GAG
Thailand, a regional manufacturer of AstraZeneca’s coronavirus shots, is seeking to borrow 150,000 doses of the same vaccine from the Himalayan kingdom of Bhutan, an official said on Monday, amid a Thai supply shortage (source Reuters)
Comme une tapin sans pratique… toute l’opération visant à faire du pays le hub de production du vaccin AstraZeneca et l’exporter ensuite dans toute la région… se révèle être un bide (et explosif, vue la charge politique de l’affaire, l’usine étant la propriété du monarque…).
Je suis sûr que vous ne connaissez même pas le Bhoutan… Petit pays perché dans l’Himalaya, avec 780 000 habitants…
Voilà où nous en sommes… La Thaïlande obligée de quémander quelques doses au Bhoutan (après avoir reçu des dons de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de la Chine, de la Corée du sud)…
L’ego en prend un coup. 😉 Et la face une grande claque.
GOG
La vaccination est donc extrêmement laborieuse… entre AstraZeneca qui n’arrive pas à produire localement en quantités suffisantes et les importations de vaccins chinois… Seuls 7,2 % de la population sont totalement vaccinés.
Pour une population de 69 millions de personnes.
Mais figurez-vous qu’aujourd’hui, un porte-parole a révélé l’un des sujets à l’ordre du jour de la réunion du conseil de défense local consacrée au Covid…
La création du “Thai Covid Pass” !!!!
Déjà, forcément, il est nécessaire de préciser qu’il est… thaï. Et qu’il est “Covid”. Au moins c’est clair. 😉
Ensuite, c’est une copie conforme du délire occidental : le passe sanitaire… “pour contrôler l’accès aux restaurants et autres activités ” a déclaré le porte-parole.
Même si on peut douter de l’applicabilité d’un tel dispositif (on imagine le scan du passe dans les bouis-bouis à la campagne…) … c’est néanmoins un développement inquiétant.
La Thaïlande cherche systématiquement à “surfaire” les choses surtout quand elle montre ses propres limitations.
Ajoutons dans l’équation le gouvernement militaire (le général Prayuth est aux commandes depuis son coup d’état en 2014), très bas de plafond… cela n’augure rien de bon.