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Asie Pays Pognon

Destruction du tourisme en Thaïlande : les chiffres

Chiffres officiels des “arrivées internationales“.

Sur un trimestre (novembre, décembre, janvier, sur 2 périodes)… on mesure l’étendue des dégâts : le total est divisé par 18 !

De 11,1 millions d’arrivées dans le “monde d’avant” à… 610 000 aujourd’hui.

Et encore, la comparaison est très flatteuse puisque la Thaïlande lança le programme “Test&go” (pour les touristes vaccinés)… en novembre 2021.

En clair : avant novembre ce n’était pas 150 000 arrivées par mois en moyenne… Mais beaucoup moins (les frontières étant fermées, il s’agissait d’expatriés comme moi ou de Thaïs revenant au pays).

Bref, l’année 2020 fut terrible et 2021 également.

Pire encore le programme “Test&go” a été suspendu à… Noël (Omicron ! On va tous mourir) puis réactivé le 1er février, mais dans une forme alourdie (1 test PCR à faire à l’arrivée puis au 5ème jour avec une 2ème nuit obligatoire dans un hôtel spécial afin d’attendre le résultat… et si positif, le touriste neuneu est envoyé en prison, pardon en quarantaine obligatoire et payante… y compris si aucun symptôme…).

La pire des décisions.

Le tourisme pèse 20 % du PIB du pays.

Vous imaginez -en gros- des recettes divisées par 18… depuis 2 ans ?

Le tourisme, fait particulièrement aggravant, est une industrie à forte main d’oeuvre

Les dégâts économiques et sociaux sont donc considérables.

Et il faut rappeler un fait important : il n’y a pas de véritables aides publiques ici !

Donc si vous êtes le proprio d’un hôtel, d’une société de bus, si vous travaillez comme femme de chambre, chauffeur, cuisinier, serveur… sans oublier les emplois indirects (construction, maintenance, services etc.) vous crevez la gueule ouverte.

Et tout ça pour quoi ? Pour le couillonavirus ? Pour quelques milliers de vieillards malades qui de toute façon sont morts (du Covid ou d’autre chose, quelle différence ?)  ?

Le pays est en crise politique depuis… 12 ans (coup d’état militaire en 2014, en réalité depuis bien plus longtemps… au total l’armée a mené 12 coups depuis 1932 !).

L’équipe du général Prayuth, le premier ministre depuis 2014, est essorée… Des élections générales auront lieu début 2023 (pas encore de date officielle).

L’élite de Bangkok devrait pour une fois réfléchir… C’est une chose de priver de droits politiques et de représentation des millions d’individus (dissolution de plusieurs partis concurrents, instrumentalisation des lois et des juges pour détruire les opposants, coups d’état)… c’est une autre que de priver -pour rien- ces millions d’individus… de tout revenu, position sociale, de tout futur…

Un jour un populiste pourrait faire alliance avec une faction militaire (façon Jeunes Turcs)… et alors boum. L’establishment ne s’en remettrait pas.

Sauver la face est primordial en Asie. On peut donc penser que le gouvernement attendra quelques mois avant d’alléger ou de supprimer le programme “Test&go”. On peut parier sur l’après Songkran… donc le 1er mai 2022.

Problème : il y aura un vote au parlement en juillet (motion de censure déposée par l’opposition)… La majorité a été blessée par le départ d’un groupe de députés factieux (menés par un ex ministre…. ancien trafiquant d’héroïne, condamné et emprisonné en Australie dans les années 90… si, si tout est possible) et se retrouve avec pile la moitié

En factorisant la crise éco, sociale, la forte inflation (denrées alimentaires)… si 1 ou 2 députés changent de camps… alors le gouvernement tombera et des élections générales suivront.

Dans un tel cadre… le tourisme et le couillonavirus deviennent des patates brûlantes… Le premier ministre pourrait se dire qu’il n’y a aucun gain politique à rouvrir les frontières et à renvoyer le Covid dans les poubelles de l’histoire, bien au contraire.

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Pognon Vaccinocircus

Moderna : bulle et version enrichie aux enzymes gloutons

La bulle Moderna vient de péter.

Cette société qui n’avait jamais rien fabriqué avant le produit couillonavirant ARNm… se crashe en bourse.

Les masques tombent et avec eux la “valeur“. Dans les chaussettes.

Depuis le pic à 450 USD en septembre dernier… le prix de l’action du labo américain a été divisée par deux.

Pépère.

Moderna ? Merdena plutôt.

Moderna a été utilisée -par Pfizer et les pompom girls- pour faire illusion… Pour ne pas prêter le flanc à l’accusation de monopole

Moderna, je l’avais écrit très tôt, c’est le Poulidor de la dosette.

Malgré cela, Moderna veut continuer à exister et à marquer le maillot jaune.

Ainsi, la société américaine annonce le test clinique de son “booster” spécifique contre Omicron, sur 600 personnes (300 ayant déjà reçu 2 doses et 300 étant à la 3ème). (source Bloomberg).

Cette annonce intervient juste après celle de Pfizer et son propre test clinique portant sur 1 400 adultes (source Reuters).

Il est intéressant de noter que pour Moderna… les non-vaccinés n’existent tout simplement pas ! Ces tests sont ridicules car incomplets.

En tout cas, une chose est sûre : il convient de célébrer nos amis israéliens… qui ont déjà vu le futur de ces produits : grotesque et tragique.

Après les covicas (peu signifiants, nous sommes d’accord)… observons les nouvelles hospitalisations en ICU (soins critiques) par semaine en Israël.

Record couillonaviral battu, toutes “vagues” confondues depuis mars 2020. Chapeau les mecs. Ca swingue sous les kipas.

Dans le Pfizerland, le pays des 3ème et 4ème doses où les Juifs portent l’étoile jaune, pardon le “green pass“… ça craint sérieusement.

Et cela démontre que les produits ARNm actuels relèvent de la patascience.

A moins que… qu’une cinquième dose puisse résoudre le problème ? 😉

Quoi qu’il en soit, se retrouver en soins critiques à l’hosto… c’est bien une “forme grave”, non ?

Attendez, j’appelle Karine Labombe et Olivier Variant.

Le couillonavirus dit bonjour à un citoyen israélien ayant reçu 15 doses du produit ARNm de Pfizer.
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Asie Pays Pognon

Birmanie : Occident -1, Chine + 1

The oil majors TotalEnergies and Chevron Corp, partners in a major gas project in Myanmar, have decided to withdraw from the country, they said on Friday, citing the worsening humanitarian situation following last year’s coup. (source Bangkok Post).

Total précise que la perte… est pour sa pomme (pas de compensation, rien, ciao).

Que se passe t-il ? La pression des ONG humanitaires nous dit-on puisque les militaires birmans suite à leur coup d’état de février 2021, s’en donnent à coeur joie et tirent dans le tas (comme ils ont toujours fait… depuis 70 ans, depuis l’indépendance).

Précisons que la présence de Total est ancienne dans le pays… et le groupe français est régulièrement attaqué par les meutes “humanitaires” (pilotés bien entendu par… la Chine, comme ils l’étaient avant par les Soviétiques à la grande époque des “mouvements pour la  paix”).

Mais là, la coupe est pleine. Apparemment.

Vraiment ?

La Birmanie est stratégique pour… la Chine. C’est la seule explication.

Le Covid a servi de couverture à un coup d’état programmé et appuyé par la Chine.

Avant le Covid, les militaires birmans étaient un peu gênés aux entournures… Ils essayaient de donner le change, de faire attention à Aung San Suu Kyi.

Mais ils ont reçu le feu vert de Pékin. Le Covid a été une aubaine pour faire diversion (comme pour le coup d’état chinois à Hong Kong en juin 2020).

Le pays est devenu une colonie chinoise, de facto. Et il suffit de regarder une carte pour comprendre. Et s’en convaincre.

Cette carte est essentielle. La Birmanie offre à la Chine une alternative stratégique au détroit de Malacca pour l’importation du pétrole (et de gas) : les pipelines qui partent de sa côte ouest.

Le détroit de Malacca est également un véritable corridor énergétique : un peu plus de deux tiers des flux de pétrole et de gaz y transitent, soit trois fois plus que par le canal de Suez et quinze fois plus que par le canal de Panama. Les estimations basses prévoient même un transit de 20 millions de barils en 2020.

On comprend dès lors l’importance vitale pour la Chine du pipeline birman.

Et surtout, on comprend pourquoi… la junte se sent intouchable et n’en a plus rien à foutre des menaces occidentales et des cris d’orfraie des “ONG” humanitaires, et autres groupuscules gauchisants financés en mode “idiots utiles” par les ennemis de l’Occident.

La Birmanie a rejoint le Laos, le Cambodge dans le glacis chinois en Asie du Sud-Est.

C’est fait. C’est acté. Ca ne vous plaît pas ? Allez vous plaindre auprès de Xi Jinping.

Le départ du Français et de l’Américain… semblent donc plutôt dicté par cette certitude géopolitique. L’avenir dans ce pays ne leur appartient plus. Tout simplement.

On peut même penser à un deal avec les Chinois, ces derniers acceptant bien entendu de… payer.

Pardon, de “compenser” Total et Chevron.

Car qui peut croire une seule seconde que Chevron et Total laisseront un vide… et ne seront pas remplacés dans ce projet énergétique ?

Ils seront remplacés bien entendu… mais par qui …. Par qui ? Des compagnies israéliennes ? Maliennes ? Iraniennes ? Saoudiennes ? Alsaciennes ? Périgourdines ?

C’est dur. Allez je tente le 50-50 et l’appel à un ami : des compagnies chinoises. 😉

Le plus drôle dans l’histoire est la position de la société thaïlandaise PTTEP qui détient un quart du projet.

Ils sont très emmerdés les gars… 😉

Thailand’s PTT Exploration and Production Plc, which holds a 25.5% share in the TotalEnergies-led venture, is “carefully considering” its direction in Myanmar after the announcement, said Montri Rawanchaikul, chief executive of parent company PTT Plc.

On peut penser qu’ils vont “carefully considering” longtemps. 😉

Rappelons que la junte thaïlandaise se sent génétiquement très proche des milis bas de plafond birmans. Donc il leur est difficile de les condamner (il suffit de voir les danses du ventre de l’Asean face à Rangoun).

En attendant, ce pays meurtri par des décennies de guerre civile, de répression militaire… continuera de souffrir.

Les pauvres Birmans continueront de traverser la frontière pour aller faire les sales boulots des Thaïlandais…

MISE-A-JOUR

C’est la loi des séries. Après 9 ans de présence, la compagnie pétrolière australienne Wooside a reçu à son tour une cartouche chinoise dans une enveloppe, euh pardon, a décidé en toute indépendance de quitter la Birmanie et d’abandonner tous ses intérêts locaux, car vous comprenez la “situation des droits de l’homme se détériore” (source Bangkok Post).

C’est trop horrible.

Woodside précise que ça lui coûtera la bagatelle de “200 millions de dollars“.

Oui bien sûr, on vous croît.

Bref, le nettoyage à sec et à l’eau chinois se poursuit en Birmanie.

Une junte militaire acquise et dévouée.

Tous les concurrents occidentaux à la con boutés hors du pays.

Du bel ouvrage. Merci le Covid !