Vous connaissez la blague des enzymes gloutons ? Qui lavent plus blanc que blanc ?
Une société américaine, Arcturus Therapeutics, travaille sur un produit ARNm couillonavirant… mais basé sur de l’ARN “auto-amplifié ” (source).
Quézako ?
C’est comme Persil anti-redéposition ou Omo qui lave plus blanc que blanc… ça ne veut rien dire, mais en gros, le truc est mélangé avec un machin qui le “multiplie”, donc ça coûte moins cher, et c’est plus facile à stocker, car la saloperie peut être transformée… en poudre.
Stockable à température ambiante.
Si, comme la came ! Trop fort.
Les doses seraient ainsi jusqu’à 20 fois plus faibles qu’avec Pfizer/Moderna.
Donc… prix en baisse, selon la bonne vieille loi gravitationnelle universelle du capitalisme.
Ce n’est pas neuf. On en parlait déjà en septembre… 2020.
La société américaine a effectué un test clinique phase 3 sur 17 000 cobayes au Vietnam (vous savez là où le virus n’existait pas du tout en 2020 et un petit peu en 2021, avec une mortalité bien moins élevée qu’en Occident [435 morts par million contre 2 277 en France, on pouffe très fort…]).
Je reformule : ce test n’a donc AUCUNE valeur (à part pour le Vietnam, et encore).
Bilan annoncé par la société ?
On retrouve le désormais classique :
“95 %“.
Nombre magique -totalement bidonné- appliqué à l'”efficacité “contre la terrible pandémie.
95 % d’efficacité pour les formes graves et en particulier les formes graves très graves : la mort.
😉
Mais là où ça devient énorme…. ils poussent même le vice à affirmer :
No reported cases of myocarditis or pericarditis
Oh le tacle ! Pas sympa pour leurs petits camarades ! 😉
Bon alors c’est la fin pour Pfizer et son Poulidor Moderna, n’est-ce pas ?
Pas si vite… Personnellement, je ne donne pas cher de la peau de Arcturus Therapeutics (quel nom ridicule en plus).
On reste dans de l’effet d’annonce. La société est minuscule et sans l’appui des “gros”, jamais elle ne parviendra à se faire entendre dans le marché si particulier du couillonavirus…
Particulier car politique.
Enfin, et c’est sans doute l’obstacle le plus important : elle arrive beaucoup trop tard.