Vous êtes dans les starting blocks… A partir du 1er septembre, masque obligatoire dans les entreprises, y compris les bureaux open space, et les couloirs, vestiaires, salles de réunion (mais pas les bureaux individuels).
Youpeeee !
Ce que vous ne saviez pas… c’est que la faute, la fameuse faute, la terrible faute, vous pend au nez.
Un non-respect de cette règle sera donc considéré comme “une faute”, a affirmé Élisabeth Borne. Elle appelle les salariés à être responsables. “Chacun soit d’abord se dire que c’est sa responsabilité pour se protéger, protéger ses collègues, protéger ses proches”, a-t-elle précisé.
Alors… bientôt viré(e) ? Mais bien entendu ! Et surtout si votre boîte n’a pas fait faillite d’ici là ! 😉
Ah les charmes de la “faute professionnelle” dans le Code du travail… Toute une poésie… Les cabinets d’avocats se lèchent déjà les babines. Et les Prud’hommes en frémissent de plaisir.
Heureusement, personnellement je n’en ai rien à foutre : je suis fonctionnaire.
Dans moins d’une semaine c’est la rentrée. Toute la campagne d’été a consisté à faire monter lentement la température autour du nombre de “cas“, les “jeunes“, en appuyant ici ou là sur le masque, les plages etc.
Maintenant, il est temps de passer au cran supérieur.
Le préfet de la région PACA a annoncé des mesures renforcées face à l’accélération de l’épidémie. Les restaurants, bars et les commerces d’alimentation générale seront fermés tous les jours de 23 heures à 6 heures dans l’ensemble des Bouches du Rhône.
Dans le troisième département le plus peuplé de France. Et incidemment, avec Marseille, deuxième ville de France, celle… de Didier Raoult.
En bonne langue française, ça s’appelle un “couvre-feu“. Si, si.
Car les gens normaux qui sont dehors à minuit, c’est parce qu’ils sortent ou vont dans un bar, un resto, ou vont acheter un truc chez l’arabe du coin, ou en reviennent.
Vous interdisez tout cela après 23 heures… de facto vous imposez un couvre-feu.
Tout est important dans la covidémence, y compris le vocabulaire : car nous sommes en “guerre“, vous vous souvenez ?
Il n’y a que les experts en incivilités dans les banlieues colorées de nos villes, qui sont dehors après 23h… en ne faisant aucune de ces 3 choses… Mais plutôt : tenir un point de vente de came, allumer des feux d’artifice et les lancer contre les façades de bâtiments, tendre des guet-apens aux pompiers, faire des rodéos, ou incendier des bagnoles.
Donc la décision du préfet, de facto, ne s’attaquent pas à eux.
Pour le reste, tout autre commentaire est superflu.
Le plan se déroule comme prévu.
Je peux simplement vous annoncer qu’en raison de la loi dite “course à l’échalote” (lire ici)… d’autres préfets, d’autres maires annonceront très bientôt des mesures identiques.
Non ne me remerciez pas.
A ce niveau, ce n’est pas de la divination, ni même du Pari de Pascal…
PS : cette idée de couvre-feu est très importante, dans de nombreux pays. C’est vraiment un marqueur de la covidémence. Lié, comme je le disais plus haut, à la notion de “guerre”. Mais aussi, plus largement, à l’idée de lutter contre le plaisir. Prendre du plaisir en dînant avec des amis tard le soir… c’est verboten. Les covidéments ont un rapport très particulier au plaisir, à l’alcool, etc. Enfin, on notera l’absurdité fondamentale : à 20h tu peux infecter les autres ou choper le virus dans un resto. Mais à minuit, c’est verboten. Quelle différence ? Aucune d’un point de vue sanitaire. Mais la covidémence, c’est d’abord cette volonté de détruire les gens, en leur supprimant toute source de plaisir, et de liberté.
Séoul a étendu dimanche à l’ensemble du territoire sud-coréen les mesures déjà en vigueur dans la région de la capitale, fermant plages, restaurants, bars karaoké et musées et suspendant les rencontres sportives à huis clos.
La Corée du Sud, un des premiers pays touchés au printemps après la Chine, a fait état dimanche de 397 nouveaux cas de coronavirus, la plus forte hausse quotidienne depuis début mars. «La situation est très grave car nous sommes au bord d’une épidémie nationale», a déclaré dimanche le directeur des Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies (KCDC), Jung Eun-kyeong.
Alors que la Corée du Sud fait figure de modèle avec leur approche “pister/isoler” qui lui permet d’afficher un bilan couillonaviral à faire pâlir d’envie tous les Européens si hautains et pourtant si dégénérés… Ils viennent de replonger.
Fermer les plages ? ! Aujourd’hui ? !
C’est stupéfiant.
On retrouve l’essence même de la covidémence dans cette déclaration : “La situation est très grave” !
Pour 397 tests positifs en 24 heures ? Dans un pays de 51 millions d’habitants ? Et en août, alors même nous avons des courbes en cloche pour les cas graves, les décès ?
Partout sur la planète, à quelques exceptions près (Argentine…), les nombres de cas graves et de morts s’effondrent. Y compris les hospitalisations…
C’est non seulement incompréhensible, mais c’est surtout… très inquiétant.
Car encore une fois nous ne sommes pas au début de cette pseudo pandémie. Mais dans son huitième mois, avec une foultitude de données à notre disposition.
A part chercher à pourrir la vie de ses concitoyens, comment ce Jung Eun-kyeong peut-il aujourd’hui faire de telles déclarations ? Et en Corée du Sud en plus ?
Qui le paye ? Quels intérêts défend-il ? Pourquoi les dirigeants politiques coréens acceptent cette situation ?
Pourquoi les médias relaient in extenso ces messages, sans jamais chercher à remettre les données en perspective, voire même à les démonter à coups de cric ?