Mercredi 4 août, les autorités chinoises ont annoncé :
La capitale chinoise Beijing a signalé trois cas confirmés de COVID-19 transmis localement au cours des 12 premières heures de mercredi, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires locales.
Les trois nouveaux cas sont des contacts proches d’un cas confirmé signalé la semaine dernière. Deux d’entre eux sont des membres de la famille du patient et un autre avait pris le même vol que lui, a indiqué Pang Xinghuo, directrice adjointe du Centre de prévention et de contrôle des maladies de Beijing.
Beijing a classé deux quartiers résidentiels comme zones à moyen risque de COVID-19, tandis que le reste de la ville est toujours à faible risque. (source Xinhua)
Pékin c’est une mégalopole de 21 millions d’habitants.
Une semaine auparavant, il s’agissait de… 2 nouveaux cas (lire ici) 😉
Pourquoi j’en parle ? Parce que tout ce qui vient de Chine depuis janvier 2020, sent… le spectacle. Le foutage de gueule.
En ce moment, l’épidémie flambe dans toute l’Asie du Sud-Est (du Vietnam au nord, jusqu’à l’Indonésie au sud)… Il y a de vrais cas, alors que durant toute l’année 2020 il ne se passait… rien.
Le Vietnam partage une frontière terrestre avec la Chine longue de… 1 300 km. On pouffe.
Le fameux variant indien est annoncé comme étant X fois plus contagieux que les souches précédentes ?
Et on voudrait nous faire croire que 3 cas, pouf, apparaissent à Pékin ? Vite identifiés, vite foutus en taule, et rien de plus ?
La plupart des gens n’ont toujours pas compris l’arnaque de janvier 2020 organisée par le gouvernement chinois.
Un confinement dur -réel- mais uniquement sur une ville, et par endroits dans une province. Quelques dizaines de millions de mecs concernés dans un pays qui compte 1,3 milliard d’habitants…
En janvier, des millions d’habitants de Wuhan ont fui avant la fermeture de la ville…
La pseudo pandémie était censé mettre à genoux Wuhan… mais rien à Shanghai ou Pékin ? Et des centaines d’autres grands centres urbains ?
Un an et demi après… l’impression de déjà-vu. La Chine se moque de nous.
L’idée que le “système chinois” serait si parfait que… magie… le virus ne parviendrait JAMAIS à se répandre.
Mais il serait toujours là, grâce à des piqûres de rappel, soigneusement mises en scène par la Chine… mais jamais ne morderait les jarrets du régime.
C’est une fiction. Une psyop.
Les rappels ont autant d’utilité en interne (pour virer quelques fonctionnaires et entretenir la peur dans les rangs du PCC) qu’à l’extérieur de la Chine.
En effet, dans la narration, si le zéro cas demeure un objectif covidémentiel -la carotte pour faire courir les ânes occidentaux- le fait de l’atteindre serait suspect.
Alors 1, 2 ou 3 cas de temps en temps… Quelques dizaines à l’échelle du pays… Des “clusters” ici ou là (en ce moment, c’est la ville de Nankin à l’est qui se retrouve mise au ban).
D’autres pays ont appliqué le même système… et n’ont pas les mêmes résultats. Le virus parvient toujours à se frayer un chemin. Les confinements, les systèmes de “traçage” électroniques, l’hubris technophile n’agissent qu’à la marge, et surtout ne servent que d’accessoires pour cette pièce de théâtre.
2 replies on “Terrible épidémie à Pékin : 3 cas”
Je ne sais pas si, effectivement, la Chine est à l’origine du phénomène covid, mais je pense qu’on peut avoir 2 lectures, suivant que l’on s’intéresse à la Chine ou à l’Occident :
– La Chine me semble mener une guerre principalement industrielle vis à vis de l’Occident : guerre des prix, organisation des pénuries, contrôle des ressources etc. La Chine, de l’extérieur, ne semble pas avoir de vélléités géopolitique au delà de sa domination industrielle. Vis à vis de sa population interne, je pense qu’elle est déjà dans un système de contrôle des individus suffisamment fort pour que le pouvoir en place ne se sente pas menacé, notamment si la réussite économique est là.
– L’Occident me semble être en guerre contre ses propres peuples, et plus généralement, ceux de sa zone d’influence traditionnelle (Afrique, Amérique Latine…). Le but, me semble t-il, est d’éliminer progressivement la richesse de la classe moyenne (la fameuse fin de la propriété), et rétablir une société structurée un peu comme elle l’était en France avant la révolution. Je pense que les personnes à la manoeuvre en Occident n’en ont pas grand chose à cirer de l’industrie, de l’économie réelle, car pourvu que leur puissance militaire reste suffisante, et étant donné leur contrôle de l’économie financière, ils peuvent se permettre de mener une guerre non conventionnelle à leur profit : je prends en exemple les sanctions américaines à l’encontre principalement des multinationales européennes, et notamment françaises (Alstom, SG, Total…). Ou encore, le soutien systématique aux minorités, pour dynamiter les cultures traditionnelles qui pouvaient avoir tendance à constituer un contre-pouvoir trop fort. Ou encore le coût exorbitant des dépenses de santé (pourquoi une journée d’hospitalisation est-elle facturée 1400 Euros ?, un traitement contre le cancer 30 000 Euros…)…
Oui sur le second point, non sur le premier.
Rapidement dans le désordre :
-Hong Kong
-Birmanie
-Cambodge (formation d’un “glacis” au sud-est)
-les îles en mer de Chine, militarisation des îlots artificiels (ce que Pékin appelle les “perles”… les siennes, en violation de toutes les lois internationales)
-Taïwan
-conflits frontières avec l’Inde
-les nouvelles routes de la soie et le “rêve chinois”… en réalité l’affirmation d’une Chine puissante dedans et dehors… moyen d’exploiter les ressources dehors…
-diplomatie de la dette… conduisant des pays à perdre leur indépendance, et à perdre des infrastructures stratégiques (exemple le port du Pirée en Grèce, ou le port au Sri Lanka)
-la base militaire à Djibouti (la 1ère en dehors de Chine ! Xi Jinping a brisé un tabou, mais depuis il y en a d’autres, exemple Cambodge)
-politique d’armement (PLA sous stéroïdes)
-création d’une marine de haute mer, à vitesse grand V. La PLAN dépasse l’US Navy !
J’ai la flemme de continuer… Mais tous les signes sont là, et ils sont multiples : la Chine n’est plus ce pays silencieux, à part, isolé, et qui n’a aucune ambition en dehors de ses frontières.
La Chine est agressive aujourd’hui.