Ca c’est du scoop Coco !
Je ne préciserai ni les dates, ni le lieu, ni les circonstances précises afin d’éviter une descente de la DGSI ou d’agents chinois venant dans ma villa -de plain-pied- pour me défenestrer…
Une certitude : je ne suis pas mort. 😉
Et c’était avant Omicron…
Vous devrez donc me supporter encore longtemps…
Ca commence un samedi soir. Deux nuits de suite, j’éprouve une sorte de pincement au coeur, un poul “lourd”, au point d’en faire une grosse insomnie, bien velue.
Je commence à échaffauder des plans pour réaliser un checkup “cardiaque” à l’hosto local… Mon hypocondrie n’est plus à démontrer. mais je la maîtrise. Je n’imagine pas une seule seconde qu’il puisse s’agir du couillonavirus. Alors qu’en fait c’est bien lié à un cluster Covid. Un membre de ma famille a ramené la merdouille à la maison.
Le lundi ces sensations cardiaques s’estompent, une journée normale. Mais mardi au réveil, crac, les symptômes sont bien là. Etat grippal caractérisé. Fièvre, tête dans le cul, douleurs aux lombaires, aux articulations.
Envie de tuer la terre entière et de dormir pendant 3 mois (en même temps, ou l’un après l’autre, c’est selon).
Je fais un test antigénique rapide (salivaire) : positif.
Bingo. J’ai gagné le cocottier.
Je vais faire un test PCR pour confirmation.
Résultat positif, avec une charge virale importante (CT bas).
J’entame immédiatement le protocole précoce :
Je charge l’ivermectine à 0,4 mg/kilo le 1er jour. Puis 0,6 les 4 suivants. Je suis équipé d’un oxymètre : tout est normal de ce côté.
J’ajoute tout le who’s who des sorciers : zinc, vitamine D, aspirine, vitamine C, curcuma, bains de bouche à la chlorhexidine, etc.
Hélas, j’arrête le pinard. 😉
Je décide d’écouter les conseils du doc local, et je m’enferme à l’hosto (privé) pour des examens : radio pulmonaire, tests sanguins etc. (pour lui en réalité, il s’agit d’un emprisonnement, mise en quarantaine).
Ca ne mange pas de pain, mais ça coûte un bras. Ne lésinons pas. D’autant qu’au même moment je perds l’odorat et le goût… eh oui la totale… Ce qui signifie que ce n’est pas fini… Re-zut.
Bref, si la saleté s’avise de descendre sur mes poumons, nous pourrions alors réagir.
Au final, j’ai passé 1 semaine à l’hosto.
Il s’agit pour une large part d’une machine à fric, d’une arnaque.
Et une machine bâtie sur un malentendu : un hôpital c’est conçu pour traiter des malades… pas pour les maintenir en quarantaine !
Mais les Thaïs ont du mal à comprendre cette évidence.
Ce système privé, parallèle, qui est monnaie courante en Asie, préfigure ce que vous vivrez bientôt… Eh oui avec votre Sécu de merde qui coûte un max, toujours en déficit et vos “mutuelles” qui s’ajoutent par dessus… l’ensemble ayant dépassé depuis longtemps le point de non retour…
Au final : vous paierez toujours “un pognon de dingue”, comme des… “malades”, c’est le cas de le dire, mais en prime vous serez soignés comme de la merde (le Covid étant un amuse-bouche “restez chez vous, prenez du paracétamol ! “, avec des prélèvements zociaux à 17,20 %, tu parles d’une enculerie !).
Ici en Thaïlande, à Bangkok, “parce que je le vaux bien“, je peux faire une séance de scanner Low Dose (avec une machine spatiale flambant neuve signée Siemens, heil !) le lendemain, si je veux.
Pourquoi ? Juste pour le plaisir.
Une opération de chirurgie ? Une colonoscopie dans la joie et la bonne humeur ? 24 h d’attente, à peine. Et pour le prix, vous avez une chambre de luxe, et pour vous faire oublier le vôtre (plat et avachi), le cul de l’infirmière sera fabuleux, son sourire sera solaire, coup de foudre dans la seringue et sous la blouse, et plus si affinités.
Mais je m’emballe. 😉
Le tout à condition de banquer.
Je referme cette parenthèse.
Mon hospitalisation a donc été “conseillée“, j’ai dit jokay pour blinder le pronostic. Mais ce n’était pas nécessaire.
Après la période de quarantaine obligatoire achevée dans ce putain d’hosto, j’ai retrouvé une vie normale. Avec malgré tout quelques manifestations… cutanées… aussi étranges que fugaces, et mon odorat et mon goût toujours dans les chaussettes… pendant plusieurs semaines.
Alors que retenir de cet épisode couillonaviral (je le répète avant le rhume Omicron) ?
D’abord l’ironie bien entendu. Moi l’un des pourfendeurs enragés de cette saloperie, pouf, je passe à la casserole.
Evidemment.
Vous avez le droit de vous foutre de ma gueule. J’assume totalement.
L’autodérision est une des conditions sine qua non de la résistance mentale.
A un moment, au pic de l’état grippal, dans mes délires nocturnes, j’imaginais même avoir été victime d’un empoisonnement mené par un gang d’agents du PCC ! 😉
C’est dire si j’étais impliqué.
Rétrospectivement, je préfère y voir l’expression (ironique) du journalisme gonzo qui est mon modèle.
C’est-à-dire l’immersion personnelle.
Donc voilà, j’ai goûté au couillonavirus. Mais je n’ai pas eu un Covid grave avec atteintes pulmonaires. Je m’en sors donc très bien, comme 99,900225555876899710377 % des gens sur cette satanée planète.
Est-ce que cela a changé mon analyse de fond quant au virus ?
Pas le moins du monde.
La prochaine fois, je passerai au protocole Raoult (HCQ et azithromycine).
Pourquoi ?
Pour varier les plaisirs et emmerder les covidéments.