Fin mars, le gouvernement autorise l’usage de médicaments de soins palliatifs. Parmi eux le Rivotril et le Midazolam, habituellement interdits en médecine de ville et dans les Ephad.
Sandra Rotureau, cadre de santé dans l’Ehpad public Saint-Roch à Buzançais (Indre).
Interviewée pour l’émission Pièces à conviction (France 3).
C’est un sédatif qui les aide à être appaisés, et du coup à décrocher.
C’est pour les aider à partir plus vite, sans souffrance.
Quand on a reçu ces directives, ça nous a choqués, de se dire que là, on ne donnait aucune chance aux personnes âgées de s’en sortir.
Voilà ça c’était notre colère.
Quand une personne âgée n’est pas hospitalisée et qu’ensuite ce qu’on lui propose c’est une sédation dès l’instant qu’elle va présenter une détresse respiratoire, ma première réaction ça a été : on nous demande de faire une euthanasie passive auprès de nos résidents.
Un autre témoignage :
Ailleurs qu’à Buzançais, une médecin d’Ehpad public partage, à visage caché, “un sentiment d’horreur”. Alors qu’elle estime ne pas avoir “le droit de prescrire quelque chose qui pourrait soigner les personnes si elles étaient atteintes”, elle est “autorisée à les faire partir… en douceur”.
“On a abrégé les souffrances des gens. Moi, j’appelle ça l’euthanasie, poursuit-elle, extrêmement choquée. Qu’on ait osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite, c’est insupportable.”
Voilà. La situation est simplissime.
On résume :
-les vieillards en Ephad : euthanasie (“passive”, “douce”, etc.)
-le reste de la population : restez chez vous, prenez du paracétamol, et attendez l’arrivée du vaccin.
Véran, Salomon, Edouard, Macron et tous leurs complices… doivent être jugés.
Et lourdement condamnés.