
Nous parlions des roquets. Dernière illustration en date : le banquier mou du genou et du reste, Mark Carney, qui fait office de premier ministre du Canada…
Il a été élu grâce à sa détestation de Trump. C’était son unique programme électoral. Comme Macron, il gonflait le torse et les biscotos – qu’il n’a pas. Il avait donc imposé 25 % de taxes douanières en représailles (à celles de Trump). Il était “The Man”, prêt à terrasser l’ogre Maga et l’ours russe (car, oui, forcément, il est russophobe aussi).
Et ?
Quelques mois après, il s’écrase comme un gros étron.
Le Canada annonce la suspension des représailles. Le banquier découillé a donc fait un demi-tour complet. 😉
Quelle surprise surprenante… !
… Non.

Un pays qui chaque année bénéfice de DIZAINES DE MILLIARDS d’excédents commerciaux grâce aux Etats-Unis est un pays TENU PAR LES TESTICULES.
C’est valable pour l’UE, Mexico et de nombreuses nations asiatiques (sauf Chine).
Mais non, leur haine anti-Trump parvenait même à travestir la réalité.
Ces excédents commerciaux n’ont pourtant rien de virtuel contrairement à ce que pensent les imbéciles. Ils ENRICHISSENT les élites de ces pays. Mécaniquement. Après, le fait de savoir comment ces élites répartissent -ou pas- ce pognon n’est pas le sujet (vous savez… le fameux “ruissellement“…)
En imposant des taxes douanières et en ne craignant pas de les utiliser comme leviers politiques, Trump démontre qu’il est le patron, de facto, de ces pays.
On peut crier, se griffer le visage, cogner les murs, serrer ses petits poings de rage, c’est simplement le réel.
Si vous voulez devenir réellement INDEPENDANT du méchant Trump et de ses électeurs rednecks qui polluent avec des SUV 4×4 de 5 tonnes, alors arrêtez de profiter des consommateurs américains que vous adorez mépriser par ailleurs.
C’est carré.
En attendant, celui qui extraie des milliards de dollars chaque année des Etats-Unis n’est qu’un tapin… au service de l’Oncle Sam : sa “bitch“.
Les élites corrompues américaines, profitant aussi du gâteau (via des mécanismes d’évasion fiscale et de corruption), ont laissé faire pendant des décennies.
Trump est le premier président américain à déclarer que la fête est finie. Ou du moins à rappeler cette règle élémentaire : si tu prends mes dollars, si tu t’en mets plein les fouilles, alors tu es mon larbin.
Le Canada a reçu le message 5/5. L’Union européenne idem. Les petits pays asiatiques (Vietnam, Thaïlande, etc.) aussi. Mexico suivra.
Seule la Chine est en position de résister, c’est-à-dire de gagner du temps. La Chine est en effet une véritable superpuissance dotée d’un véritable leadership.
Amusons-nous à comparer Xi Jinping avec Mark Carney, Emmanuel Macron, Friedrich Mertz… on est pris de convulsions. De rire.
La Chine n’hésite pas à admettre qu’elle est en guerre contre les Etats-Unis. Ce n’est pas un secret (sauf pour les idiots). Pékin travaille dans ce cadre, dans ce sens depuis des décennies (la datation est simple : 1989 avec Tiananmen et la chute du mur de Berin) et dispose de véritables moyens de représailles : terres rares, métaux spéciaux, arme de l’or métal, réserves de change, soutien aux alliés (Russie, Iran), etc.
Bilan : Trump est tenu en échec en tout cas, sur le court terme… il pourra peut-être gagner sur le long terme, puisque la Chine sait parfaitement que ce modèle (cette arme) n’est pas éternel, voilà pourquoi elle réoriente donc son économie.
Mais répétons-le : la Chine gagne. Chaque mois qui passe, elle affaiblit davantage voire détruit méthodiquement des pans de l’économie productive occidentale.
La “pause” (dans la guerre des taxes douanières) décrétée par les deux pays… bénéficie donc à Pékin.
C’est le supplice des cents morceaux appliqué à l’art de la guerre économique, elle-même n’étant qu’une façette de la guerre totale.