Ca fait 2 mois qu’Israël a lancé une expérimentation à l’échelle nationale : vacciner toute sa population contre un couillonavirus bénin, avec la thérapie génique de Pfizer, sans aucun recul long terme.
Il n’y a aucune problème logistique pour ce fameux produit, car un deal faustien a été passé entre Israël et le labo américain : “tu me fournis la came, je te donne accès à toutes les données de mes cobayes”.
Des oppositions fortes commencent à se faire entendre (lire cet article). D’où les mesures de coercition adoptées par le gouvernement (lire ici).
Commençons par le nombre des hospitalisés Covid depuis le 1er août (source base de données), avec le nombre de personnes vaccinées par 100 (au moins 1 doses reçue).
On a tendance à l’oublier, mais avant le vaccin, il y a eu une “vie couillonavirale” avec des pics épidémiques, des courbes qui montent et qui descendent…
Il est donc totalement loufoque d’affirmer -aujourd’hui- que c’est grâce à la thérapie génique de Pfizer que le nombre des hospitalisés baisse depuis début janvier 2021.
C’est seulement dans quelques mois quand Israël n’aura plus de cas… alors que d’autres pays connaîtront de nouveaux pics épidémiques, que l’on pourra parler et jauger de l’efficacité de ce produit…
En attendant, les études sont foireuses, parcellaires, ou relèvent de la simple communication d’entreprise (et gouvernementale aussi, puisque ils sont souvent complices).
Même réflexion concernant les morts (nombre de covimorts par jour, moyenne mobile 7 jours).
Ca monte en septembre, ça baisse en octobre… Et pourtant il n’y avait pas de vaccin à l’époque.
Zut. Comment est-ce possible ?
Les gens ont une mémoire de poisson rouge. 😉
Et enfin quid du rythme de la vaccination ?
Au 23/02, 53 % de la population avaient reçu au moins 1 dose (36,5 % ont reçu les 2 doses).
Le rythme demeure soutenu.
Je vous rappelle ma thèse : la campagne va se terminer sur… un échec.
Une grosse minorité de la population refusera le vaccin. Alors que dans le reste du monde (sauf UK) la vaccination est une pantalonnade (on dirait même que tout est fait pour la ralentir)… Israël pourrait ainsi devenir un problème, en soi.
Du type : la verrue au milieu du nez…
Au niveau communication, comment gérer ces rebelles ? Ces criminels ?
L’inflexion pourrait se voir en mars. Je vous rappelle en outre que le 23 mars il y a des élections.
Si j’étais un covirésistant israélien, il est évident que je voterais contre Benjamin Netanyahu, en raison de sa covidémence fanatique (peu importe les clivages politiques traditionnels, droite, gauche).
Le 23 mars nous verrons donc précisément les forces en présence. Si Netanyahu reçoit carte blanche, un plébiscite… alors on pourra dire : “tout est perdu fors l’honneur“…
Le système politique étant ce qu’il est… avec plus de 50 % des Israéliens ayant déjà reçu 1 dose… cela n’augure rien de bon…
Le premier ministre a axé toute sa campagne sur la terreur covidémentielle : le virus rien que le virus, le vaccin rien que le vaccin.
C’est un pari génial.
Alors que le type s’approchait dangereusement du précipice judiciaire… il pourrait être littéralement ressuscité, tel un Lazare couillonaviral (visualisez ici sans éclater de rire la chauve-souris, le pangolin et toutes les autres chinoiseries…).
On est mal barrés.