Comme vous le savez, depuis la semaine 11 (15 au 21 mars 2021), Santé Publique France indique sur ses bilans épidémiologiques hebdomadaires non seulement le nombre des patients en “soins critiques” mais également le nombre de ceux en “réanimation”.
Voici un exemple, semaine 17 (26 avril au 2 mai), page 26 du rapport :
Tout est clair ? Le 4 mai, 5 520 patients au total se trouvaient en “soins critiques”, dont 4 230 en “réanimation” (le niveau le plus lourd des “soins critiques”, après la “surveillance continue” et les “soins intensifs”).
On peut donc chaque semaine calculer la proportion des patients en “réanimation” par rapport au total des patients en “soins critiques”.
Et là vous allez rire…
Sur sept semaines… la proportion des réa par rapport au total en “soins critique”… est quasi toujours identique (76 %) ! ?
Presque à la décimale près.
Alors que le nombre total de patients en “soins critiques” évolue d’une semaine à l’autre et avec des variations importantes (de +11 % à -7,5 %) !
Ca sent donc la fonction mathématique appliquée dans un tableur à des fins politiques… Un pilotage. Pas un comptage honnête, semaine après semaine.
Ces chiffres semblent pourtant “durs” ! Un couillonaviré en réanimation, intubé et sous respirateur, c’est quand même factuel, et c’est difficile à confondre avec un pompier qui valide une grille de loto au bar-tabac -fermé- de la rue Mouffetard à Paris…
Et pourtant…. et pourtant la presse, et même la Cour des comptes ont dévoilé et reconnu des bidonnages à ce sujet…
Conclusion ? Cette proportion “constante” de 76 % des patients en réanimation (la vraie) sur un nombre total de patient en soins critiques qui évolue chaque semaine, et sur 7 semaines, est à mon sens suspecte.
Pouvez-vous trouver une explication/justification rationnelle à ce phénomène ?
Il ne faut jamais perdre de vue que les autorités ont systématiquement menti, et sur tous les sujets, depuis 15 mois (des masques, en passant par les tests, les lits de réanimation, les morts du Covid, les traitements, les vaccins, etc.).
Cette compulsion à travestir le Réel dépasse de loin le cadre des “petits arrangements”, des petits mensonges de confort qui seraient pondus par des fonctionnaires craintifs et bas de plafond, dans tel ou tel service.
C’est une opération, profonde, relayée par tout l’appareil médiatique, et qui est remarquable par sa durée, sa constance, et son envergure.
SOURCES
Liens directs vers les fichiers PDF de Santé Publique France :
MISE-A-JOUR
Je vous invite à lire le commentaire envoyé par “Carasso”… qui donne une explication à ce phénomène. Une explication qui confirme en tout cas la manipulation médiatique et politique de ces chiffres.