes qui viennent d’accoucher avec une catapulte.
Au début des années 80, plus de la moitié des femmes avaient
séjourné entre 7 et 9 jours en maternité à la suite d’une naissance. La durée moyenne de séjour (DMS) est, d’après les dernières données de l’enquête nationale périnatale de 20101, de 4 jours si l’on ne prend en compte que les accouchements par voie basse. (rapport)
Prenons les données officielles au 23/12 :
- Nombre moyen de nouvelles hospitalisations quotidiennes : 1 233
- Nombre moyen de nouvelles entrées en soins critiques quotidiennes : 275
Les 275 seraient ainsi des “vrais” malades du Covid… Mais les 1 233 ? Bidonnés pour la plupart, comme chez les Anglais.
Administrativement parlant, il est fort probable qu’avant d’être admis en “soins critiques”, on soit d’abord mécaniquement admis à l’hôpital (autre moyen de gonfler les chiffres).
Cela fait donc 1 233 – 275 = 958. Il resterait donc toujours 958 mystérieux “malades du Covid mais pas graves” qui seraient hospitalisés en moyenne chaque jour dans ce pays.
C’est absurde, comme en Angleterre (et comme partout ailleurs).
Avis aux journalistes : posez la question !
C’est quoi un “malade du Covid” hospitalisé en “conventionnel” ?
Trouvez des témoignages de personnes qui ont été “hospitalisées en conventionnel” pour cause de Covid.
Dernier point : le “restez chez vous prenez du paracétamol”… est toujours en vigueur (on trouve de nombreux témoignages sur les réseaux sociaux).
Ce qui renforce encore l’absurdité de tels chiffres.