(ajout à ma série A qui profite le crime ?)
Et un miracle couillonaviral de plus !
La Chine et l’UE négocient depuis 2013 un accord d’investissements. De nombreux points d’achoppement embourbaient les discussions les deux dernières années (droits de l’homme, conditions de travail en Chine, situation à Hong-Kong sans oublier le traitement des Ouïghours, etc.)
Et subitement, fin décembre, pouf, crac, boum, hue, le dossier a connu un coup d’accélérateur, sous les bons auspices de la Fée Merkel, grande covidémente et collabo bruxelloise renommée (l’Allemagne assurait jusqu’au 31/12… la présidence tournante de l’UE ! Elle en a donc profité).
L’UE accepte un accord d’investissements avec la Chine malgré des engagements limités sur le travail forcé
Pékin et Bruxelles sont parvenus à un accord pour permettre un meilleur accès des investissements européens au marché chinois, mais les concessions de Pékin sur le travail forcé paraissent minces. La signature et l’éventuelle ratification de ce texte attendront plusieurs mois. (source Le Monde)
Paraissent minces ? Superbe understatement.
Une fois de plus le Coronavirus se révèle être de facto un… allié de Pékin.
Je ne suis pas le seul a être surpris par ce coup de chaud calendaire, surtout à quelques semaines… de la prise de fonctions du grabataire Biden.
“It’s just mind-boggling that the EU would even consider rushing to agree an investment pact with Beijing weeks before Biden takes office after claiming for several years that they wanted transatlantic cooperation on China.” (Guardian)
L’UE, une fois de plus, est le dindon de la farce et surtout… de la force.
Rappelons qu’en raison de la faiblesse crasse des Européens, de leur lâcheté et pour certains de leur collaboration active avec les communistes chinois, et du système prédateur organisé par la Chine… l’UE subit chaque année un déficit commercial ahurissant avec l’Empire du milieu.
150 milliards d’euros !
Les exportations chinoises au cours des dernières années étaient en moyenne deux fois plus élevées que les exportations de l’Union européenne vers la Chine. (source Euronews)
Notons que la France, pays veule et terriblement affaibli, enregistre pour sa part un déficit commercial… de 30 milliards d’euros par an avec la Chine (source LCI) !
C’est une constante depuis l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 : le déficit commercial entre la France et la deuxième puissance économique mondiale ne cesse de s’alourdir.
Vraiment ? 😉 Mais personne n’a manifestement l’intelligence de percevoir la relation de causalité… et de constater la prédation organisée que nous subissons depuis 20 ans. Et d’en tirer les conséquences.
Trump a vu cette cause, a compris la menace existentielle posée par la Chine, et a pris des mesures. Raison supplémentaire pour le mettre en tête de la hit list du couillonavirus (on ne rappellera jamais assez que c’est grâce à la pandémie que Biden a pu tricher et donc l’emporter. Le virus a tué la réelection de Trump qui en janvier 2020 dernier était garantie.).
On rappellera que de nombreux dirigeants français sont très copains-copains avec Pékin et que ces liens sont consubstantiels à la covidémence (Vérandouille, Macron, E.Philippe liés à la France China Foundation)
L’entrée de la Chine dans l’OMC, sous la pression des collabos américains démocrates (le président Bill Clinton et sa femme, et tous leurs amis de Wall Street) fut le coup de poignard fatal porté à l’Occident et à sa puissance, c’est-à-dire son industrie (cette dernière est la conséquence et la cause premières de la puissance).
Un acte de haute trahison ni plus ni moins.
Pour revenir à l’accord d’investissement (qui sera ratifié, c’est une certitude), il signe la déchéance terminale de l’Europe.
Voici le mécanisme :
La Chine continuera de ravager l’industrie européenne avec ses exports… et en même temps grâce à ce nouvel accord pourra racheter des pans entiers de l’économie européenne pour des cacahuètes, resserrant encore son contrôle politique sur l’UE.
Dans le pire des scénarios, c’est la vente à la découpe et au rabais de l’Europe occidentale. Les soldes. La liquidation.
Quant à l’inverse, c’est-à-dire les investissements européens en Chine, c’est un mythe, une carotte, mais qui ne se matérialisera jamais, en tout cas absolument pas dans les mêmes proportions.
Les 20 dernières années le prouvent : la Chine a systématiquement et de manière organisée, triché, violé les accords commerciaux. Combien de sociétés occidentales ennivrées par le mirage extrême-oriental ont été totalement plumées, pillées ?
Ce double mouvement (exports/investissements) c’est le combo de la mort, faisant de facto de l’UE le larbin, l’esclave, la prostituée, la gagneuse de Pékin.
Et la terrible pandémie, une fois de plus et de manière objective, sert les intérêts de Pékin.
(lire aussi ce remarquable article publié par ZeroHedge).
POST-SCRIPTUM
(autre article de fond publié par ZeroHedge)
The so-called Comprehensive Agreement on Investment (CAI), concluded on December 30, was negotiated in great haste by German Chancellor Angela Merkel, French President Emmanuel Macron, the President of the European Commission, Ursula von der Leyen and European Council President Charles Michel. Other EU countries were excluded from the negotiations. Merkel, under pressure from China, reportedly wanted an agreement at any cost before Germany’s six-month EU presidency ended on December 31.
The deal — the details of which have not yet been made public — ostensibly aims to level the economic and financial playing field by providing European companies with improved access to the Chinese market. Currently, China has far more access to the European market than the other way around.
China, however, made only limited concessions in just three sectors — electric vehicles, telecommunications and private hospitals — and with many caveats that will restrict investment opportunities for European companies.
Moreover, on December 19, just days before the EU-China deal was reached, China approved a new national security review system for foreign investment. The new rules allow China to block foreign investment whenever it is deemed to harm China’s national security.