Depuis que l’Insee a littéralement “mis en scène” la pseudo terrible pandémie en 2020 (via une présentation malhonnête du nombre des décès par mois)… nous ne pouvons pas faire confiance à ces télégraphistes.
Les amateurs pointus savaient déjà que l’Insee se roulait dans la fange de la collaboration et du mensonge… avec ses fameux calculs d’inflation.
Ah le taux d’inflation ! Ah l’indice des prix à la consommation ! Une poésie arithmétique…
Un indicateur tellement politique… qu’il en est devenu complètement farfelu car trop synthétique (je vous renvoie aux délices de l’effet qualité, de l’effet utilité, de l’effet de substitution et plus largement de toutes les méthodes dites “hédoniques“, véritable patascience loufoque).
(effet d’utilité : un disque dur standard a une capacité de 100 GO et est vendu 100 euros. Si ensuite, ce disque dur standard passe à 200 GO avec un prix de vente de 105 euros donc + 5 %… les glands de l’Insee estiment que son prix… a baissé).
(effet de substitution : le prix du boeuf augmente trop ? Ca va faire déraper l’indice des prix ? Ca va mettre en difficulté le ministricule en exercice ? Pouf, l’Insee va alors considérer que les manants (vous !) mangeront à la place… du poulet, moins cher, et donc pas d’effet global sur la hausse des prix. Et hop !).
C’est si vous voulez le gâteau de Marie-Antoinette mais à l’envers 😉
(j’ajoute un autre effet, copyright myself : l'”effet sodomie“… 😉 En minimisant par exemple un bien ou service pourtant essentiel comme le logement… On parle ici du poids aberrant des biens et des services dans le fameux “panier” des guignols de l’Insee.)
Maintenant vous comprenez pourquoi les calculs d’inflation de l’Insee n’ont plus AUCUN RAPPORT avec ce que vous vivez au quotidien.
Les amateurs pêchus savent également que cette fameuse “inflation” impacte directement… les calculs du PIB et de la “croissance” (lorsqu’on compare le PIB d’une année sur l’autre, en euros constants)… avec le “déflateur“.
Dans ces conditions, l’Insee n’est rien d’autre qu’une courroie de transmission du pouvoir politique qui ment (et de plus en plus).
Fin de la parenthèse.
Nos statisticiens nationaux viennent une fois de plus de prouver leur veulerie et leur volonté obsessionnelle de dissimuler des données pourtant importantes.
Petit exercice pratique.
Voici les copies d’écrans du site ouèbe de l’Insee pour le téléchargement des fichiers des décès par année pour 2019, 2020, 2021 et 2022.
2019
2020
2021
2022
Alors ?
Vous ne remarquez rien ? 😉
A partir de 2021… le nombre des variables… chute à 10 !
On passe de 18, à 17… puis à 10 !
Et certaines de ces données sont pourtant bougrement intéressantes.
Citons :
- LIEUDECR (lieu de décès, 4 choix : domicile, hosto/clinique, hospice/maison retraite, autre). Très important… Permet par exemple de dissimuler une explosion des “décès à domicile” (donc, soudains, en raison des produits sûrs et efficaces).
- ETAMAT (état matrimonial du décédé)
- TUCOM et TUDOM (tranche de commune et tranche unité urbaine du lieu de domicile du décédé. Exemple : commune de moins de 10 000 habitants, unité urbaine de 50 000 à 99 999 habitants etc.). On peut retrouver cette info avec la commune du domicile du décédé… Sauf que pas de bol….
- COMDOM (libellé en clair de la commune du domicile des défunts)… a été supprimé… ah c’est vraiment pas de chance ! Bilan, il est strictement impossible de mettre en valeur par exemple des communes “mouroirs” (par manque de structures de soins, fermetures de lits, etc.).
- INDNAT (indicateur de nationalité du décédé : française, étrangère). Début de statistiques “ethniques”… Trop risqué, zou, supprimé. En plus, on pouvait facilement le croiser avec la commune des défunts…
La question est donc pourquoi ?
Pourquoi un tel foutage de gueule qui empêche des analyses fines des décès toutes causes en France ainsi que des comparaisons sur plusieurs années ?
Veut-on nous faire croire que l’Insee procède à des coupes budgétaires… et que donc en supprimant des données… elle réaliserait des économies ? 😉
Non. A l’évidence, il y a bien une volonté de dissimulation.
De quoi ? Des effets de la “pandémie” (sous l’angle du refus de soins), des effets des produits “sûrs et efficaces” et des effets des politiques de “santé publique” en général (fermeture de lits, fermeture d’établissements etc.).
POST-SCRIPTUM
Etant honnête jusqu’au bout de la souris, je suis remonté sur 2018 et 2017. L’Insee donnait alors dans ses fichiers 13 variables, dont les importantes LIEUDECR, TUCOM et TUDOM.
A minima, nous devrions exiger le retour à cet ensemble de 13 variables.
Une telle instabilité d’une année sur l’autre, pour des données pourtant essentielles (les décès)… décrédibilise les fonctionnaires de la statistique.
On a affaire à un groupe de gamins qui procèdent à des “attouchements” statistiques et en plus payés par nos impôts.
Ca part dans tous les sens et ils prennent un malin plaisir à saucissonner les chiffres en une infinité de tableaux différents (“effet éparpillement“, tiens c’est tellement bon que je le rajoute à ma liste).
Ils ne font RIEN pour les rendre lisibles et compréhensibles par le commun des mortels.
Bien au contraire.
Cet “organisme public et indépendant” (ça faisait déjà sourire dès sa création en 1946) est une honte.