La Chine, vous savez ce petit pays qui se déplace en bicyclette, peuplé d’individus couleur citron qui mangent du riz avec des baguettes (quelle idée !), qui n’ont aucune créativité, et qui ne sont bons qu’à fabriquer des casseroles (ah non pas ça, c’est dangereuxen ce moment), des pots de chambre en plastique et des girafes “Sophie”…
Ce sont des SUV classiques, modèle “Haval”, mais bourrés de gadgets à l’intérieur qui font pouët-pouët quand on clique dessus, parfaits pour ravir la clientèle asiatique.
Un concurrent direct du “Fortuner” de Toyota.
Après, vous connaissez un peu la maison, je ne suis pas un expert en bagnoles. 😉 Je ne connais pas la qualité, la fiabilité, le service après-vente, les prix etc.
Par contre je suis un expert en guerre économique et en vice du PCC, et je peux vous assurer que cette offensive rouge se terminera en… une victoire stratégique ravageuse voire ravageante. 😉
Et ce qui est remarquable en plus, est qu’une partie de cette bataille repose sur -le piège à cons- des voitures électriques…
Piège dans lequel nous grognons de plaisir, en nous vautrant dedans comme des cochons en rut.
Puisque nous sommes… cons. Vous suivez ?
Bref.
Vous l’aurez compris ce graphique est à la fois stupéfiant (la rapidité, l’ampleur), mais en même temps… parfaitement normal (si l’on considère l’intelligence collective des Chinois… et notre imbécilité crasse).
Car c’est TOUJOURS une équation à deux termes :
Une victoire chinoise est alimentée… par une défaite occidentale.
Et inversement.
Je reformule : plus nous chutons (inutile de refaire la liste des causes, Proust n’y suffirait pas), plus mécaniquement la Chine monte.
Et plus la Chine monte, plus vite et profond nous… chutons.
Mais je souhaite terminer cette petite mise-en-bouche vrouvroum sur un autre aspect de la question, assez drolatique, et qui me permet -bien malgré moi- de boucler sur mon dada…
Ou plutôt de le chevaucher.
Il s’agit d’une interview extraite de l’article précité.
Ramasamy [Professor of Economics, Associate Dean, China Europe International Business School] concluded: “I think the fact that the Covid pandemic was quite contained in China in 2021 could have also given China and its production capacity an edge against its rivals in South Korea and Japan.”
Hein ? Ce prof est en train de nous dire que… le “Covid”… aurait bénéficié économiquement parlant à la Chine, au détriment euh… de ses rivaux ?
Noooooooooon, c’est pas possible !
😉
Merci. Je vais donc pouvoir ajouter un paragraphe à mon article séminal : A qui profite le crime ? 😉
La terrible pandémie a une fois de plus… profité à la Chine.
Conclusion (temporaire) sous la forme d’un diagnostic médical : il s’agit d’une énième coïncidite.
Un paracétamol, et zou, au lit. Demain, il n’y paraîtra plus.
Devinette : sur cette photo, quel est le symbole de Pékin et celui de Hong Kong ? Non, non, il n’y a pas de piège. 😉
La punition de Hong Kong par Pékin n’en finit pas. Et elle fonctionne…
“LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton – the world’s biggest purveyor of luxury goods – has shifted resources out of the luxury shopping mecca Hong Kong for mainland China.
According to Bloomberg sources, LVMH has started the process of moving its regional headquarters from Hong Kong to Shanghai. It has also relocated some top executives to mainland China.
The top global luxury conglomerate will focus on Shanghai, Chengdu, Guangzhou, and Shenzhen markets as Hong Kong’s retail scene slumps. ” (source)
LVMH a parfaitement compris… Et se barre ! Le grand groupe français montre patte blanche, accepte la nouvelle réalité, se soumet au vrai pouvoir…
Rappelons que la psyop du Covid a permis à Pékin de mater Hong Kong (les gens ont déjà oublié les grandes manifestations en 2019 et début 2020…).
Ce fut l’un des premiers gains stratégiques engrangés par Pékin grâce à son offensive couillonavirale.
faire fuir… les expatriés occidentaux (des gens à l’esprit “pollué”), grâce à une covidémence hystérique pendant 2 ans qui les a littéralement épuisés et dégoûtés
prendre le contrôle total et définitif des pouvoirs locaux (administratif, politique, juridique etc.)
Mais ça ne s’arrête pas là.
Dans cette reprise en main musclée… il y a une dimension évidente de VENGEANCE.
Eh oui, l’Asie c’est aussi cela. 😉
On n’oublie jamais rien. Surtout un affront.
Cette “ville-état” qui s’est crue indépendante, qui s’est crue différente, qui a eu l’audace pendant des années d’être la plus riche de la région, qui a eu l’outrecuidance d’incarner le slogan “un pays deux systèmes” (ce slogan imbécile fut forgé pour HK et Taïwan)… était une insulte au PCC et à la Chine millénaire…
Une insulte quotidienne… en plus sous domination britannique… et qui donc rappelait la catastrophe des Guerres de l’opium. En clair : une triple humiliation…
Et donc, maintenant, le temps de la punition est venu.
C’est la cuenta… L’addition avec de très nombreuses lignes, de très nombreuses taxes… et un gros total en bas…
Hong Kong n’a -presque- plus d’importance économique/financière… La formidable puissance de la Chine est ailleurs : Shanghai, Pékin, Shenhzen etc.
Donc voir des grandes sociétés… qui du haut de leur pragmatisme absolu… comprennent instinctivement le nouvel ordre et agissent en conséquence… est assez piquant !
Et cela valide mes analyses (anciennes) au sujet de la punition de Hong Kong.
Hong Kong était la “suisse” de l’Asie pendant des décennies. Un ilôt de richesse, une richesse obscène face à la Chine.
Aujourd’hui, elle n’est plus qu’une… PETITE VILLE par rapport au reste du pays ! 7,4 millions d’habitants à peine ! Ridicule à l’échelle des mégalopoles chinoises.
Hong Kong continuera à décliner. Lentement mais sûrement.
Car Pékin n’en a plus besoin. Et surtout Pékin se venge.
Vous avez encore de la famille à HK ? Des intérêts économiques à HK ? Des actions sur le marché boursier local ? De l’immobilier ? Des avoirs en “dollars Hong Kong”
Liquidez tout.
Tout.
Car la vengeance du PCC durera des années.
Dernier point, et non des moindres : il s’agit bien entendu d’un exemple… pour Taïwan !
Un “message” comme celui que la mafia aime envoyer à ses ennemis…
Le message est simple : soumettez-vous, sans accroc, sans bruit, tranquillement… sinon… on vous appliquera le traitement HK.
En pire.
En bien pire.
😉
La géopolitique, c’est non seulement très simple, mais cela permet de tout expliquer (enfin presque tout)…
Y compris les actions du PCC et de Xi Jinping.
POST-SCRIPTUM
Quand j’affirme que le slogan “un pays deux systèmes” est absurde… il faut bien comprendre (et c’est parfaitement logique !) qu’il fut inventé… PAR PEKIN à la fin des années 70.
Dans le cadre des négociations par rapport à Taïwan et Hong Kong.
La Chine n’était pas encore en position de force.
Deng Xiaoping, suprêmement intelligent, s’apprêtait à lancer le véritable “Grand bond en avant”… le plan stratégique chinois pour reprendre sa place dans le monde (la première) et écraser l’Occident (ou en tout cas le contenir).
Cette idée était donc destinée -c’est l’évidence même- …. à tromper l’Occident.
Qui tomba bien entendu dans le panneau.
Car enfin… qui peut penser que ce barbouillage mental (“un pays deux systèmes“) a une quelconque logique, légitimité, sens ?
C’est comme si je vous disais : “bon Nice c’est la France, mais… euh… on va appliquer un autre système dans cette ville, par exemple une monarchie. Ou un califat“.
(remarquez avec le gland absolu Christian Estrosi, on peut imaginer un califat mixé à un Ehpad : le calipad, moitié baby boomers qui font caca dans leurs couches, moitié islamistes cinglés !) 😉
La souveraineté ne se partage pas, ne se décline pas en plusieurs “systèmes“.
Autant, on comprend que lorsque la France prend le contrôle de l’Indochine au 19ème siècle (Vietnam, Laos, Cambodge)… non seulement ce n’est pas la France, mais en plus c’est forcément un système différent (colonie, protectorat etc.).
Ou alors, par exemple, vous faites de l’Algérie un département, et là alors c’est la France (enfin… non mais vous m’avez compris)… mais surtout un seul système.
Bref.
Hong Kong est par définition… chinois, historiquement, géographiquement, culturellement, etc. (Taïwan aussi malgré la période japonaise).
Personne ne peut le nier (rappel : suite aux guerres de l’opium, les Britanniques s’emparèrent de Hong Kong).
Bref.
Qui pouvait penser une seule seconde que ce slogan pouvait être relié à une quelconque réalité… à part celle d’un rapport de force, destiné à évoluer -forcément- avec le temps ?
Réponse : les Occidentaux neuneus !
Neuneus en 1979. En 2000 (OMC). En 2020 (Covid, et prise de HK). En 2022 (Ukraine)… En 2023 (Brics).
“Mon canon est plus gros que le tien”. Le dollar américain.
En lisant des articles consacrés aux questions monétaires, aux taux d’intérêt, aux banques centrales, une chose frappe : leur naïveté confondante.
Ainsi, Monsieur Powell, le président de la FED, serait donc sur le point de faire ceci, ou de faire cela, des erreurs, ou pas, de faire un “pivot“, ou au contraire d’augmenter encore les taux.
Monsieur Powell.
Jerome de son prénom.
Jerome Powell : “Bon les gars, je vous préviens, je n’ai pas fait caca lundi matin, alors je sens que je vais commettre une erreur sur les taux d’intérêt. C’est comme ça. Huit milliards de mecs devront payer les pots cassés. Enfin en ce qui me concerne : le pot de chambre”.
Si, si. Tout seul. Comme un grand.
Enfin, accompagné de quelques autres banquiers. Et en toute “indépendance“. Bien sûr.
On mesure une fois de plus l’intensité, la force, le génie de la propagande. Le mythe de l’indépendance des banques centrales !
Et a fortiori la première d’entre-elles : la Federal Reserve Bank.
Et pourtant, on connaît la musique depuis plus de 200 ans… quand un expert disait déjà :
Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois
Reformulons en nous concentrant sur les Etats-Unis.
Une superpuissance qui est capable :
de saboter des infrastructures énergétiques essentielles en Mer baltique.
de mener une guerre par “procuration” (Ukraine) contre une puissance nucléaire (Russie).
de déclencher des guerres illégales, basées sur des mensonges (Irak, les “armes de destruction massive“, la petite fiole de farine de Colin Powell au siège des Nations Unies).
d’occuper des pays illégalement (Syrie).
de renverser des gouvernements, via des “révolutions colorées” ou des insurrections armées (Egypte, Talibans, Isis-Daesch).
de monter un véritable coup d’état intérieur… contre son propre président élu (Trump).
d’espionner la terre entière, y compris ses pseudos alliés, et de collecter des dossiers sur toutes les élites mondiales afin de les faire chanter (NSA, CIA) voire même de fabriquer de faux dossiers compromettants (contre Trump).
d’embastiller des opposants, de se venger méchamment (le martyr de Julian Assange)
d’assassiner des milliers de personnes y compris des civils (on se souvient d’Obama, le tueur par drone… pire que Bush)
d’imposer des sanctions à des pays, des individus, des organisations… et même sur des organisations qui commercent avec de tels pays (on pense à la BNP qui fut “punie”… plusieurs milliards de dollars d’amende).
de voler de l’or, des devises et du pétrole sur des échelles jamais vues (Syrie, les réserves de la Russie, et avant l’Afghanistan, ou encore la Libye).
… la liste est sans fin (n’importe qui peut la compléter, j’ai juste écrit quelques exemples qui me passaient par la tête)…
Un tel pays donc… une telle superpuissance, un tel empire confierait sa monnaie, qui a un rôle stratégique dans le monde, à… Jerome ?
Jerome ?
😉
Il faut être naïf ou con comme une pelle pour accepter une telle idée !
En professionnels du show business, les Américains ont compris qu’il suffisait de personnaliser les actions de la FED… afin d’entretenir le mythe de son indépendance.
Si la FED augmente un peu trop ses taux, c’est parce que Powell est un peu neuneu… Ou alors supérieurement intelligent. Selon l’air du temps. Voilà ce qu’on peut lire ici ou là.
Avant lui, il y eut mamie Janet Yellen (une vraie gourde). Et précédement, le barbu Ben Bernanke (la barbe c’est bien pour l’aura, le mystère).
C’est absurde.
Janet au Dîner de cons : “Mais puisque je vous dis que le Dollar c’est moi ! Ben quoi ? Non ? Vous ne me croyez pas ? Je m’appelle juste Juste Janet”
L’état profond américain contrôle bien évidemment les actions de la FED, et donc les manettes de sa propre monnaie.
Comprendre cela permet enfin de sortir de l’économisme imbécile, scolaire et à courte-vue (“ouh la la, il y a de l’inflation ! Il faut lutter contre en augmentant les taux ! Ah mais si on augmente trop les taux ça va ralentir l’économie, prout, zut“).
C’est le degré zéro de la pensée.
Il faut en réalité replacer toutes les actions de la FED dans le cadre géopolitique.
Le seul pertinent ! Le seul véritable. Celui qui compte. Celui qui subordonne tout le reste.
Et alors tout s’éclaire.
Non monsieur Powell n’a pas mal digéré ses céréales au breakfast et ne fait pas des “erreurs” (dans un sens comme dans l’autre, hausse ou baisse des taux)…
La FED est comme un porte-avions qui catapulte ses chasseurs… dont la mission est d’assurer l’hégémonie américaine.
C’est une arme de guerre.
Une arme de destruction massive.
Voilà pourquoi, la politique du Dollar fort qui fout actuellement la merde dans de très nombreux pays… est une action délibérée !
Et absolument pas, répétons-le, la décision de quelques potiches au board de la Federal Reserve Bank.
Les Etats-Unis, empire déclinant, ont décidé d’affaiblir leurs ennemis et leurs concurrents… en créant le chaos économique et financier, en aspirant le capital, en pompant des industries… via leur monnaie : le Dollar.
C’est une politique cynique et nihiliste à la fois. Une pure volonté de puissance, irréfragable. Adamantine.
Mieux, une obsession : survivre.
Le Dollar est une arme d’une puissance inégalée, considérable. Sans doute davantage que l’US Army.
C’est le Dollar qui permet l’US army, et pas l’inverse comme on le pense souvent.
Il ne faut pas confondre la cause et son effet !
L’extrême agressivité des Etats-Unis démontre qu’il y a bien un état de guerre. Mondiale.
Russie, Chine, Europe… Washington n’en finit plus de secouer l’échiquier, d’attaquer, d’agresser, de multiplier les provocations.
Dès lors… le futur apparaît clairement : la politique du Dollar fort se poursuivra… Les dégâts ne sont pas encore assez importants.
Résumons :
-les Etats-Unis, depuis 2008, ont poussé à la faute leurs concurrents et leurs ennemis : endettement forcené, taux d’intérêt à zéro voire même négatifs.
-pendant des années, ce poison a agi comme une puissante morphine sur de nombreux pays…
-et aujourd’hui, les Etats-Unis ferment le robinet à came laissant une bonne partie du monde… à poil.
Le chaos.
Le chaos au service de l’imperium.
C’est un coup de génie… suffisant pour contrer l’émergence du couple Russie-Chine ?
Le timing en tout cas est parfait : avant que Russie et Chine puissent mettre en place une alternative -crédible- à la devise américaine, et alors que la contrainte des ressources commence à se faire sentir.
Des lecteurs incrédules m’accuseront de délirer… Et pourtant c’est DEJA arrivé !
Ah les poissons rouges…
1945… Le monde était en ruine, exténué par une guerre mondiale brutale.
Le monde ?
Pas les Etats-Unis… Superpuissance triomphante… ayant perdu 400 000 hommes à peine (sur une population totale à l’époque de 132 millions) ! Et n’ayant subi aucune destruction à l’intérieur de ses frontières…
C’est bien ce chaos mondial qui assura l’hégémonie américaine : la fameuse Pax Americana.
2022, les Etats-Unis ont en tête de REFAIRE peu ou prou la même chose :
saigner l’Europe, détruire l’industrie allemande
saigner la Russie, l’empêcher de s’arrimer à l’Europe
contenir la Chine, en lui brisant les ailes et en détruisant tout son système (vital) de Nouvelles Routes de la Soie (en provoquant le chaos économique dans de nombreux pays impliqués ou aux alentours).
tous les autres petits pays… seront des dommages colatéraux (on pense par exemple au Sri Lanka, à l’Argentine, etc.). Tous sacrifiés pour sauvegarder les intérêts de “one nation under God“.
POST SCRIPTUM
Voici une autre référence historique qui illustre mon propos : fin des années 70, le Japon triomphe. On dit alors que le palais impérial à Tokyo vaut plus que toute la Californie. Crime de lèse-majesté.
Quelques années après, le Japon est totalement rincé : crise immobilière massive, crise boursière… C’est le début de 30 ans (!!!!) de nimportenawak monétaire et budgétaire (QE, endettement, “construction des ponts vers nulle part“) et de croissance dans les chaussettes.
Fort ou faible, le Dollar est commandé. Selon les intérêts stratégiques des Etats-Unis.
On ne laisse pas l’utilisation d’une telle arme au président d’une… “banque centrale“… dont le mandat officiel est :
“so as to promote effectively the goals of maximum employment, stable prices, and moderate long-term interest rates”
Emploi maximum ? Prix stables ? 😉
On voit bien que cela n’a aucun rapport avec le Réel de près ou de loin.
C’est juste conçu pour faire courir les gogos.
Le seul véritable mandat de la FED est d’obéir : maintenir l’hégémonie américaine.
Quoi qu’il en coûte… aux autres (ça ne vous rappelle rien ? Si bien sûr : les américanophiles Mario Draghi… ou plus récemment, l’ado psychotique Manu Macron).